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Saint-Pern
Saint-Pern Administration Pays France Région Bretagne Département Ille-et-Vilaine Arrondissement Rennes Canton Bécherel Code Insee abr. 35307 Code postal 35190 Maire
Mandat en coursGuy Chatel
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Bécherel Démographie Population 889 hab. (2006[1]) Densité 73 hab./km² Aire urbaine 10 277 hab. Gentilé Saint-Pernais, Saint-Pernaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 56 m — maxi. 181 m Superficie 12,13 km² Saint-Pern est une commune française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne.
Sommaire
Géographie
Histoire
Saint-Pern vient, semble-t-il, de l'évêque de Vannes saint Patern (VIe siècle).
Saint-Pern est un démembrement de la paroisse primitive de Plouasne. En 1050, un dénommé Quimarhoc et Rotruce, son épouse, auraient donné à l'abbaye Saint-Nicolas d'Angers, l'église de Saint-Pern et une terre d'une contenance de 45 hectares. Cette abbaye y fonde un prieuré et l'érige en paroisse au XIIe siècle.
L'histoire des commencements du prieuré de Saint-Pern, membre de l'abbaye de Saint-Nicolas d'Angers, nous prouve bien l'existence de l'église de Saint-Pern dès l'an 1050, mais elle ne nous garantit pas que Saint-Pern fût déjà érigé en paroisse. Nous avons la preuve du contraire dans une charte du XIIe siècle. En effet, Donoald, évêque d'Aleth de 1120 à 1143, réglant un jour les droits des religieux de Marmoutiers en Plouasne, dit que cette grande paroisse comprenait alors les territoires de Bécherel, Longaulnay, Le Quiou et Saint-Pern, dont les églises n'étaient considérées que comme des chapelles dépendant de l'église-mère de Plouasne, et appartenant comme celle-ci à l'abbaye de Marmoutiers (Anciens évêchés de Bretagne, IV, 403). Cette charte semble d'abord en contradiction avec ce que nous avons dit de la donation de l'église de Saint-Pern, dès le milieu du XIe siècle, aux moines de Saint-Nicolas d'Angers ; mais il faut remarquer que Donoald émit cet acte pour répondre à certaines réclamations faites au sujet des chapelles dépendant de Plouasne. Nul doute donc qu'il ne s'agît ici des plaintes formulées par les moines de Marmoutiers contre ceux de Saint-Nicolas d'Angers, au sujet de leur établissement dans la chapelle de Saint-Pern sise en Plouasne. Pourquoi Donoald ne reconnut-il pas dès lors les droits de Saint-Nicolas à Saint-Pern, nous n'en savons rien ; mais il paraît bien que ses successeurs ne tardèrent pas à confirmer la fondation du prieuré de Saint-Pern malgré l'opposition de Marmoutiers, et même ce dut être la raison de l'érection de Saint-Pern en paroisse dans le courant du XIIe siècle. Dans une autre charte datée de 1187 il est, en effet, parlé de nouveau des chapelles de Plouasne à cette époque, mais ces chapelles n'étaient plus qu'au nombre de deux : Le Quiou et Longaulnay ; Bécherel et Saint-Pern étaient alors devenues paroisses, et cette dernière ne dépendait plus de Marmoutiers (Anciens évêchés de Bretagne, IV, 303). Si le prieuré de Saint-Pern remonte au milieu du XIe siècle, c'est donc seulement au milieu du XIIe siècle que fut érigée la paroisse de ce nom. Au commencement du XVIe siècle nous trouvons unis les deux bénéfices, la cure et le prieuré ; cette union subsista jusqu'à la Révolution. Quoique les abbés de Marmoutiers et de Saint-Nicolas d'Angers prétendissent originairement devoir présenter le prieur-recteur de Saint-Pern, ce droit était exercé au XVIIIe siècle par l'ordinaire. Le Pouillé ms. de Saint-Malo (1739-1767) nous dit aussi qu'à cette époque le bénéfice de Saint-Pern valait 1 800 livres de rente, que le prieur-recteur levait une partie de la dîme, mais qu'il y avait en outre quatre autres gros décimateurs tant ecclésiastiques que laïques ; que la fabrique avait elle-même un dîmereau et 95 livres de rente, etc. (Pouillé de Rennes).
La paroisse de Saint-Pern dépendait de l'ancien évêché de Saint-Malo. On trouvait jadis dans le bourg de Saint-Pern, les ceps et collier de la seigneurie de la Vieille Tour. Ce fief donnait encore en 1680 à son possesseur la supériorité en l'église de Saint-Pern.
On rencontre les appellations suivantes : Capella Sancti Paterni (au XIIe siècle), ecclesia de Sancto Pern (en 1516).
À partir de 1856, le vieux manoir de La Tour devient la maison mère des premières sœurs des pauvres. L'institut "Sœurs des Pauvres" est fondée par Jeanne Jugan (1792-1879) à Saint-Servan-sur-Mer (Ille-et-Vilaine).
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 Guy Chatel[2] Retraité Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[3])1962 1968 1975 1982 1990 1999 769 865 852 773 710 781 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Château de Ligouyer[4], XIVe siècle.Vaste construction entourée de fleurs et de verdure, se cache derrière son portail au fronton cintré portant les armes de la famille Saint Pern.
- La Tour Saint Joseph[5] : la congrégation des petites sœurs des pauvres s'est installée dans le manoir de la Tour Saint Joseph, dernier vestige d'une forteresse ruinée au XVe siècle.
- Tour hertzienne d'emetteur de TV, hauteur: 210 metres
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- ↑ données officielles 2006 sur le site de l’INSEE
- ↑ « Les maires élu du 1er tour », dans Dimanche Ouest-France, no 534, 15 mars 2008, p. 10-11 (ISSN 1285-7688)
- ↑ Saint-Pern sur le site de l'Insee
- ↑ Notice d'inventaire du patrimoine
- ↑ Notice d'inventaire du patrimoine
Liens externes
- Saint-Pern sur le site de l'Institut géographique national
- La maison Charles de Foucauld à Saint Pern
- Portail de la Bretagne
Catégorie : Commune d'Ille-et-Vilaine
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