- Sainte-Florine
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Sainte-Florine Administration Pays France Région Auvergne Département Haute-Loire Arrondissement Brioude Canton Auzon Code commune 43185 Code postal 43250 Maire
Mandat en coursNicole Chassin
2001-2008Intercommunalité Communauté de communes Auzon Communauté Démographie Population 3 113 hab. (2006) Densité 406 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 400 m — maxi. 511 m Superficie 7,67 km2 Sainte-Florine est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire et la région Auvergne.
Sommaire
Géographie
La commune est située à l'extrême pointe nord du département de la Haute-Loire. Elle est bâtie sur une cuvette peu profonde.
Communes limitrophes
- dans le canton d'Auzon (arrondissement de Brioude, département de la Haute-Loire) :
- Frugères-les-Mines, Vergongheon ; liste incomplète
- dans le canton de Jumeaux (arrondissement d'Issoire, département du Puy-de-Dôme) :
- Brassac-les-Mines ; liste incomplète
Florine, martyre et sainte
Jeune fille du IVe ou du VIe S., Florine était pieuse et vierge. Fille des montagnes, elle gardait paisiblement des moutons, quand un seigneur païen qui se livrait au plaisir de la chasse la rencontra. Charmé, il voulu la prendre avec elle. Seule et sans défense, elle s'enfuit. Poursuivie par l'infâme séducteur, elle se trouve soudain au bord d'une imposante falaise bordant la Couze d'Ardes. Plutôt la mort que la souillure! Elle demanda secours à Dieu et sauta du rocher pour échapper à l'homme. Elle parvint miraculeusement sur l'autre rive. Finalement rejointe par l'homme, elle fut décapitée. Une autre version dit que, l'homme en question laissa finalement Florine saine et sauve à la suite de son miracle. Florine aurait alors vécu plusieurs années en diffusant la foi dans ce coin d'Auvergne entre Mazoires et la villa de Severac[1] Mais déplaisant à certains, elle fut ensuite décapitée à cause de sa foi. On la fête le 1er mai.
Reliques de sainte Florine :
Le procès verbal d'une visite pastorale précise que la paroisse de Mazoires gardait les reliques de Florine. En 1932, une nouvelle châsse est construite pour recueillir les reliques[2] La chapelle de Mazoires est restaurée également[3]. Les reliques de sainte Florine se trouvent toujours à Mazoires dans une grande châsse de bois.
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L’église paroissiale :
L’église de Sainte-Florine a été construite au XVIIe S (1641)[4] . Elle est issue d'un vieux prieuré fontevriste. Le tracé du cloître du couvent reste visible. La chapelle latérale conserve la trace de ce couvent. La nef couverte en plein cintre possède un seul bas côté nord. Le chœur assez étroit se présente sous la forme d'un chevet plat. Le clocher carré est percé de deux baies à arc brisé sur chaque face. En façade un rose étroite surmonte le portail, tandis qu'à l'Est la rose ouvrant sur le chœur a été obturée surement lors du montage du retable de bois montant jusqu'à la voûte. La chaire démontée se trouve être coupée en plusieurs morceaux. Le corps de la chaire se situe dans le chœur tandis que son parapluie se trouve entreposé au dessus de la porte latérale. Un escalier dans œuvre est ménagé dans le mur et permet d'accéder au balcon de bois surplombant l'espace d'avant-nef. L'église paroissiale est dédiée à saint Jacques.
La chapelle Sainte-Florine :
Au XIXe S. la chapelle (datant de 1740 ) dédiée à sainte Florine a été reconstruite près du cimetière[5] . Elle possède une nef unique voûtée en plein cintre et un chevet plat. Les parements sont réalisés en appareil irrégulier. Un simple clocheton termine le pignon de façade. Un auvent réalisé en béton et en bois, quelque peu disgracieux fait office d'avant-nef, séparé de la nef par une simple grille. L'autel surmonté de colonnes torsadées polychromes est remarquable. Il est cependant en mauvais état de conservation. Le tableau d'autel figure une rare iconographie de sainte Florine. Le mobilier liturgique (avant Vatican II) est composé d’une barrière de chœur en bois. Aucune messe n'est célébrée dans cette chapelle. Le nouveau cycle de la passion du Christ peint récemment ne présente malheureusement aucune iconographie de la sainte.
Liturgie :
La liturgie fontevriste réservait certainement une place particulière à sainte Florine dans le couvent de la ville. Aujourd’hui les bréviaires de Brioude donnent quelques information sur le culte de la sainte. Après la révolution, la paroisse toujours fervente, avait construit et reconstruit une chapelle spécialement dédiée à sainte Florine. Cependant, après la tourmente de Vatican II, le culte des saints chancelant, les prêtres de Sainte-Florine n'ont plus guidé les fidèles à travers l’exemple de la sainte : les reliques aujourd’hui reléguées à Mazoires sont oubliées. Aujourd’hui la liturgie a complètement évacué les oraisons ou autres litanies proclamées en son honneur.
Histoire
L'ancien bourg:
La villa de Seveirag semble issue de l'Antiquité. En effet, des structures gallo-romaines ainsi que des monnaies datées du Ier siècle après J.-C. ont été mises à jour lors du chantier de construction du chemin de fer.
Sancta Florina :
Du IVe S. à l'an mille, nous ne savons absolument rien pour l'instant, faute de fouilles. Le vieux bourg de Seveirag fut supplanté par celui de Santa-Florina. Brandulus étant gouverneur d'Auvergne, (?) Florina martyrisée devint un exemple pour les habitants de Seveirag. Témoignant de sa foi, Florine fut alors considérée comme sainte et le culte débuta.
Féodalité:
Dès le début de la féodalité, ce domaine apparaît dans la documentation. Les seigneurs d'Auzon tiennent ce domaine en fief (cultura de Sainctae Florinae, vicaria d’Also).
Cette villa est également mentionnée dans une charte du XIe siècle où, Bompar d'Auzon, donne au chapitre de Saint-Julien de Brioude, un manse appartenant à cette villa. Un sanctuaire chrétien est édifié et les d'Auzon ainsi que la famille de Laroche se partagent ses revenus.Monastère de Sainte-Florine
Dans la région la première communauté de religieuses s'établit en 1151 à Esteil. elle se développe rapidement. En 1201, Sybille, fille du comte d'Auvergne Robert V et religieuse de Fontevrault fait élever au autre couvent à Seveirac qui va prendre le nom de Sainte-Florine. En avril 1641, l'église est construite. Le monastère compte 20 moniales. La dernière prieure de Sainte-Florine avant la fin de l'ancien régime est Marie de la Volpilière (1787) [6].
Lieux-dits [7]
- Arrest
- Fondary
- Grosmenil
- Moulin d'Alagnon
- Moulin du Dardelin
- Tuilerie la Leuge
- Verrerie Mègecoste
- Château de Bellevue[8]
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 En cours Nicole Chassin PS Conseillère générale mars 1977 mars 2001 Gabriel Gay PS Conseiller général Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 3 291 3 625 3 673 3 335 3 021 3 002 3 105 3 113 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Patrimoine
La tour carrée:
Elle a été édifiée au XVe S. Elle est construite en moyen appareil régulier à joints gras. Une seule tourelle dans l'angle sud-ouest demeure. Cette dernière est construite en brique.
L'espace funéraire:
L'espace ménagé à côté de l'église est certainement à l'emplacement de l'ancien cimetière (prieural?). L'église est encastrée au cœur des bâtiments d'habitations. Principe issu de la féodalité, l'authenticité se trouve justement dans le fait d'être la "Maison Dieu" au milieu des logis. Détruire les bâtiments alentours serait une grave méprise de l'histoire.
Destruction du petit patrimoine:
Quelques bâtiments situés dans le cœur du bourg gardaient les traces du passé. On peut présumer que les passages voûtés, sur le modèle de plusieurs logis de Lamontgie, pouvaient constituer un réseau de ruelles typique. La conservation du patrimoine bâti n'est pas prise en compte à Sainte-Florine en ce qui concerne, le dit "petit patrimoine", les logis vignerons (situés en haut de la ville), les logis en appareil régulier, ou même les bâtisses en brique datant de la période du faste de la mine, sont en constante dégradation depuis plus de 20 ans. On peut constater que la conservation du patrimoine bâti n'est pas au cœur des politiques du bassin Minier qui voit encore disparaître de nombreux vestiges. La destruction de l'ancienne Mairie, typiquement construite sur le modèle des bâtiments communaux de la Haute-Loire du XIXe S., en est la preuve.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- "Abbé Pierre CUBIZOLLES, Sainte Florine vierge et martyre, , imp. moderner, Aurillac, p. 20 à 30"
- Huguette Redon, Sainte-Florine - rétrospective, p. 7
- "Abbé Pierre CUBIZOLLES, Sainte Florine vierge et martyre, , imp. moderner, Aurillac, p. 22"
- Denys Tixidre, L'Eglise et le monastère de Sainte-Florine, Almanach de Brioude, 1940-41, p. 11-60.
- "Abbé Pierre CUBIZOLLES, Sainte Florine vierge et martyre, , imp. moderner, Aurillac, p. 36 - 38"
- Le diocèse du puy-en-Velay, des origines à nos jours, Abbé Pierre Cubizolles, Editions Créer, 2005
- Il serait intéressant de constituer la liste des noms de lieux provenant du cadastre napoléonien. Cette liste aura comme intérêt d'aider les toponymistes et historiens qui s'intéressent à ce terroir.
- (1887 Cte de Saint-Maurice)
Voir aussi
Articles connexes
- Communes de la Haute-Loire
- Auzat-la-Combelle
- Gare de Brassac-les-Mines - Sainte-Florine
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Haute-Loire
- dans le canton d'Auzon (arrondissement de Brioude, département de la Haute-Loire) :
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