Syndrome d'Asherman

Syndrome d'Asherman
image hystérosalpingographique.
image échographique.
image hystéroscopique.

Le syndrome d'Asherman est une maladie utérine acquise, caractérisée par la formation d'adhérences (tissu de cicatrisation) dans l'utérus.

Sommaire

Causes

La cavité de lutérus est tapissé par de lendomètre. Lendomètre est un tissu composé de deux couches, la couche fonctionnelle est éliminée pendant les règles et la couche basale est nécessaire pour régénérer la couche fonctionnelle. Un traumatisme sur la couche basale, typiquement par un curetage (dilatation-curetage) réalisé après une fausse couche, un accouchement ou un avortement peut entraîner le développement de cicatrices intra utérines qui aboutissent à créer des adhérences ou synechies qui peuvent obturer la cavité à des degrés de gravité variables.

Le cas extrême est la cicatrisation et locclusion de la cavité entière. Même avec des cicatrices peu répandues, lendomètre peut ne plus répondre à linduction des œstrogènes et se met « au repos ». Très souvent, les patientes observent des troubles des règles, caractérisés par un changement dans limportance et la durée des règles (aménorrhée, hypoménorrhée ou oligoménorrhée) et peuvent devenir stériles. Les troubles des règles sont souvent, mais pas toujours, corrélés au degré de gravité des adhérences. Les adhérences qui se trouvent au niveau du col ou de la partie inférieure de lutérus peuvent bloquer lélimination des règles si la cavité utérine est peu ou pas atteinte. Les douleurs pendant lovulation ou la période des règles, ou période présumée des règles, sont aussi fréquentes et peuvent être attribuées à ce blocage.

Le syndrome dAsherman se développe le plus fréquemment après un curetage réalisé sur un utérus gravide (récemment porteur dune grossesse), après une fausse couche soit manquée ou incomplète pour éliminer les produits de conception retenus, une naissance pour éliminer le placenta retenu, ou un avortement. Comme la même méthode est utilisée pour ces trois situations, le syndrome peut se déclencher dans chacune des circonstances. Il atteint les femmes de tous âges et de toutes races car il ny aucune prédisposition génétique. Dans une étude menée sur 1 900 patientes souffrant du syndrome dAsherman, plus de 90% des cas étaient dus à des curetages pratiqués après des grossesse[1]. On estime que 5% des curetages provoquent ce syndrome. Dautres, plus prudents, parlent de 1%. 25% des curetages pratiqués entre 1 et 4 semaines après un accouchement engendrent le syndrome dAsherman[2],[3],[4] et également 30,9% des curetages pratiqués pour des avortements spontanés et 6.4% des curetages pratiqués pour des fausses couches incomplètes engendrent les syndrome dAsherman[5]. Dans le cas davortements spontanés, le délai entre la mort fœtale et le curetage accroît les risques dadhérences à plus de 30.9%[1],[6]. Le risque de développer un syndrome dAsherman s'accroît aussi avec le nombre de curetages pratiqués, une étude démontre que le risque est de 16% après un, de 32% après 3 curetages ou plus[7].

Selon le degré de gravité, le syndrome dAsherman peut conduire à la stérilité, à des fausses couches à répétition, à des douleurs dues aux règles qui ne peuvent sécouler et à des grossesses à très haut risque[8] (voir le sous-titre pronostic). Il est aussi suggéré que le syndrome dAsherman non traité, quand les adhérences bloquent les règles qui sont refoulées dans labdomen, peut conduire au développement de lendométriose[4].

Le syndrome dAsherman peut aussi être développé après dautres types de chirurgie comme les césariennes[1],[9], lenlèvement de fibromes (myomectomie) ou dautres causes comme les dispositifs intra utérins (DIU), irradiation pelvienne, schistosomiase[10] et tuberculose génitale[11]. Lendométrite chronique due à la tuberculose génitale est une cause significative dadhérences intra utérines (AIU) dans les pays en voie de développement, et résultent souvent en l'obstruction complète de la cavité utérine ce qui est difficile à traiter[12].

Des cas de syndromes dAsherman induits par lablation de lendomètre volontaire chez les femmes souffrant de saignements abondants (métrorragies) ont également déjà été rapportés. Cette chirurgie est une alternative à l'hystérectomie pour le traitement des métrorragies.

Incidence

Il est estimé que ce syndrome affecte 1,5 % des femmes qui subissent une HSG[13] entre 5% et 39% des femmes souffrant de fausses couches à répétition[14],[15],[16] et jusquà 40% des patientes qui ont eu un curetage pour des retentions de produits de conception[17]. La vraie prévalence des syndromes dAsherman nest pas connue car nombreux sont les médecins qui nen connaissent pas les symptômes et passent à côté de son diagnostic. Si le degré de conscience des médecins sur ce phénomène augmentait, cela révélerait sûrement une fréquence plus élevée que celle précédemment rapportée.

Diagnostic

Une aménorrhée avec un historique de curetage pratiqué après une grossesse est typique. Lhystéroscopie est la méthode idéale pour poser un diagnostic[8]. Les images obtenues par hystérosonographies ou par hystérosalpingographie révèlent létendue des cicatrices et adhérences (synéchies). Léchographie seule nest pas une méthode fiable pour le diagnostic du syndrome dAsherman. Les analyses hormonales montrent souvent des taux normaux compatibles avec les fonctions reproductrices, ce qui élimine la possibilité des troubles menstruels dus aux dérèglements hormonaux.

Traitement

La fertilité peut se restaurer en enlevant les synéchies. Lhystéroscopie opératoire est utile pour visualiser les adhérences, inspecter la cavité utérine et éliminer les tissus cicatriciels. Dans les cas les plus sévères, la laparoscopie est utilisée conjointement comme mesure de prévention pour éviter la perforation utérine. Les micros-ciseaux sont généralement utilisés pour couper les adhérences. Lélectrochirurgie nest pas recommandée par certains (March, 1996) à cause du possibilité dendommage permanente de lendomètre et labsence davantages sur dautres méthodes. Mais dautres qui utilisent le system Versapoint constatent de bons résultats et souligne quil élimine la nécessité de dilatation cervicale, et donc enlève la risque dincompétence cervicale pendant la grossesse[18]. Parfois, une sonde (à Foley ou Cook) sont mises en place dans lutérus entre 1 et 3 semaines pour maintenir les parois séparées pendant la phase de cicatrisation pour éviter les récidives de formation de synéchies. Un traitement œstroprogestatif est généralement prescrit après une opération pour stimuler la croissance de lendomètre et également éviter que les parois de lutérus se recollent. Plus détudes prospectives, randomisées, contrôlées seraient nécessaires pour évaluer quel traitement apporte les meilleurs résultats. Les examens de suivi post chirurgie (HSG, hystéroscopie ou SHG) sont indispensables pour sassurer que les synéchies nont pas reformé. Plusieurs opérations complémentaires successives peuvent parfois être nécessaires pour restaurer une cavité utérine normale. Daprès une étude récente sur 61 patientes, le taux de récidives de synéchies est de 27.9% et jusquà 41.9% dans les cas sévères[19]. Une autre étude montre que les synéchies réapparaissent dans 50% des cas de grave syndrome dAsherman et dans 21.6% des cas modérés[8]. Par contre, les adhérences légères nont pas tendance de se reformer.

Pronostic

Létendue des cicatrices est le point critique. Les petites synéchies sont souvent traitées avec succès. Une obturation étendue de la cavité utérine ou le blocage des ouvertures des trompes Fallopians (ostium) peuvent nécessiter plusieurs interventions ou même être incurable. Dans ce cas, les FIV ou ladoption peuvent être proposées.

Les patientes qui parviennent à tomber enceinte après une correction de syndrome dAsherman peuvent avoir un risque important de mauvaise insertion placentaire, avec notamment des risques de placenta accreta[18], lorsque le placenta simplante dans lutérus plus profondément quil ne le faudrait, ce qui induit des complications au moment de la délivrance. Des accouchements prématurés[20], des fausses couches du 2e trimestre[21], des ruptures utérines[22] sont aussi des complications rapportées. À cause des dilatations répétées, une incompétence du col est aussi possible[21], c'est-à-dire quil ne supporte pas le poids du fœtus, la pression peut conduire à la rupture des membranes (perte des eaux) laccouchement est donc prématuré. Le cerclage est un anneau qui peut être mis en place pour aider le col à rester fermé et éviter cela.

Le taux de grossesses après une cure de synéchie est de 60% environ, et le taux de naissances viables est de 38,9% selon une étude[23]. Le taux de succès est lié à la sévérité des synéchies avec 93%, 78% et 57% de grossesses après traitement dun léger, modéré ou sévère syndrome dAsherman aboutissant respectivement à 81%, 66% et 32% de naissances viables[8].

Lage est également un facteur déterminant pour les résultats sur la fertilité après un syndrome dAsherman. Pour les femmes de moins de 35 ans traitées pour de sévères synéchies, le taux de grossesses est de 66,6 % comparé à 23,5 % chez les femmes de plus de 35 ans[18].

Prévention

Un syndrome dAsherman nest pas forcément causé par un curetage « très agressif », mais par le fait que lintervention se fait à laveugle et que lendomètre est un tissu fragile. Les alternatives médicamenteuses au curetage pour lévacuation de produits de conception ou de rétentions placentaires existent, comme le misoprostol, le methotrexate et le mifepristone. Des études montrent que ces méthodes sont moins invasives, moins chères, souvent presque aussi efficaces et plus sûres et constituent une alternative acceptable dans la plupart des situations[24],[25]. Il a été suggéré dès 1993[26] que lincidence des synéchies est plus faible dans les évacuations médicales (misoprostol) de lutérus car elles évitent lutilisation dinstruments dans lutérus. Jusquici, une étude atteste cette remarque et démontre que aucun des femmes traitées au misoprostol pour les fausses couches incomplètes nont développées de synéchies, contre 7,7 % qui lont développées après avoir subi un curetage[27]. Lavantage du misoprostol est quil peut être utilisé pour lévacuation utérine après une fausse couche mais aussi après un accouchement, pour une rétention de placenta ou une hémorragie. Alternativement, un curetage peut être fait sous contrôle échographique et non pas à laveugle. Ceci permet au chirurgien de gratter lendomètre il y a du tissu retenu qui doit être éliminé, en évitant ainsi de gratter à laveugle toute la cavité en risquant de labîmer.

Un monitoring précoce pour identifier rapidement une fausse couche peut prévenir le développement, ou le cas échéant, la récidive dun syndrome dAsherman car les synéchies apparaissent dautant plus facilement que le curetage est réalisé tardivement après la mort fœtale[1]. Ainsi, évacuer rapidement lutérus après une mort in utero peut prévenir la formation dadhérences intra utérines.

Lutilisation dune hystéroscopie au lieu dun curetage pour lévacuation de produits de conception ou dune rétention de placenta est une alternative (Goldenberg et al, 1997), mais qui peut se révéler inefficace en cas de présence importante de tissus. Une hystéroscopie requiert une expertise et nest pas pratiquée en routine car cest une méthode peu répandue.

Il ny a pas de données qui permettent de dire quune technique de curetage par aspiration engendre moins de syndrome dAsherman quune technique avec une curette. Un article récent décrit 3 cas de femmes ayant développé des synéchies après un curetage manuel aspiratif[28].

Histoire

Il a été décrit pour la première fois en 1894 par Heinrich Fritsch (Fritsch, 1894) )[29] puis plus précisément par le gynécologue Joseph Asherman en 1948[30]. Il est aussi connu sous le nom de syndrome de Fritsch ou de Fritsh-Asherman.

Séries télé parlant du syndrome dAsherman

  • Dans Cold Feet, Rachel Bradley (jouée par Helen Baxendale) apprend quelle a développé un syndrome dAsherman après un avortement.
  • Dans The Return of Jezebel James Sarah Thompkins (jouée par Parker Posey, vue dans Superman Returns découvre quelle est stérile à cause dun syndrome dAsherman.

Références

  1. a, b, c et d Schenker JG, Margalioth EJ., « Intra-uterine adhesions: an updated appraisal », dans Fertility Sterility, vol. 37, no 5, 1982, p. 593610 [lien PMID] .
  2. Parent B, Barbot J, Dubuisson JB. Uterine synechiae (in French). Encyl Med Chir Gynecol 1988; 140A (Suppl): 10-12.
  3. Rochet Y, Dargent D, Bremond A, Priou G, Rudigoz RC, « The obstetrical outcome of women with surgically treated uterine synechiae (in French) », dans J Gynecol Obstet Biol Reprod, vol. 8, no 8, 1979, p. 723726 [lien PMID] .
  4. a et b Buttram UC, Turati G., « Uterine synechiae: variation in severity and some conditions which may be conductive to severe adhesions », dans Int J Fertil, vol. 22, no 2, 1977, p. 98103 [lien PMID] .
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  8. a, b, c et d Valle RF, and Sciarra JJ, « Intrauterine adhesions: Hystreoscopic diagnosis, classification, treatment and reproductive outcome », dans . Am J Obstet, vol. 158, no 6Pt1, 1988, p. 14591470 [lien PMID] 
  9. Rochet Y, Dargent D, Bremond A, Priou G, Rudigoz RC, « The obstetrical outcome of women with surgically treated uterine synechiae (in French) », dans J Gynecol Obstet Biol Reprod, vol. 8, no 8, 1979, p. 723726. [lien PMID] 
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  29. >(en) Notice biographique sur le site anglophone « Who Named It? » Fritsch H, Ein Fall von volligem Schwaund der Gebormutterhohle nach Auskratzung. Zentralbl Gynaekol 1894; 18:1337-1342.
  30. Asherman JG., « Traumatic intra-uterine adhesions », dans J Obstet Gynaecol Br Em, vol. 55, no 2, 1948., p. 230. 

Voir aussi

Lien externe


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