- Traite de paix et d'amitie americano-algerien
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Traité de paix et d'amitié américano-algérien
Le traité de paix et d'amitié est un traité signé entre les États-Unis et la régence d'Alger le 5 septembre 1795.
Sommaire
Contexte
Suite à l'indépendance des États-Unis en 1776, les navires de commerce américains ne bénéficient plus de la protection des navires de la Royal Navy ce qui leur pose un problème en Méditerranée. Les navires américains se retrouvent alors attaqués par les corsaires de ce que l'Occident appelle alors la Barbarie, correspondant au provinces ottomanes du Maghreb, (actuelle Algérie, Tunisie, Libye). Le Sénat américain décide de proposer un « traité de paix et d'amitié avec les états de Barbarie » dont un avenant sera paraphé le 5 septembre 1795 à Alger puis de nouveau le 3 janvier 1797. Un traité similaire sera signé avec le bey de Tunis.
Le traité est ratifié a l'unanimité par le Sénat début juin puis signé par John Adams, second président américain et parait dans ce qui est le journal officiel américain de l'époque, le Philadelphia Gazette le 17 juin 1797.
L'article 11 de ce traité indique que :« Considérant que le gouvernement des États-Unis n'est en aucun sens fondé sur la religion chrétienne, qu'il n'a aucun caractère hostile aux lois, à la religion ou à la tranquillité des musulmans et que lesdits États-Unis n'ont jamais participé à aucune guerre ni à aucun acte d'hostilité contre quelque nation mahométane que ce soit, les contractants déclarent qu'aucun prétexte relevant d'opinions religieuses ne devra jamais causer une rupture de l'harmonie régnant entre les deux nations ». Cet article 11 fera l'objet de controverses car il n'aurait pas figuré dans l'acte original du traité et la version arabe aurait été différente de la version anglaise. Il a été rédigé par John Barlows, consul général des États-Unis à Alger et adepte des Lumières. Néanmoins, la rédaction de ce traité n'a jamais été remise en cause par le gouvernement américain et sera toujours imprimé par la suite avec cet article 11.
Suites
Article détaillé : Guerre de Tripoli.En 1801, Yusuf Karamanli , le pacha de Tripoli exigea des États-Unis une augmentation de l'impôt que le Gouvernement fédéral des États-Unis payait depuis 1796 pour protéger son commerce de la piraterie. Cette exigence fut repoussée et le dey avec ses alliés de la côte Barbaresque déclarèrent la guerre aux États-Unis le 14 mai 1801[1].
Le président américain Thomas Jefferson envoie alors des navires de l'US Navy qui bombardent en autre les villes de Tripoli et d'Alger et renégocie le traité en 1805.
En avril 2006, la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice offrira à Washington DC une copie de l'original du traité au ministre des Affaires étrangères algérien Mohammed Bedjaoui.Voir aussi
Notes et références
Source
- Article de Géo Histoire, mai 2007 "Quand l'Amérique aimait l'islam..." de Slimane Zeghidour
Lien externe
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