- Société Alsacienne de Constructions Mécaniques
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Société alsacienne de constructions mécaniques
La Société alsacienne de constructions mécaniques dont le siège social est à Mulhouse a produit des locomotives. Mais par le passé, la SACM a fabriqué, la première pile atomique à Marcoule, des machines textiles ; pour filatures cotton et laine, des metiers à tisser, des machines à imprimer tissus et papier, des moteurs diesel, des chaudières, du matériel pour ; levage, pesage et signalisation, du matériel de mines, des cables à Clichy, des téléscripteurs, et des armes et des groupes électrogènes.
Sommaire
Histoire
Production de locomotives à vapeur
En 1839, André Koechlin, après avoir produit des machines textiles depuis 1826, ouvre un atelier de construction de locomotive à Mulhouse. Ces affaires se développent rapidement et l'entreprise Koechlin fusionne avec les « Ateliers de Graffenstaden » pour créer l'Elsaessische Maschinenbau-Gesellschaft Grafenstaden (EMBG).
En 1871, l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne, entraîne le repli d'une partie de la production à Belfort et la création de la Société Alsacienne de constructions mécaniques (SACM). La production des locomotives s'effectue sur deux sites, Graffenstaden et Mulhouse pour la production allemande, et Belfort pour la production française. Pour les modèles exportés, il en va de même, suivant l'origine de la commande.
Après la première guerre mondiale, les usines de Mulhouse et Graffenstaden sont reconverties pour la production française de locomotives à vapeur, et l'usine de Belfort se spécialise dans la construction de locomotives électriques.
En 1940, l'Alsace et la Lorraine sont annexées au Reich Allemand, la production de locomotives pour l'Allemagne type 150 BR 44 et 52 commence.
Production de locomotives électriques
A partir de 1893, la traction électrique ferroviaire commence à prendre un certain essor, l'Américain General Electric s'associe à la Compagnie française Thomson-Houston.
En 1928, Thomson-Houston fusionne avec une partie de la SACM pour former une nouvelle entreprise. Ce sera Als.thom, dénommée ensuite Alsthom, correspondant à la contraction d'ALSacienne-THOMson. Les activités sont alors séparées entre les firmes SACM et Alsthom.
Évolution de l'établissement
L'usine de Mulhouse connait des grèves en 1936, ensuite la fonderie mécanisée est délocalisée à Masevaux et le bâtiment reconverti en magasins et atelier de découpe.
En 1966, l'entreprise devient filiale de la Société Hispano-Alsacienne de Constructions Mécaniques (SHACM), puis de la Société Alsacienne de Participations Industrielles (ALSPI).
En 1982, la SACM filialise son département de construction de machines textiles en dissociant les branches de construction de moteurs (SACM-M) et de machines textiles (SACM-T), La SACM-T ferme ses portes en août 1986.
Après sa fusion-absorption avec les filiales, de la Société Surgérienne de Construction Mécanique (SSCM), et les bureaux d'études et sociétés commerciales BUDI et GROSSO, la SACM devient en 1989 SACM-DIESEL, filiale, à parité de parts dans le capital, des sociétés ALSPI et Wärtsilä Diesel, premier constructeur mondial de gros moteurs industriels diesel et gaz.
En 1993, l'entreprise change de raison sociale en devenant Wärtsilä SACM Diesel, le groupe finlandais « Wärtsilä Diesel » prenant le contrôle total de l'entreprise mulhousienne. Le secteur Diesel étant fermé à la fin des années 1990.
Depuis la fin des activités, les friches ont été réhabilitées en une extension de l'Université de Haute-Alsace.[1]
Alcatel : Alsacienne de constructions atomiques, de télécommunications et d'électronique résulte en effet de la fusion de la Compagnie industrielle de téléphone (CIT), filiale de la CGE (Compagnie générale d'électricité) du département ENTE (Énergie nucléaire télécommunications et électronique) de la SACM. Cette fusion donne naissance à la société CIT-Alcatel. Ce n'est qu'ensuite que la société mère, la CGE, prit le nom de ses filiales, Alcatel - Alsthom, avant de se séparer d'Alsthom et devenir Alcatel.
Les Moteurs Diesels
Les Moteurs Diesel construits à Mulhouse, ont été vendu dans le monde entier principalement comme:
- propulsion de bateau,
- de locomotives et autorails
- pour actionner des groupes électrogènes.
Les plus puissants, turbo-compressés, developpaient plusieurs milliers de chevaux.
Le moteurs étaient souvent réalisés sur commande, avec de nombreuses spécificités, dont leur couleur !- Démarrage électrique ou à air comprimé.
- Turbo-Comprimés ou non, Intercooler ou non.
- Montée en charge ultra rapide pour des groupe de secours de centrales nucléaire et hôpitaux.
- Alimentation mixtes Gaz naturel/Diesel
3 Gammes étaient proposées
- MGO (MAREP Grosshans Ollier) 175 mm d'alésage. de 6 à 16 cylindres.
- AGO (Alsacienne Grosshans Ollier) de 195 mm d'alésage de 12 à 16 cylindres.
- AGO (Alsacienne Grosshans Ollier) de 240 mm d'alésage. de 12 à 20 cylindres.
Des études ont été menées avec l'Université de Haute-Alsace pour moderniser les moteurs, en particulier de faire fonctionner les soupapes par commande électronique.
Une turbine fonctionnant au gazole a aussi été à l'étude et un prototype réalisé.Sources
Notes et références
- ↑ Mulhouse veut reconquérir ses friches industrielles, Grégoire Allix, Le Monde, 17 novembre 2007
Bibliographie
- Michèle Merger, Les entreprises et leurs réseaux, Presses Paris Sorbonne, 1998 (ISBN 9782840501220) lien Google livres.
- Marie-Claire Vitoux, SACM, Quelle belle histoire ! : De la Fonderie à l'Université, Mulhouse, 1826-2007, La Nuée bleue, 2007 (ISBN 9782716507233)
Annexes
Articles connexes
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