- Section des gardes-françaises
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Section des Gardes-Françaises
La section des Gardes-Françaises était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne.
Elle était représentée à la Commune de Paris par :
- Jean-Baptiste-Mathieu Dhazard (1758-1794), perruquier, guillotiné le 11 thermidor an II,
- Jean-Antoine Forestier, fondeur, (1755-1794), guillotiné le 10 thermidor an II,
- Gamory.
Historique
Cette section s’appela d’abord « section de l’Oratoire ». En mai 1792, elle l’abandonna pour prendre celui de « section des Gardes-Françaises ».
Territoire
Rectangle au nord de la section du Muséum, entre celle-ci et la rue Saint-Honoré. La rue de Rivoli le traverse.
Limites
La rue Saint-Honoré, à droite, depuis la rue Froid manteau jusqu’à la rue des Déchargeurs : la rue des Déchargeurs, à droite, jusqu’à la rue des Fourreurs : la rue des Fourreurs, à droite, jusqu’à la rue des Lavandières: la rue des Lavandières, à droite, jusqu’à la rue des Mauvaises-Paroles : la rue des Mauvaises-Paroles à droite et à gauche : la rue Béthisy à droite : la rue des Fossés Saint-Germain, à droite, jusqu’à la colonnade du Louvre : les murs du Louvre jusqu’à la rue de Beauvais : la rue de Beauvais, à droite, jusqu’à la rue Froid manteau : la rue Froid-manteau, à droite, depuis la rue de Beauvais jusqu’à celle Saint-Honoré.
Intérieur
Les rues Jean Saint-Denis, du Chantre, Champ-fleuri, du Coq, du Louvre, d’Angivilliers. des Poulies, Bailleul, partie de celle de l’Arbre-sec, du Roule, Tirechappe, des Bourdonnais, des Déchargeurs, des deux côtés, depuis la rue des Fourreurs jusqu’à celle des Mauvaises Paroles, etc., et généralement toutes les rues, culs-de-sacs, places, etc. enclavées dans cette limite.
Local
La section des Gardes-Françaises se réunissait dans l’église de l’Oratoire du Louvre, 145 rue Saint-Honoré.
Population
12 850 habitants, dont 1 680 ouvriers et 305 économiquement faibles.
9 Thermidor an II
Lors de la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II, la section des Gardes-Françaises resta fidèle à la Convention nationale, tandis que deux de ses représentants prêtèrent serment à la Commune de Paris, ils furent guillotinés les 10 et 11 thermidor an II.
Sources
- Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 53-4.
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