- Azeffoun
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Azeffoun Ajouter une image
Administration Nom algérien أزفون Pays Algérie Région Kabylie Wilaya Tizi Ouzou Daïra Azeffoun Code ONS 1537 Code postal 15315 Culture et démographie Population 16 847 hab. (2008[1]) Densité 133 hab./km2 Géographie Coordonnées Superficie 126,66 km2 Localisation de la commune dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Azeffoun en tifinagh (anciennement Port Gueydon), est une commune, ville cotière de la wilaya de Tizi Ouzou, située à 70 km au nord-est de Tizi Ouzou et à 95 km à l'ouest de Béjaïa.
Sommaire
Géographie
Localisation
La commune d'Azeffoun se situe au nord-ouest de la wilaya de Tizi Ouzou. Elle est délimitée :
- au nord, par mer Méditerranée ;
- à l'est, par la commune d'Aït Chafâa ;
- au sud, par les communes d'Akerrou et d'Aghribs ;
- à l'ouest, par la commune d'Iflissen.
Les villages de la commune
La commune d'Azeffoun est composée de 52 villages[2] :
- Abdèche, Achouba (Ɛcuba), Agouni N'Rihane, Agloulide (Aɣulid), Aït Illoul (At Yillul), Aït N'Eaïm (At Naɛim), Aït Ouandlous (At Wandlus), Aït Rahouna (At Rhuna), Aït Si Yahia Bouada, Aït Si Yahia Oufella, Ateouarzik, Azeffoun (Azeffun), Azib, Azib Sahel
- Bezerka (Bezerka), Boumellal, Boumessaoud
- Cheurfa, Cheurfa Bouada
- El Kelaa (Lqelɛa)
- Gourare
- Iberhoutène (Iberhuten), Idjanatène (Ijanaten), Ighil Amar Ou Yahia, Ighil Laghzer, Ighil Oumala, Ihanouchène (Iḥanucen), Imedexène (Imidiqsen), Imouloukène, Issoumatène (Isumaten)
- Khanis, Keria (Qirya), Khebla
- Lazib Sahel (Laɛzib Saḥel)
- M'Letta (Mlaṭa)
- Oufella, Oumadène
- Taddert, Taguemount Gatache, Taguemount Boudrar (Tagemunt n Wedrar), Taïncert (Taɛinṣert), Tala Dib (Tala Ḥadid), Tazaghart (Tazaɣart), Tazeboudjt n Tiza (Taẓebbujt n Tiza), Tidmimine, Tifezouine (Tifezwin), Tifrest, Timlouka (Timluka), Tiouidiouine, Tizi Ihamziouène
- Yabèche
- Zitouna (Zituna)
Histoire
Du temps des Romains elle s'appelait Ruzasus et était une base militaire très stratégique en raison de sa situation géographique, bordée au nord par la Méditerranée, au sud par des montagnes s'élevant à 500 m d'altitude et à l'est par la région de Béjaïa qui fut au temps de la dynastie des Hammadides une capitale qui a marquée son passage dans l'histoire de l'Algérie.
Construite par les colons français vers le dernier tiers du XIXe siècle, la ville coloniale, baptisée Port-Gueydon, surplombe la mer à partir d'une colline qui descend en perpendiculaire du mont Tamgout. Elle tire son nom de l'amiral Gueydon.
Le port de pêche est la première infrastructure à y voir le jour après l'installation des premiers colons. La commune mixte de Port-Gueydon figurait parmi les plus vastes de la Kabylie du temps de l'administration française. Des dizaines de villages occupaient son espace géographique délimité au sud-est par Ighil Tafraout Jehma et Zekri et au sud–ouest par les villages d'Abizar et de Timizart N'sidi Mansour. Elle sert de jonction entre les deux Kabylies : Béjaïa n'étant qu'à 83 kilomètres de la limite est de la daïra d'Azeffoun.
La présence de l'homme sur le territoire remonte à la préhistoire comme en témoigne les dolmens découverts dans le village d'Aït-Rehouna. Les romains prirent pied dans la région à l'époque de l'invasion de l'Afrique du Nord. Ils établirent un municipe — centre important – qu'ils nommèrent Ruzasus. Le choix de l'emplacement est fidèle à la stratégie militaire de Césars. Ruzazus est construit au sommet de la montagne avec une vue imprenable sur la mer et les vallées environnantes.
Les vestiges sont de nos jours visibles qui témoignent d'un passé prestigieux : les thermes, les silos à grain, les murs d'enceinte. Un grand nombre d'objets remontent à la surface ici et là au gré des fouilles impromptues entreprises par les habitants autochtones lors de travaux divers : labours, construction de maisons, etc. Faute d'un sauvetage du site archéologique par les autorités, c'est sur les ruines de Ruzasus que sera construit le village kabyle de Thaddart Ouzzefoun, il y a de cela quelques siècles. Il n'est pas rare de rencontrer des traces vivaces de la présence romaine en visitant une vieille maison de style kabyle ou une villa en béton.
Toponymie
Le nom d'Azeffoun provient du mot phénicien Rusazus. Rush signifiant « cap » en phénicien[3][réf. à confirmer] .
Économie
personnalités liées à la commune
- M'hamed Issiakhem, peintre, y est né en 1928.
- Bachir Hadj Ali, poète et politicien, dont la famille est originaire de la commune.
- Mohamed Fellag, humoriste et écrivain, y est né en 1950.
- Tahar Djaout, écrivain, poète et journaliste, y est né en 1954.
- Mohamed Hilmi, cinéaste, acteur, humoriste et chansonnier, y est né en 1931.
Notes et références
- Evolution intercensitaire de la population sur le site de la wilaya de Tizi Ouzou. Consulté le 25/02/2011
- Journal officiel de la République Algérienne, 19 décembre 1984. Décret n° 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes. Wilaya de Tizi Ouzou, p. 1504 à 1510.
- Alger, Algérie : documents algériens Série culturelle : toponymie La toponymie de l'Algérie
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune de la wilaya de Tizi Ouzou
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