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Section des Gravilliers
La section des Gravilliers était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne.
Elle était représentée à la Commune de Paris par :
- Jean-Claude Girardin (1746-1794), éventailliste, officier municipal, guillotiné le 11 thermidor an II pour sa conspiration contre la Convention nationale,
- Jonquois (1750-1794), administrateur de police, guillotiné le 11 thermidor an II pour les mêmes motifs que Girardin,
- Greppin, administrateur de police, d’abord soupçonné d’avoir participé à la conspiration contre la Convention nationale, fut finalement libéré.
Historique
Cette section est célèbre dans les annales de la Révolution française, amadouée après l’élimination de son animateur, l’abbé Jacques Roux.
Territoire
Quartier des Arts et Métiers.
Limites
Le boulevard, à droite de la porte Saint-Martin à la porte du Temple : la rue du-Temple, à droite du boulevard à la rue Chapon : les rues Chapon et du Cimetière Saint-Nicolas, à droite de la rue du Temple à la rue Saint-Martin : la rue Saint-Martin à droite, depuis la rue du Cimetière Saint-Nicolas jusqu’au boulevard.
Intérieur
Les rues Meslée, Neuve-Saint-Martin, Notre-Dame-de-Nazareth, du- Vert-bois, Neuve-Saint-Laurent, de la Croix, des-Fontaines, Phelipeaux, des-Vertus, de Rome, Aumaire, Jean-Robert, des Gravilliers, etc., et généralement toutes les rues, culs-de-sacs ; places, etc. enclavés dans cette limite.
Local
La section des Gravilliers se réunissait dans l’église Saint-Martin-des-Champs, 270 rue Saint-Martin.
Population
La section des Gravilliers comptait 27 800 habitants, dont 4 700 ouvriers et 1 616 économiquement faibles.
9 Thermidor an II
Lors de la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II, la section des Gravilliers resta fidèle à la Convention, sauf deux représentants de cette section qui prêtèrent serment à la Commune de Paris.
Rapport d’Edme-Bonaventure Courtois :
« La section des Gravilliers s’est très bien conduite. Sa force armée s’est portée la première sur le repaire des conspirateurs. Le Comité révolutionnaire n’a pas balancé un instant à se rallier à la Convention. Le Comité civil a suivi dans sa marche une route tortueuse. Deux de ses commissaires ont par leurs signatures participé aux mouvements des rebelles et n’ont rétracté que conditionnellement cette signature lors de leur retour à la section. »Sources
- Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 66-7.
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