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Saint-Ange-le-Viel
Saint-Ange-le-Viel Pays France Région Île-de-France Département Seine-et-Marne Arrondissement Fontainebleau Canton Lorrez-le-Bocage-Préaux Code Insee 77399 Code postal 77710 Maire
Mandat en coursJean-Pierre Gascuel
2008-2014Intercommunalité sans Latitude
LongitudeAltitude 92 m (mini) – 143 m (maxi) Superficie 3,23 km² Population sans
doubles comptes215 habitants hab.
(1999)Densité 66,6 hab./km² Saint-Ange-le-Viel est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.
Les habitants sont appelés les Saintangevins et Saintangevines[1].
Sommaire
Géographie
Lieux-dits et écarts
Communes limitrophes
Histoire
Mentionné au XIIe siècle "Le Viel" : pour le distinguer de Villecerf où François Ier fit bâtir un château dénommé Saint-Ange. Église à la collation de l'archevêque de Sens.
Administration
Liste des maires successifs Date d'élection Identité Qualité Les données antérieures à 2001 ne sont pas encore connues. mars 2001 Jean-Pierre Gascuel Technicien EDF Démographie
Évolution démographique v. 1990 1999 Population totale n. c. 216 Population municipale n. c. n. c. Population sans doubles comptes n. c. 215 Nombre retenu à partir de 1990 : Population sans doubles comptes Patrimoine religieux
eglise de saint ange [1]
Économie
Personnages célèbres
Monuments et lieux touristiques
Événements
- Fête de la Saint-Michel le 30 septembre
HistoireIntroduction:
La seigneurie de Saint Ange était une paroisse attachée au diocèse de Sens. Elle est connue depuis les premiers temps capétiens, et rend hommage au roi de France pour sa Grosse Tour de Moret. Elle est un temps dans la mouvance des seigneurs de Diant. Saint Ange est déja cité dans la prisée de 1332 du domaine royal en Gâtinais cf Guy Fourquin 1963 école des hautes études.
I: "Des Capétiens à la Révolution": (à suivre)C'est principalement par les acquisition du XVI° siècle par Anne de Pisseleu,Duchesse d'Etampes que les rensignements les plus nombreux sont trouvés sur la paroise de Saint Ange
II: Histoire du nom. "De Saint Ange à Saint-Ange-le-viel""Saint Ange le Viel" a pris ce nom en 1628, lorsque François Le Charron héritera du Château neuf de Challeau, "Maison de plaisance bâtie à la moderne" construit de 1543 à 1546 par Anne de Pisseleu, duchesse d'Etampes pour le roi François I°. Ce château neuf de Challeau était alors établi sur la seigneurie de Challeau, paroisse de Dormelles, dans la co-seigneurie de Beaumont-les Challeau. Le domaine acheté en 1607 par Antoine Le Charron pour le compte de son père Pierre Le Charron et de sa fratrie, aux héritiers d'Anne de Pisseleu,en l'espèce Marguerite Hurault veuve d'Anne d'Anglure, faisait partie d'un ensemble de terres et de seigneuries, sises principalement sur les paroisses de Dormelles, Ville - Saint - Jacques, Villemer, Villecerf et de Saint Ange,l'actuel Saint-Ange- le-viel.
En 1624,à la mort de Pierre le Charron, trésorier général de l'extraordinaire des guerres, ses trois fils recueillirent sa succession et procédèrent à un partage fort pragmatique qui tiendra compte des biens que chacun possédait déja, comme Antoine la seigneurie de Dormelles et François la seigneurie de Saint Ange ( Saint Ange le Viel) ,dont il avait pris le nom depuis 1609.
Antoine l'aîné, appelé Monsieur de Dormelles,possédera la seigneurie de Dormelles et de son château de Blanchefort,la partie principale de la seigneurie de Challeau avec la vieille forteresse du moyen âge,et la seigneurie de Saint Ange, Saint Ange le viel qu'il obtiendra alors de son cadet François, par l'échange avec la coseigneurie de Beaumont les Challeau. François le Cadet, appelé Monsieur de Saint Ange, du nom de la seigneurie de Saint Ange (Saint Ange le Viel), dont depuis 1609, il en percevait les droits seigneuriaux, aura en héritage la coseigneurie de Beaumont les Challeau, et son " château neuf de Challeau, qui allait " si fort ruinant...!!! ", qu'il devra le reconstruire.
Enfin Claude le Charron,le benjamin, de l'acquisition de la seigneurie de Villemaréchal.
François le Charron était appelé Monsieur de Saint Ange depuis cette année 1609, où il rend hommage pour la seigneurie de Saint Ange (le viel) et en perçoit les droits seigneuriaux. Il voulait bien sur continuer à pouvoir s'appeler Saint Ange, mais c'était son aîné qui était devenu le seigneur de la terre du nom.
Pour donc pouvoir conserver et porter valablement en droit, ce nom de Saint Ange, la dite seigneurie du nom étant passée à son aîné Antoine, il demandera au roi Louis XIII la faveur de renommer Beaumont Les Challeau, Saint Ange, ce qui sera obtenu en 1628 par un brevet royal enregistré au bailliage de Moret de cette même année . Pour éviter toute confusion, l'ancienne paroisse de Saint Ange, prendra le nom qu'elle porte encore aujourd'hui de Saint-Ange-le-Viel.
Beaumont les Challeau,qui n'était qu'une simple co-seigneurie,deviendra alors la seigneurie de Saint Ange et ce, jusqu'à la Révolution,où cette seigneurie de Saint Ange sera supprimée et divisée en deux parties: L'une fusionnant avec Villecerf sous les noms de hameau de Pilliers ou de Hameau de Saint Ange, l'autre avec Dormelles,avec les noms des lieux dits "les fonds de Pilliers" ou de Challeau.
A la mort d'Antoine Le Charron décédé sans postérité mâle,la seigneurie de Saint-Ange-le-Viel passera sa fille Elisabeth, qui depuis le 30 aout 1659 en avait l'usufruit en donation de son père. Elisabeth Le Charron, dernier enfant du baron de Dormelles,gouverneur de Montereau - Fault- Yonne, avait été baptisée à Paris le 18 août 1633 à l’église Saint Jean en Grève. Le 30 mars 1667, elle avait donc 34 ans, elle avait épousé dans cette même église de Saint Jean en Grève, Louis Timoléon, comte de Cossé et baron de Château - Giron, 3° fils de François de Cossé,duc de Brissac, pair et grand Pannetier de France, chevalier des Ordres du Roi et lieutenant général au gouvernement de Bretagne et de Guyenne de Ruellan. Leur fils aîné, Artus Louis Timoléon,deviendra le 4° duc de Brissac; c'est lui qui vendra la seigneurie de Saint Ange le Viel à Louis Urbain Lefevre de Caumartin, marquis de Saint Ange et comte engagiste de Moret,dans la famille duquel Saint Ange le Viel restera jusqu'à la Révolution.
Saint-Ange-Le-Viel aurait pu alors retrouver son nom d'origine Saint Ange.
Jderoys@aol.com
Jumelages[2]
Notes et Références
Liens externes
Vous trouverez ici *[3] un lien vers le site officiel de la commune avec toutes les informations nécessaires
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