- Sexualité juive
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Judaïsme et sexualité
La sexualité juive est une sexualité qui a pour principe d'élever les rapports sexuels, et de les détacher totalement de toute nuance animale qu'ils peuvent avoir. Elle est basée aussi sur le respect d’autrui, autrement dit le respect de l’homme à sa conjointe.
Sommaire
Sexualité dans le judaïsme
Certains pensent que le judaïsme est formellement contre toute activité sexuelle, mais c'est un tort. Le premier commandement de la Bible est de se reproduire et de se multiplier afin de peupler la Terre (Genèse 1, 22; 1, 28). En effet, non seulement le judaïsme n'est pas contre des rapports sexuels, mais au contraire, il les encourage. Les sages du Talmud comparent même un homme qui ne se multiplie pas à un assassin! Ou encore il est rapporté dans le Talmud qu’une des questions auxquelles l’homme est demandé de répondre à son arrivée au tribunal céleste est est-ce qu’il s’est multiplié. Il est même autorisé à un homme de vendre un Sefer_Torah, chose inconcevable même si l'homme n'a rien à manger, à fin de mariage. La chose qui cause le tort rapporté ci-dessus est en fait les nombreuses limites que le judaïsme pose avant et pendant toute relation sexuelle, même d’un homme avec sa femme. Par exemple, la Thora donne une longue liste des humains dont l'homme n'a même pas le droit ne serait-ce de voir leurs organes intimes; la Thora interdit à l'homme de coucher avec sa femme durant sa menstruation (chose prouvée comme étant une souffrance pour la femme). Ces limites sont faites pour ne pas animaliser le rapport sexuel. Le judaïsme ne rejette pas cette chose, bien au contraire, il essaye de l'élever. (Ceci est d'ailleurs une des explications de la circoncision comme commandement fondamental du judaïsme. Le judaïsme fait venir la sainteté divine même au sexe).
Bonté
La Thora, dis au sujet d’un rapport sexuel entre un homme et sa sœur, que c’est un acte de bonté (Lévitique 20, 17), bien qu’il est formellement interdit.
Lois
Nombreuses sont les lois concernant le rapport sexuel, et certaines seront ramenées ci-dessous, selon le Choulhan Aroukh 240.
Chaque homme se doit d’avoir un rapport fixe avec sa ou ses femmes (la polygamie est permise dans le judaïsme séfarade). Le Choulhan Aroukh Donne ici la fréquence selon laquelle chaque homme devra coucher avec sa femme, selon son métier (par exemple pour les voyageurs, ce sera tous les 6 mois).
L’homme n’aura sûrement pas le droit de penser à une autre femme lorsqu’il couche avec la sienne.
Il est interdit de regarder l’organe intime de la femme, à plus forte raison de l’embrasser.
Le rapport devra se faire lorsque les seuls présents réveillés dans la salle sont l’homme et sa femme (s’il y a un bébé qui ne sais pas parler, ce sera permis).
L’homme devra faire en sorte de ne pas être déconcentré par des bruits durant son rapport, pour ne pas penser à une autre femme que sa femme.
Le rapport devra se faire dans l’obscurité totale. La raison de cette loi et que si l’endroit est illuminé, l’homme viendra à regarder sa femme et pourra lors voir en elle un défaut physique. Ce défaut Physique pourra emmener l'homme à être dégoûter par sa femme. (Cette raison n’est pas expliquée dans le Choulhan Aroukh).
Homosexualité
L’homosexualité est interdite dans le judaïsme. La Thora a même écrit un terme spécial lorsqu’elle parle de l’homosexualité ; "abomination" (Lévitique, 18, 22 ; 20, 13). La Thora a interdit beaucoup de relation, entre autres celle avec l’animal, mais la seule appelée abomination est la relation unisexe.
Masturbation
Masturbation masculine
Le judaïsme a donné au fur et à mesure de son développement de l'importance à la masturbation masculine et plus spécialement à une perte vaine de semence. Déjà la Thora décrit dans la Genèse 38, 9-10 la mort de Onan, fils de Juda, causée par son refus de coucher avec sa femme Tamar (qui était l’ex femme de son frère mort) pour donner une descendance à son frère. La Thora explique que Onan gaspilla sa semence à terre, chose qui ne plut pas à Dieu qui le tua.
Le judaïsme voit dans la semence un potentiel de vie, donc un homme qui n’utilise pas sa semence à bon escient est en quelques sortes un assassin. Il tue un potentiel de vie.
Il faut élargir ce qui a été dis en rajoutant que le judaïsme veut que la semence serve à quelque chose : ou à enfanter, ou à maintenir des rapports entre un homme et sa femme. Ainsi, même si seulement un spermatozoïde sur des millions va développer un fœtus, même si la femme est enceinte et que le rapport sexuel n’emmènera à aucun nouvel être, même si la femme n’est plus en âge ou en état d’enfanter etc., l’homme à le devoir de faire passer de sa semence à sa femme (de maintenir une fréquence en ce qui concerne leur rapport sexuels).
A l’époque du Talmud, certains ont dis que la masturbation masculine est une interdiction contenue dans l’interdiction de "tu ne feras pas d’adultère" ou "et vous vous garderez de toute mauvaise chose". Certains ont même catalogué cette faute dans les mauvaises mœurs.
La Kabbale voit dans la masturbation masculine une faute impardonnable (bien que l’on explique cette chose comme étant une dissuasion de faire cette faute à l’homme, en plus que le principe du repentir est un fondement du judaïsme), et explique que de la semence que l’homme fait sortir en vain se crééent des anges maléfiques.
Afin d'éloigner l'homme de cette grave faute, l'homme devra éviter toute érection du pénis. Pour cela, aucun homme n'aura le droit de toucher ses organes génitaux si ce n'est à fin de miction, et ce dans les règles suivantes: un homme célibataire n'aura même pas le droit de toucher son pénis (a moins de l'attraper par le gland et non par le haut du pénis), de peur de le réchauffer (l'homme marié ayant la possibilité de satisfaction sexuelle), mais il lui sera permis de toucher son scrotum (Choulhan Aroukh 3, 14- 16 et Michna Beroura).
Masturbation féminine
Le judaïsme est bien plus modéré en ce qui concerne la masturbation féminine, jusqu’à la permettre, bien que certains décisionnaires l’aient interdite.
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Catégorie : Culture juive
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