- Syndicat national des écoles
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Syndicat national des écoles Contexte général Zone d’influence France Fiche d’identité Fondation 24 septembre 1962 Siège central 4 rue de Trévise
75009 ParisPrésident(e) Claude Halter Affiliation
européenneConfédération Européenne des Syndicats Indépendants (CESI) Membres 8 000 adhérents (2004-2005) Slogan Nos idées font école Site web Site national modifier Le syndicat national des écoles (SNE) est un syndicat d'enseignants du premier degré, affilié à la Confédération syndicale de l'éducation nationale (CSEN).
Sommaire
Histoire
Créé le 24 septembre 1962 par d’anciens militants du SNI qui reprochaient à leur syndicat des positions politiques partisanes, le SNE s’est d’abord appelé USNEF (Union Syndicale Nationale des Enseignants de France) et s’est affilié à la Confédération Générale des Cadres par le biais de la Fédération Française des Cadres de la Fonction Publique. En 1973 il a fusionné avec le Syndicat Général de l'enseignement public formé en 1970, puis le 4 juin 1986 avec le SNADE (Syndicat National Autonome des Directeurs d’École) constitué officiellement en 1981. Fin 1982, il quitte la Fédération Française des Cadres de la Fonction Publique. En 1986, l’ USNEF-SNADE adhère à la CSEN. En 1987, à la suite de la création du statut des Maîtres Directeurs, sont créées des Commissions Consultatives Paritaire Académiques et Départementales (CCPA et CCPD). L’ USNEF-SNADE présente des listes dans pratiquement toutes les académies. En 1989, il prend son nom actuel. En juillet 1990, il quitte la CSEN, et adhère à la Confédération Française de l’Encadrement (CFE-CGC), malgré des positions divergentes notamment sur l’école privée ou sur l’alignement des retraites des fonctionnaires sur celles du secteur privé. En conséquence, son Congrès extraordinaire du 22 mars 1999 décide un retour à la CSEN par 95% des suffrages. Pour les élections professionnelles d’octobre 2011, la CSEN, dont le SNE est le syndicat du 1er degré, a signé le 24 mars 2011 un protocole d’alliance électorale avec la FAEN et le SCENRAC/CFTC. Ils présentent alors des listes communes, dénommées « Union pour l’École républicaine » au comité technique ministériel et aux comités techniques de proximité. N'ayant pas atteint le nombre de voix nécessaire, les syndicats de la CSEN sont privés de représentativité.
Revendications du SNE
Le SNE-CSEN dit refuser "tout engagement partisan, idéologique, politique ou religieux." Pour le SNE-CSEN "l’école doit être un lieu de transmission des savoirs, les programmes doivent être recentrés sur les apprentissages fondamentaux. Aucun élève ne doit quitter le CM2 sans savoir lire, écrire, parler et compter. Il revendique un statut pour les directeurs d'école et l'autonomie des établissement[1], l'amélioration des conditions de travail des enseignants du 1er degré, il dénonce la « smicardisation » des traitements, et la suppression massive des postes d’enseignants, il défend la semaine de 4 jours. Le SNE/CSEN lutte pour :
- la reconquête d'un climat de sérénité dans les écoles
- le rétablissement d'une saine autorité du Conseil des Maîtres,
- l'obligation de respect dû aux enseignants par toute la communauté éducative, leur hiérarchie, les parents, les élèves, les municipalités, les associations, clubs...
- la nécessité de développer une communication entre la hiérarchie et les enseignants visant à mieux comprendre présenter les orientations et les projets et les réformes du ministère tout comme le fonctionnement interne de l’administration.
Polémique autour de l'indépendance politique du SNE
Le SNE se présente comme indépendant des partis politiques.
Le SNE est ainsi favorable à l’autonomie des écoles et à un véritable statut pour le directeur.
En 2010 Jean-Claude Halter a été invité en tant que Président du SNE-CSEN à une cession de travail de l' UMP ( voir la vidéo), il y a défendu le statut de directeur, élément de base à l'autonomie des établissement. Sollicité pour un entretien au Cri du contribuable, Jean-Claude Halter a défendu les positions du SNE/CSEN, déclarant entre autres qu’il n'était "pas hostile au principe du service minimum" dans les écoles en argumentant que lorsqu'une grève est observée par 50 % des enseignants , cela signifie que 50 % ne la font pas et sont donc obligés d’accueillir les élèves des « grévistes » ! Concernant les RASED, il expliquait alors fin 2008 qu'ils ne disparaîtraient pas mais seraient remaniés pour être "plus efficace"...
Représentativité
Pour les élections professionnelles de 2011, la CSEN, confédération à laquelle appartient le SNE s'est alliée avec la FAEN et le SCENRAC/CFTC pour présenter des listes, communes aux différents Comités Techniques sous l’appellation : Union pour l’École Républicaine. Des responsables nationaux et départementaux n'ont pas accepté ces alliances et ont rejoint Force Ouvrière. Avec 4,72% aux élections au CTM (résultats officiels au 21 octobre 2011), l'UER n'obtient pas de siège. En CAPN, le SNE-CSEN, allié au SNEP n'a recueilli que 1,26% des voix.
Organisation
Le SNE est organisé en sections départementales. La direction nationale est formée d'un président, Jean-Claude HALTER, de 6 secrétaires généraux et de 5 secrétaires nationaux. Elle édite une publication La Voix de l’École.
Liens internes
Liens externes
Sites départementaux accessibles depuis le site national
Notes et références
Catégories :- Fédération générale autonome des fonctionnaires
- Syndicat enseignant français
- Organisme fondé en 1962
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