- Systèmes de garantie participatifs
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Système de garantie participatif
Les systèmes de garantie participatifs ou SGP regroupent des organisations et des fonctionnements qui unissent leurs efforts pour offrir aux consommateurs ou usagers une forme alternative de garantie.
Sommaire
Histoire
Cette approche est liée à celle de l'altermondialisation et du développement d'écosociolabels tels que FSC ou MSC qui incluent dans leur conseil d'administration et mode de fonctionnement et de décision un collège d'ONG, d'environnementalistes, représentants de la spère sociale et citoyenne (pour 1/3 de leur composition), avec une forte volonté de transparence.
Constatant qu'un certain nombre de labels environnementaux commerciaux et dits de « qualité » n'étaient que partiel dans la liste des critères garantis, et qu'ils sont souvent peu transparents, et basés sur des chartes ou des recommandations, manquant de ce fait de crédibilité et d'utilité, des acteurs ONG, certificateurs ont envisagé d'ouvrir le processus de garantie au contrôle citoyen. Ce contrôle n'est pas exclusif des procédures existantes (écocertification, démarche qualité, label de qualité), mais offre une garantie supplémentaire et permet au citoyen de ne plus être face à une entité abstraite lorsqu'il veut vérifier que les produits correspondent bien à ses attentes ou à ce qu'en disent les étiquettes et/ou publicités.Contenu
L'objectif est d'améliorer la qualité des produits, en visant une qualité totale, incluant les qualités organoleptiques et sanitaires des produits, mais aussi et plus largement le respect des principes du développement soutenable, la cohérences écologique, sociale et économique du processus de production (voire de distribution et de recyclage des déchets) dans le respect de l’homme et de la nature.
Cette approche vise aussi la relocalisation de l’économie, pour restaurer les emplois locaux et limiter le gaspillage lié aux transports distants.
Elle s'appuie toujours sur l’implication des citoyens dans la garantie.
Pour ce faire, les SGP reconnaissent quelques principes fondamentaux :
- La transparence,
- la participation
- l’intégrité des acteurs et de leurs moyens de vivre, professionnels ou non (aspects éthiques),
- le maintien des savoirs et savoir-faire locaux,
- des processus d’apprentissage (éventuellement collaboratifs) et d’organisation horizontale.
En France
Un appel a été lancé en 2008 par divers acteurs[1], en faveur de l'application de cette approche, par exemple pour les domaines du textile écologique, de l’écoconstruction et des transactions commerciales, "qui soient justes partout dans le monde, de façon à garantir la souveraineté des peuples pour les besoins essentiels de l’être humain[2]".
Voir aussi
Bibliographie
Liens internes
Liens externes
- Page de Minga sur son SGP
- page de N&P sur les SGP
- Page de Politis (sur d'éventuels freins au SGP dans le domaine du commerce équitable)
Notes et références
- ↑ Fédération Nature & Progrès (N&P), Minga créée en 1999 dans le domaine du Commerce équitable, SABD (Syndicat d’Agriculture Bio-dynamique, est créé en 1973), Alliance Provence qui soutient l'agriculture paysanne et les AMAP, Le Syndicat S.I.M.P.L.E.S. (créé en 1982, regroupant des producteurs-cueilleurs de plantes médicinales aromatiques, alimentaires, cosmétiques et tinctoriales, l’A.T.E.L.I.E.R.(Association Textile Européenne de Liaison, d’Innovation, d’Echange et de Recherche, crée en 1989), le RESEAU Ecobâtir, ARESO - Association Régionale des Éco-constructeurs du Sud-Ouest
- ↑ communiqué Nature & progrès du 11 février 2008
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