- Sainte-Gemme (Marne)
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Sainte-Gemme Administration Pays France Région Champagne-Ardenne Département Marne Arrondissement Arrondissement de Reims Canton Canton de Châtillon-sur-Marne Code commune 51480 Code postal 51700 Maire
Mandat en coursJean-Claude Bucquet
2008-2014Démographie Population 121 hab. (1999) Densité 17 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. m — maxi. m Superficie 7,25 km2 Sainte-Gemme est une commune française, située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne.
Sommaire
Origine du nom
Sainte-Gemme porte le nom d'une sainte portugaise[1] sainte Gemme également célébrée en Aquitaine. Son église en possédait des reliques. Un document[2] atteste qu'en 1723 l'église possédait trois reliques enfermées l'une dans un buste en bois, l'autre dans une jambe et la troisième dans un bras. Lors de la révolution, ces reliques furent dispersées et il n'en subsiste plus qu'une, celle contenue dans la sculpture du bras. Jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, chaque lundi de pentecôte, était organisé un pèlerinage qui se terminait à la source de Sainte-Gemme sise dans une cave de l'ancien prieuré.
On trouve pour cette localité les appellations suivantes[1] : Sancta-Gemma[3], Sainte Gemma[4], Saincte-Gemme-en-Tardenois[5]
Lors de la Révolution française, elle est rebaptisée Marinville-Libreville[6], puis Montagron[7], mais retrouve en 1800 son nom d'origine.
Histoire
Sainte-Gemme est la fusion de deux communautés : Sainte-Gemme et Neuville sous Sainte-Gemme. On trouve trace de la première appellation dès 1096, date à laquelle Hugues Ier de Pierrefonds, évêque de Soissons, donne aux moines de Saint Martin des Champs la jouissance de l'autel de Sainte-Gemme[8].
On trouve trace des ces deux villages dans un document datant de 1557 et attestant qu'ils dépendaient de Soissons et ressortissaient du bailliage de Vermandois[9].
À Sainte-Gemme s'installe un prieuré dont on a preuve de l'existence dès 1100 qui reçoit des dîmes de Goussancourt et Passy et exerce sa domination sur le haut du territoire[1]. De ce prieuré, on peut voir encore des restes de la chapelle qui constituent une partie de la nef sud de l'église actuelle[1].
À Neuville se trouve la demeure seigneuriale appartenant à Thibaud de Champagne, puis, durant la guerre de cent ans à l'évêque Cauchon. Cette seigneurie gère le bas du territoire. Neuville sous Sainte-Gemme possédait un château construit durant le règne de Louis XII. Ce château fut détruit lors d'une campagne d'affaiblissement des seigneurs locaux organisée par Richelieu. Il fut reconstruit au XIXe siècle par le Blanc de la Nautte, comte d'Hauterive[1].
Sous la restauration, Neuville est érigé en majorat[1].
Saint-Gemme participe à la deuxième bataille de la Marne. Le 29 mai 1918, la 120e D.I tente de bloquer l'avancée des troupes allemandes sur la ligne Champvoisy - Sainte-Gemme - Romigny. Malgré une défense du 408e RI, le village est pris par les troupes allemandes fin mai-début juin 1918[10]. Lors de l'offensive allemande de mai 1918, les Allemands avaient disposé des canons qui tirèrent, du 2 au 21 juin, nuit et jour, sur Épernay[réf. nécessaire] occasionnant de nombreux dégâts. Elle ne sera libérée que le 27 juillet de la même année[11].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 Pierre Brebant mars 2008 Jean-Claude Bucquet[12] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 124 135 131 108 126 121 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Source
- Auguste Kremser, Monographie sur Sainte-Gemme
Notes et références
- Auguste Kremser, Monographie sur Sainte-Gemme
- Procès verbal de translation des reliques de Sainte-Gemme in Monographie sur Sainte-Gemme - Auguste Kremser
- Lire en ligne En 1096, acte 75 du cartulaire de Saint Martin des Champs
- Vers1222
- en 1531
- en 1793
- en 1794
- Lire en ligne Acte 74 du 13 avril - 14 juillet 1096 - Cartulaire de Saint-Martin des Champs, p 118/119
- Lire en ligne Henry Martin et P.L. Jacob, Histoire de Soissons depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, 1837, tome II, p 407
- La 13e DI engagée au début de la bataille de la Marne sur le site de l'association La cavalerie dans la bataille de la Marne
- La seconde bataille de la Marne,à Dormans et dans les environs sur le site du mémorial de Dormans
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Commune de la Marne
- Ville décorée de la Croix de guerre 1914-1918
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