- Septieme guerre d'Italie
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Septième guerre d'Italie
Septième guerre d'Italie Informations générales Date 1526-1530 Lieu Italie France Espagne Issue Victoire des Habsbourg Belligérants France
États pontificaux
République de Venise
Florence
Angleterre
Duché de MilanSaint-Empire
Espagne
République de GênesCommandants Odet de Foix
Francesco Ferrucci
Jean des Bandes Noires de Médicis
Malatesta BaglioniCharles III de Bourbon †
Georg von Frundsberg
Philibert de Châlon †Batailles Rome — Naples — Landriano — Florence — Gavinana La septième guerre d'Italie (1526-1530), également appelée guerre de la ligue de Cognac, vit s'affronter les territoires sous domination habsbourgeoise - en particulier l'Espagne et le Saint-Empire romain germanique - et les États coalisés de la ligue de Cognac, une alliance comprenant la France, le pape Clément VII, la République de Venise, l'Angleterre, le duché de Milan et Florence. Elle s'inscrit dans le contexte plus vaste des grandes guerres d'Italie du début du XVIe siècle.
Le conflit, tout comme la sixième guerre d'Italie, se solda par la victoire du vaste empire de Charles Quint.
Déroulement du conflit
Alors que l'armée impériale est affaiblie par les maladies et le manque d'argent pour payer la solde, le duc d'Urbino Francesco Maria della Rovere, qui commande les armées de la Ligue, ne peut se résoudre à attaquer Milan et attend les renforts.
En septembre 1526, suite à la défaite de Mohacs des Hongrois contre Soliman le Magnifique, le pape Clément VII, contraint par une partie de la noblesse romaine, doit conclure une trêve avec l'Empereur.
Au printemps 1527, Charles de Bourbon ne peut plus payer l'armée impériale, qui comprend entre autres 12 à 15 000 lansquenets conduits par Georg von Frundsberg. Il promet aux mercenaires qu'ils pourront se payer sur les villes toscanes et pontificales.
Florence et Bologne parviennent à payer l'armée impériale pour qu'elle se détourne de leurs terres et l'armée se dirige alors vers Rome. Clément VII, convaincu qu'il pourra négocier, néglige les défenses de la ville.
Au matin du 6 mai 1527, Charles de Bourbon ordonne à son armée de prendre d'assaut Rome, sans préparation d'artillerie ni siège. Bourbon est tué durant l'assaut, mais les soldats prennent la ville en quelques heures.
La ville est mise à sac durant plusieurs jours, les soldats pillant tout, lieux de culte et demeures des partisans de Charles Quint compris. Après trois semaines de siège, le château Saint-Ange, où s'étaient réfugiés le pape et les cardinaux, est pris. Le pape doit verser une rançon de 70'000 ducats d'or. Le retentissement du sac de Rome est immense dans toute la chrétienté et d'innombrables exégèses voient le jour.
Profitant du sac de Rome, les armées françaises marchent sur le Royaume de Naples, et mettent le siège devant Naples en avril 1528. L'armée impériale, dirigée désormais par Ferdinand Ier de Guastalla, ne quitte Rome qu'en février 1528 pour mettre un terme au siège de Naples.
Les épidémies, la malaria et le changement de camp d'Andrea Doria, amiral génois, contraignent les Français à abandonner le royaume de Naples et ils subissent une dernière défaite en Lombardie.
En juillet 1529, la France et les Habsbourg signent la Paix de Cambrai.
La République de Florence, alliée de la France, se retrouve désormais seule face aux Habsbourg. Elle soutient victorieusement un siège de plusieurs mois mais ses armées sont défaites à l'été 1530 et la ville se rend le 10 août 1530. Clément VII et l'empereur, qui ont fait cause commune dans cette dernière étape de la guerre, proclament la dissolution de la république, rétablissent le grand duché de Florence et mettent Alexandre de Médicis (1510-1537) sur le trône.
Voir aussi
Archives externes
- 22 mai 1527 – Le traité de Cognac Ses principales dispositions.
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Catégorie : Guerres d'Italie
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