Uroplatus

Uroplatus
Uroplatus sikorae (sameiti)
Classification classique
Règne	Animalia
Embranchement	Chordata
Sous-embr.	Vertebrata
Classe	Reptilia
Ordre	Squamata
Infra-ordre	Gekkota
Famille	Gekkonidae
Sous-famille	Gekkoninae
Genre
Uroplatus Duméril, 1806
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Le genre de geckos Uroplatus est endémique de l'île de Madagascar. Les espèces de ce genre sont issues des forêts tropicales humides de l'île qui — contrairement à d'autres forêts tropicales — ont des températures relativement modérées. L'hygrométrie y est en revanche élevée, de 70 à 80% (bien que quelques espèces vivent dans des conditions un peu moins humides).
Leur nom (Uroplatus) vient de la forme aplatie (platus) de leur queue (uro).

Ce genre est très avancé dans l'art du mimétisme, et imite très bien les feuilles, les écorces ou le lichen (selon les espèces).

On trouve des espèces de tailles variées, de environ 7 cm à plus de 30 cm.

Il existe deux groupes d'espèces. Le premier comprend les espèces ayant une apparence rugueuse, dont le camouflage est de type lichens ou mousses, avec en plus des barbillons sur le pourtour du corps pour éliminer les ombres (voir photo). Le deuxième comprend les espèces ayant plutôt l'aspect de feuilles mortes (et poussant même la ressemblance jusqu'à avoir de petits trous sur les bords de la queue pour mieux imiter une feuille).

Tous sont nocturnes, arboricoles et insectivores, bien que certaines espèces puissent parfois consommer des fruits (nectars), et que la plus grande des espèces puisse consommer de petits mammifères. En pratique ce sont des opportunistes qui consomment la plupart des proies de taille adaptée, ce qui comprend de petits reptiles parfois de leur propre espèce.

Étant endémiques, la survie de ces geckos dépend étroitement de leur biotope d'origine, qui est actuellement menacé par la déforestation.

Espèces du genre Uroplatus

On référence actuellement les espèces suivantes, bien que l'on découvre encore de nouvelles espèces régulièrement (voir plus bas) :

• Uroplatus alluaudi Mocquard, 1894
• Uroplatus ebenaui Boettger, 1879
• Uroplatus fimbriatus (Schneider, 1797)
• Uroplatus giganteus Glaw, Kosuch, Henkel, Sound & Böhme, 2006
• Uroplatus guentheri Mocquard, 1908
• Uroplatus henkeli Böhme & Ibisch, 1990
• Uroplatus lineatus (Duméril & Bibron, 1836)
• Uroplatus malahelo Nussbaum & Raxworthy, 1994
• Uroplatus malama Nussbaum & Raxworthy, 1995
• Uroplatus phantasticus Boulenger, 1888
• Uroplatus pietschmanni Böhle & Schönecker, 2004
• Uroplatus sikorae Boettger, 1913

De nouvelles espèces à venir ?

Plusieurs des espèces actuelles d'Uroplatus sont considérées par les scientifiques comme un amalgame de plusieurs espèces non précisées.

Ce fut le cas jusqu'en 2006 pour Uroplatus fimbriatus, dont un groupe est maintenant considéré comme une espèce à part (Uroplatus giganteus).
C'est également le cas des Uroplatus sikorae, dont il existe une forme géante dans la zone de Montagne d'Ambre que certains considèrent comme une espèce à part, bien qu'aucune analyse génétique n'aie encore été effectuée.
On trouve le même phénomène chez Uroplatus henkeli, qui possède également une variante géante proche de la taille des U. fimbriatus, et qui se distingue de ces derniers par une coloration du corps et des yeux très différente.
On trouve enfin des Uroplatus ebenaui avec une longue queue, des "giant phantasticus" toujours dans la région Montagne d'Ambre, forme qui est peut-être une espèce distincte ou une sous-espèce, pour le moment celles-ci sont décrites comme "Uroplatus cf"

Liens externes

• Référence TIGR : Uroplatus Duméril, 1806 (en)
• Référence Animal Diversity Web : Uroplatus (en)
• Référence CITES : genre Uroplatus (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)
• Référence NCBI : Uroplatus (en)
• Référence Gekkota : Photographies d'espèces du genre Uroplatus (en)

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