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Autoroute française A24
Pour les articles homonymes, voir A24.L'autoroute française A24 (dont le nom a un temps désigné l'actuelle A34 Reims-Charleville-Mézières) est un projet de liaison autoroutière entre Amiens, Lille et la Belgique. En 2000, sa mise en service devait avoir lieu entre 2008 et 2015. Depuis le Grenelle de l'Environnement », fin 2007, le projet est devenu sujet à discussion.
Sommaire
Le projet
Cette liaison de 140 km (dont 20 km en Belgique) coûtant plus de 1,3 milliard d'euros (estimation 2007) prétend répondre prioritairement aux trois objectifs suivants :
- constituer une capacité de transport complémentaire de celle du réseau autoroutier existant dans les régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie, et offrir un itinéraire alternatif à l’autoroute A1 en améliorant le maillage du réseau ;
- placer Amiens et la Picardie sur un nouvel axe d’échange et offrir à Lille et au Nord-Pas-de-Calais une nouvelle ouverture sur l'ouest de la France
- Offrir un bon niveau de service propre à réduire l’insécurité routière.
Ce projet est l'objet de controverses entre partisans et opposants d'un tel axe. Les premiers arguant de son utilité en tant qu'axe de déchargement de l'A1, les seconds mettant en cause son impact écologique et l'alternative de ferroutage.
Surtout, le projet paraît moins stratégique que la mise en 2 x 2 voies de la RN2 reliant Paris à Mons (Belgique). La RN2 constitue en effet un barreau parallèle à l'A1 et pourrait désengorger efficacement son trafic. Des travaux d'aménagements entre Maubeuge et Laon, attendus depuis 30 ans par la population, suffiraient pour finaliser un axe à double voies entre l'Ile de France et la Belgique. Ce projet permettrait de désenclaver l'Avesnois, la Thiérache, oubliés des schémas de développement routier et de donner un nouveau souffle à ces territoires qui ont besoin crucial d'améliorer leur attractivité économique.
Le dossier peut être abordé de deux manières, soit d'un point de vue stratégique des transports, soit d'un point de vue pratique. De ce dernier point de vue, le projet comporte une sorte de virus insoluble : le tronçon final en Belgique, soit 20km pour établir la connexion avec le réseau autoroutier belge (côté ouest de Lille donc région flamande). Les autorités régionales flamandes (Courtrai) considèrent que les embouteillages de l'A1 ne sont pas leur problème et refusent de consommer chez elles du gisement foncier pour le tronçon final sans lequel le projet n'a aucun sens. Pour ce qui est de financer un tronçon belge, c'est non également[1].
A noter également que le projet de l'A 24 va engorger encore plus la métropole lilloise alors que la RN2 permettrait d'absorber un trafic routier important et de participer à un rééquilibrage des infrastructures routières rapide entre l'Ile de France et la Belgique.
Sorties
Lieux sensibles
Opposition au projet des habitants des Collines de l'Artois. Dans une moindre mesure, les alentours de la Forêt de Lucheux.
Notes
Voir aussi
Liens externes
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