Simard (Saône-et-Loire)

Simard (Saône-et-Loire)
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46° 43′ 19″ N 5° 10′ 54″ E / 46.7219444444, 5.18166666667

Simard
Image illustrative de l'article Simard (Saône-et-Loire)
Administration
Pays France
Région Bourgogne
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Louhans
Canton Montret
Code commune 71523
Code postal 71330
Maire
Mandat en cours
Jean-Marc Aberlenc
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Montret
Démographie
Population 1 081 hab. (2007)
Densité 49 hab./km²
Géographie
Coordonnées 46° 43′ 19″ Nord
       5° 10′ 54″ Est
/ 46.7219444444, 5.18166666667
Altitudes mini. 187 m — maxi. 212 m
Superficie 22,12 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Simard est une commune française, située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne.

Sommaire

Géographie

Commune bressane située sur la RD 996, à 10 km de Louhans et 30 km de Chalon-sur-Saône.

Communes limitrophes

Histoire

Les origines du village de Simard ne sont pas à relier au passé de la famille "Symard" ou "De Symard", elle-même originaire du bailliage de Baume en Franche-Comté. Cette famille s'est éteinte durant la révolution. On retrouve le toponyme "Symard" en 1299 dans les titres anciens (SIG-MAR d'origine germanique "sig" désignant la force, la victoire en allemand "siegen") Les deux blasons illustrant les documents de la commune sont ceux "De Thesut" et "Gagne de Perrigny", deux familles ayant eu leur fief au XIIIe siècle

Existence probable d'un cimetière burgonde au lieu-dit "les Arsières"

SIMARD a été "chef-lieu de canton" jusqu'en 1801 avant de dépendre de celui de MONTRET. En 1374, Simard était un arrière-fief de la Baronnie de Mervans. En 1767, on l'avait jugé de droit écrit. En outre, la paroisse simardine, sous le vocable de Saint-Pierre, dépendait autrefois de l'Archiprêtré de Branges.

SEIGNEURS, FIEFS et ARRIERES-FIEFS :

Principaux Seigneurs  : 1475 : Antoine PAISSEAUD ; 1476 : Jean de RUPT ; 1512 : Jean de LONGWIC ; 1514 : Jean de RUPT ; 1527 : Philippe CHABOT marié à Françoise de LONGWIC ; 1532 : Tristan SIMON ; 18 juin 1535 : Adrien BOUTON fils ; 1548 : Tristan SYMON ; 1570 : Jacques de SIMON ; 1618 : Jacques de DURETAL ; Puis Louis de LORRAIN, Grand Ecuyer de France ; 9 août 1667 : Charles-Bénigne de THESUT, cette famille a pris son nom du fief de THESUT au Mont SAINT-VINCENT, elle avait pour armes "d'or à la bande de gueules chargée de trois sautoirs d'or" ; 1683 : Claude-Bénigne de THEZUT (il aurait affranchi SIMARD ) ; 1702 : Jean de THESUT ; 1714 : Jeanne de GRIVALOIS, veuve de Jean de THESUT ; 1728 : Philibert Bernard GAGNE DE PERRIGNY marié à Jeanne-Marie de THEZUT cette famille portait les armes suivantes "d'azur à trois molettes d'éperon colletées d'or", Jeanne-Marie de THEZUT fonda un lit pour les pauvres de SIMARD à l'Hôpital de Louhans en 1764 et fut aussi la bienfaitrice de l'église de SIMARD ; Puis Philiberte-Thérèse GUYET, Comtesse de Louhans ; 1759 : Philibert-Bernard GAGNE DE PERRIGNY ; 1783 : Antoine-Jean GAGNE ; 1789 : Bénigne LEGOUX DE SAINT SEINE, Comte de Louhans ; A la veille de la Révolution française, il existait encore une justice dite de " SIMARD-BESSANDREY-QUAIN et dépendances" qui fonctionnait grâce à un juge et à un procureur d'office. Parmi les Fiefs et arrière-fiefs : LE MEIX ALONGLET, LE MEIX, BESSANDREY, LA VERNOTTE : en 1681, Vlaude VITTE possédait des fonds au lieu-dit La Vernotte rière la directe de Simard.

Plus près de nous, le village a connu des moments douloureux et plus précisément le 23 août 1944. Les soldats allemands, attaqués par des maquisards bressans aux lieux-dits de "Quain" et du "Petit Cerisier", ont mis le feu à une maison dont seul le puits subsiste aujourd'hui. Ils abattent Guy Chemin, agent de liaison, un maquisard réfugié dans cette maison. Ils continuent leur exaction en mettant le feu à d'autres maisons et en abattant le fils de la famille Sergent. Dans leur folie meurtrière, au moulin Gallet, après avoir incendié les bâtiments, ils exécutent deux clients et deux employés. Jour de batteuse à la ferme Robelin, les Allemands alignent une dizaine d'ouvriers contre un mur et courent à la poursuite de certains autres ayant fui à travers champs. Grâce à des négociations avec l'officier allemand, M Alphonse Robelin épargne la vie de tous. En hommage aux victimes dont 6 sont inhumées au cimetière de la commune, grâce à une souscription publique après la libération, deux monuments commémoratifs ont été érigés, l'un au "Petit Cerisier" et l'autre au lieu-dit "le Gallet".

Aujourd'hui, ce village dynamique possède de nombreux atouts pour accueillir de nouveaux simardins. La vie associative, riche de 19 sociétés, propose des activités diversifiées favorisant rencontres et échanges entre les habitants.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
22 mars 1959 1965 Louis Rebillard    
21 mars 1965 1997 Fernand Cavard RI puis UDF puis UMP Conseiller général de 1970 à 2008
10 janvier 1997   Jean-Marc Aberlenc    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
990 1 023 942 997 944 877 1058[1] 1097
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Claude[2] et Marthe[3] Genet, nommés Justes parmi les Nations par Yad Vashem en 2005. En 1943, Jean-Claude et Marthe Genet, cultivateurs à Simard (en Saône et Loire), recueillent Henri Cwajg, un enfant juif âgé de 11 ans, à la demande de sa mère, cachée elle aussi dans les environs. Jean-Claude Genet sera fusillé le 23 aout 1944, par les Allemands.

Voir aussi

Notes et références

Liens externes



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Simard (Saône-et-Loire) de Wikipédia en français (auteurs)

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