- Section de la Montagne
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La section de la Montagne était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne.
Historique
La section de la Montagne se nomma tout d’abord « Palais Royal », elle prit le nom de « Butte des Moulins » en août 1792, puis « de la Montagne » du 9 thermidor jusqu’en frimaire an III.
Limites
La rue Saint-Honoré à gauche, depuis la place Vendôme jusqu’à la rue des Bons-Enfants à gauche : la rue Neuve-des-Bons-Enfants à gauche, jusqu’à la rue Neuve-des-Petits-Champs : la rue Neuve-des-Petits-Champs jusqu’à la place Vendôme, à gauche : la place Vendôme, à gauche, jusqu’à la rue Saint-Honoré[1].
Intérieur
Les rues de la Sourdière, Neuve-Saint-Roch, d’Argenteuil, des Moineaux, l’Évêque, des Orties, Clos-Georgeot, des Moulins, Royale, Ventadour, Thérèse, du Hasard, Villedot, Sainte-Anne, Traversière : la rue de Richelieu des deux côtés, depuis la rue Saint-Honoré jusqu’à la rue Neuve-des-Petits-Champs : le Palais-Royal et les rues de son pourtour, et généralement toutes les rues, culs-de-sacs, places, etc. enclavées dans cette limite.
Population
16 720 habitants, dont 1 334 ouvriers et 1 008 économiquement faibles.
Local
La section du Palais-Royal se réunissait dans l’église Saint-Roch.
Évolution
Après le regroupement par quatre des sections révolutionnaires par la loi du 19 vendémiaire an IV (11 octobre 1795) qui porte création de 12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du 10 mai 1811, le quartier du Palais-Royal (2e arrondissement de Paris)[2].
Sources
- Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 49-50.
- Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, de Félix et Louis Lazare, 1855.
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