- Un ticket pour l'espace
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Un ticket pour l'espace est un film français réalisé par Éric Lartigau, sorti en 2006.
Sommaire
Synopsis
Pour convaincre les Français de l'intérêt de la recherche spatiale et de ses budgets, un concours est organisé : un jeu de grattage avec des millions de tickets à jouer, dont les deux gagnants obtiendront leur billet pour l'espace. Ils doivent partir pour une station orbitale, avec deux spationautes professionnels et un scientifique.
Naturellement, tout ne va pas se dérouler comme prévu. Un des candidats, qui a triché pour obtenir un billet gagnant, s'avère, une fois dans l'espace, un fou dangereux en quête de vengeance.
Commentaires
Ce film réunit la même équipe que Mais qui a tué Pamela Rose ?, le précédent film d'Éric Lartigau, toujours avec Kad, Olivier et Julien Rappeneau co-scénaristes. Il détourne l'idée d'hommes ordinaires devenant des astronautes en peu de temps (on peut penser à Armageddon par exemple), l'intéressé — le personnage de Kad — étant ici un loser mythomane.
Fiche technique
- Titre : Un ticket pour l'espace
- Réalisation : Éric Lartigau
- Scénario : Kad, Olivier et Julien Rappeneau
- Production : Cyril Colbeau-Justin, Jean-Baptiste Dupont et Hugues Darmois
- Musique : Erwann Kermorvant
- Photographie : Régis Blondeau
- Montage : Reynald Bertrand
- Décors : Sylvie Olivé
- Costumes : Marie-Laure Lasson
- Pays d'origine : France
- Format : Couleurs - 2,35:1 - Dolby numérique - 35 mm
- Genre : Comédie
- Durée : 90 minutes
- Date de sortie : 18 janvier 2006 (Belgique, France)
Distribution
- Kaddour Merad : Stéphane Cardoux
- Olivier Baroux : Colonel Beaulieu
- Marina Foïs : Soizic Le Guilvinec
- Guillaume Canet : Alexandre Yonis/Alexandre Guérin/Bernard Guérin
- André Dussollier : Werburger
- Pierre-François Martin Laval : Poushy
- Frédéric Proust : professeur Rochette
- Martin Jobert : Hugo
- Thierry Frémont : le professeur de théâtre
- Vincent Moscato : le vigile
- Véronique Barrault : l'attachée de presse
- Frédérique Bel : Miss France
- Éric Brats : le médecin
- François Clavier : le directeur de prison
- Emmanuelle Cosso : Valérie Mertens
- Eric Naggar : le ministre
- Judith El Zein : la collègue de Soizic
- Jacques Lafolye : Charlemagne
- Jean-Pierre Lazzerini : Yves Bugier
- Eric Lartigau : le réalisateur (caméo)
Autour du film
- À noter, une petite apparition de l'ancien rugbyman Vincent Moscato dans le rôle d'un vigile, ainsi qu'Enrico Macias qui prête sa voix à l'ordinateur du vaisseau du film.
- Le jeune Martin Jobert a joué dans une publicité pour France Telecom et son visiophone où un gamin fait coucou à sa copine avec sa main sur laquelle est inscrit : « Je t'aime ».
- Thierry Frémont fait une apparition dans le rôle d'un professeur de théâtre caractériel, hurlant à des enfants des références à Stanislavski et Vitez qui leur échappent totalement. Dans Mais qui a tué Pamela Rose ?, il avait joué un personnage finalement supprimé au montage.
- La scène autour d'un Mirage 4000 blanc a été tournée sur un parking du musée de l'air et de l'espace au Bourget.
- Un dindon accidentellement métamorphosé en monstre dans la station orbitale émet un acide qui fait fondre le métal, monstre et acide qui évoquent la créature des Alien ; sa vision aux couleurs déformées évoque également la série des Prédator. Enfin, la séquence où l'animal traque les héros rappelle la scène du T-Rex dans Jurassic Park.
- Eric Lartigau effectue un caméo en interprétant le rôle du réalisateur du film fictif Charlemagne contre les ninjas.
- Notons l'apparition du spationaute Patrick Baudry, qui démonte en un commentaire (« N'importe quoi! ») une explication technique.
- Plusieurs séquences du film sont tournées au siège du Parti communiste français.
- Une référence aux films Fantomas est glissée dans le film : au moment où Alexandre Guérin retire son masque, toutes les personnes du centre de contrôle crient "Fantomas !" et l'on peut entendre la voix de Louis de Funès dire "C'est Fantomas !".
- A plusieurs reprises, des références sont faites à 2001 L'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick, notamment après le décollage, lorsque l'on aperçoit pour la première fois la navette dans l'espace à l'approche de la station orbitale.
- On peut noter le fameux "Mon fils, ma bataille" repris à deux reprises par Kad Mérad.
- De nombreuses autres références se cachent à travers le scénario, le tournage et le montage.
- Le passage en accéléré dans les couloirs menant à la cachette d'Alexandre sur fond de musique trépidante est une référence au générique de " Fight Club".
Lien externe
Catégories :- Film français
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