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Saint-Nizier-sous-Charlieu
Saint-Nizier-sous-Charlieu Pays France Région Rhône-Alpes Département Loire Arrondissement Roanne Canton Charlieu Code Insee 42267 Code postal 42190 Maire
Mandat en coursJean-Victor Thévenet Intercommunalité Communauté de communes Le Pays de Charlieu Latitude
LongitudeAltitude 252 m (mini) – 408 m (maxi) Superficie 12,83 km² Population sans
doubles comptes1 602 hab.
(2004)Densité 130 hab./km² Saint-Nizier-sous-Charlieu est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes, adhérente à la Communauté de communes Le Pays de Charlieu.
Sommaire
Géographie
La superficie est de 1 283 ha.
L'altitude est de 271 m au bourg et 373 m au lieu-dit Croix de la Tombe.
Ce lieu dit est le carrefour entre les routes venant du bourg du village et de Charlieu le chef lieu du canton du même nom. La croix de la tombe permet l'accès a un des monument religieux les plus populaires du village : la madonne. Celle-ci fut conçu en l'honneur des vignerons qui furent prospères il y a encore quelques années
Toponymie
Nicetius, dérivé du grec nikè "victoire", fut évêque de Lyon au VIe siècle et honoré particulièrement dans le Lyonnais, dès la fin de la période mérovingienne.
Histoire
Le site de Saint-Nizier-sous-Charlieu était une ancienne station gallo-romaine, une villa gallo-romaine s'y trouvait, près du confluent du Sornin et de la Loire. Saint-Nizier-sous-Charlieu est traversé dans toute sa longueur par la voie antique tendant de Charlieu à Autun et Nevers par Saint-Pierre-La-Noaille, Iguerande, Marcigny, Pierrefite et Parigny.
La paroisse Saint-Nizier est attestée dès 1371. Sous l'Ancien Régime, elle était divisée en trois fiefs (Beauvernay, Le Mont et Rongefer), tandis que le clocher et les terres attenantes appartenaient au domaine royal.
Le château du Mont, ancienne maison forte transformée en manoir, fut le berceau de la famille de Nompère. Au temps de la ligue, elle servit de forteresse aux troupes royales qui surveillaient Charlieu. En 1593, pendant les guerres de religion, le château fut assiégé et pris par le chevalier d'Auder, dont les bandes se livrèrent au pillage et l'incendièrent.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 Jean-Victor THEVENET Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 1 031 1 056 1 216 1 449 1 579 1 571 1 602 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
L'église paroissiale de Saint-Nizier a été réédifée en 1833. Elle se distingue guère d'autres églises de la région, si ce n'est par ces vitraux d'une qualité remarquable. L'église a trois nefs, séparées par des colonnes sur lesquelles s'appuyent des arceaux en plein cintre ornés du monogramme SN. Ses nefs sont plafonnées, et les colonnes sont au nombre de six. Il y a deux autels de marbre aux bas-côtés du choeur. Les vitraux ont été conçus par Théodore-Gérard Hanssen, peintre verrier parisien, considéré comme un des rénovateurs de l'art du vitrail en France. Ils ont été dessinés et réalisés entre 1948 et 1950. Le verre coloré utilisé a été fabriqué aux verreries de Saint-Just-sur-Loire (42). Les thèmes représentés sont, dans les verrières du chœur, la crucifixion, le Christ dans la moisson, les Noces de Cana, ainsi que des anges encadrant ces scènes. Les dix vitraux des bas-côtés de l'édifice représentent des scènes de la vie du Christ. On reconnaît l'école et la silhouette des collines qui entourent le bourg (choeur), l'église même (verrière de la sacristie). Le thème de la vigne et du vin renvoie à la Passion (crucifixion centrale où la croix n'est pas sans rappeler le vis d'un pressoir) mais aussi au passé viticole de la commune (280ha de vignes en 1856).
Le couvent des Cordeliers Vers 1280, après de nombreux démêlés avec les bénédictins de Charlieu, les franciscains fondent un couvent aux portes de la ville, sur la future paroisse de Saint-Nizier. Détruit dans les années 1360, le couvent des cordeliers fut reconstruit de 1370 à 1410 grâce à la famille de Châteaumorand. Il est en très mauvais état à la veille de la Révolution. Il est fermé en 1792 et les trois derniers religieux chassés. Les bâtiments vendus comme biens nationaux furent en partie détruits ou transformés en grange, hangar et habitations. Il a failli disparaitre 1910. Il fut en effet vendu à un antiquaire qui l'avait ensuite cédé à un richissime américain. Le cloître fut démonté, mis en caisses et sur wagons, quand son classement comme monument historique fut établi, par le travail acharné du Sénateur Audiffred.(Ce dernier offrit à la Société des Amis des Arts de Charlieu qui s'était créée, la maison dite de l'Éperon ancienne chapelle de l'abbé).Ce cloître dit des Cordeliers a été classé monument historiquepar arrêté du 19 novembre 1910, la chapelle et les trois chapelles qui y sont attenantes au sud par arrêté du 26 septembre 1952[2].
Le jardin du château de Montfort fait partie du pré-inventaire des jardins remarquables[2].
Personnalités liées à la commune
- Roger de la Fresnaye (1885-1925), peintre cubiste.
- Christian-Henri Roullier Peintre-sculpteur.
- Blanche Roullier Peintre.
- Henri Seguin Ténor.
- Théodore-Gérard Hanssen peintre-verrier.
Voir aussi
- Communes de la Loire
- Chambre d'hôte des Mignonettes, Halte vers compostelle.
- Chambre d'hôte du Château du Mont.
Notes et références
- ↑ Saint-Nizier-sous-Charlieu sur le site de l'Insee
- ↑ a et b base mérimée
Liens externes
Catégorie : Commune de la Loire
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