- Saint-andré-de-vézines
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Saint-André-de-Vézines
Pour les articles homonymes, voir Saint-André.Saint-André-de-Vézines Pays France Région Midi-Pyrénées Département Aveyron Arrondissement Arrondissement de Millau Canton Canton de Peyreleau Code Insee 12211 Code postal 12720 Maire
Mandat en coursRobert Lapeyre
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Millau Grands Causses Latitude
LongitudeAltitude 396 m (mini) – 983 m (maxi) Superficie 38,97 km² Population sans
doubles comptes117 hab.
(1 999)Densité 3 hab./km² Saint-André-de-Vézines est une commune française, située dans le département de l'Aveyron et la région Midi-Pyrénées.
Sommaire
Géographie
Le village de Saint-André (altitude 876 mètres) est situé à 23 km au Nord-Est de Millau dans la région centrale du Causse Noir, aux confins des anciennes provinces du Rouergue, du Languedoc et Gévaudan. Etendue considérable comme l’indique le Livre de paroisse : 5 lieues horaires de tour. La superficie de la commune est de 38,97 km² Au Nord, bornée par la paroisse de Veyreau, à l’Est par celle de Lanuéjols (Gard), au Midi par celle de Notre Dame des Treilles, à l’Ouest par celles de la Roque Sainte-Marguerite et Peyreleau. Montméjean est chez lieu en mairie en 1799 et comprend les communes de Montméjean, le Roque Sainte Marguerite, Saint Véran, Veyreau et le Maynial-Saint Jean des Balmes. Le 4 avril 1834, les communes de Veyreau et le Maynial-Saint Jean des Balmes et Montméjean sont réunies pour la seconde qui prend le nom de « Saint André de Vézines » où se situe le nouveau chef lieu (Ord. 28 M 22). Le 24 décembre 1849, la commune de Veyreau est distraite de la mairie de Saint André de Vézines. Le plan de 1849 avec la limite de A à F indique « l’ancienne limite de ces deux communes est absolument la même dans toute sa longueur, à l’exception des parties marquées par un filet de couleur violet depuis le point B jusqu’au C, et du point D au point F ». La ferme de la Roujarie est réunie à Saint André de Vézines et celle des Mourgues est réunie à Veyreau en 1803.(Marc Parguel)
Histoire
Saint André de Vézines se situait primitivement entre la Combe et Roquesaltes du moins dans les temps gallo-romains. L’abbé Hermet y mentionna une villa. Son emplacement actuel mentionné dès 1098 a été déterminé par les seigneurs de Montméjean et par la source située près de la mare. D’après des chroniqueurs locaux, le village de Saint André de Vézines serait bâti sur des fonds de cabanes : petites grottes aménagées en étables. Dans les caves de certaines demeures, nous avons pu voir que cela pourrait être vraisemblable (Marc Parguel, la petite histoire de Saint André de Vézines,2003).
- Etymologie
Le village doit l’origine de son nom d’une part à l’apôtre Saint-André de Bethsaïde, frère de Saint-Pierre, pêcheur crucifié sur une croix en X à Patras (Grèce) en 64, et d’autre part au culte voué à la brebis. Saint André fut pêcheur du lac de Tibériade avec son frère Simon Pierre (Saint Pierre : patron actuel de la paroisse), il est pour cette raison devenu patron des pêcheurs et des poissonniers ; et, comme il pêchait au filet, il est aussi patron des cordiers. On peut se demander pourquoi avoir donné le nom de ce saint à une paroisse aussi dépourvue d’eau. Une réponse peut cependant s’envisager : l’apôtre Saint-André était jadis invoqué par les jeunes filles en mal de mari et par les femmes stériles pour avoir des enfants (Du Broc de Ségange, 1887). Le nom latin Andréas, grec Andros, signifie homme fort, Saint André est aussi reconnu pour guérir la coqueluche.
C’est en 1326 que l’on pourra lire pour la première fois dans un acte le terme « Sanctus Andreas de Ovezinis ». En 1355 elle devient « Sancti Andrée de Ovesinis » (Saint André du pays des brebis). Les racines du mot Vézines proviendraient du bas-latin Ovedinas ou Ovezinas qui signifierait en transcription latérale : lieu d’élevage d’ovins. C’est en tout cas ce qu’a pu noter le chanoine Hermet qui cite, d’après la Notitia jurium Ecclesiae Vabrensis, dressée par Mgr Bertrand de Pebrac en 1355, l’église de Saint-André par ces termes : Ecclesia Sancti Andrée de Ovesinis, de presentatione Archidiaconi Amiliavi in Ecclesia Ruthenenso. Ce mot Ovesinis, qui est donc la forme ancienne de Vézines, pourrait bien dériver du mot latin OVIS = brebis, de sorte que le nom de la paroisse toujours selon Hermet, tirerait son origine des troupeaux de brebis élevées sur le Causse Noir et signifierait Saint-André du pays des brebis, des brebis dont le lait servait à fabriquer du fromage de Roquefort[1].
Au cours des temps son appellation s’est modifié : Ovedinas, Ovezinas (1098), Saint Andréa de Ovézinis (1326), Sancti Andrée de Ovezinis (1355), Sancti Andréa de Vézines (1371), Saint-André de Vézines (1382), Saint André de Vésines (1727-1787), St André de Vizines (1746), Saint-André de Vézinnes (1788). Depuis 1830, c’est le vocable actuel qui est utilisé.
Ses habitants sont appelés les Saint-Andréains ou Saint-Andribens.Administration
Maires depuis 1830. M. Aimé Gély (1830). M. Antoine Valibouze (5 janvier 1832). M. Clément Bion de Marlavagne (12 mai 1851). M. Alban Ladet (10 novembre 1852). M. Antoine Valibouze (9 décembre 1856). M. Sabin Jonquet (20 janvier 1874). M. Gély (1876). M. Pierre Alban Ladet (8 octobre 1876). M. Louis Bion de Marlavagne (1878). M. Calixte André (1878). M. Victor de Bonald (1888). M. Marius Cartayrade (1896). M. Jules Lapeyre (1904). M. Emile Baraille (12 décembre 1919). M. Albin Guillaumenq (19 mai 1928). M. Louis Calmels (15 mars 1959). M. Louis Guillaumenq (24 mars 1989). M. Robert Lapeyre (depuis le 16 juin 1995). (d'après délibérations communales, et journal "l'écho de la Dourbie" cité par Marc Parguel, Saint André de Vézines, la vie du village autrefois)
Démographie
Évolution démographique 1842 1851 1856 1882 1889 1901 1912 1921 1931 1936 1946 1954 1968 1990 1999 500 habitants 528 habitants 489 habitants 515 habitants 431 habitants 415 habitants 360 habitants 272 habitants 255 habitants 237 habitants 200 habitants 159 habitants 109 habitants 108 habitants 117 habitants Actuellement, la commune compte 121 habitants. De tout temps, on a appelé les paroissiens de Saint André, « los engruna chipelet, lous engruno chipelets » ceux qui égrènent le chapelet, car les Saint Andribens avaient l’habitude d’être dévots. La tradition orale veut aussi qu’on leur ai donné cette appellation parce que le dimanche matin pour aller à la messe dominicale, la distance pour aller d’une ferme à l’église paroissiale était mesurée au nombre de dizaines de chapelets récités. Le village se maintient mais a beaucoup perdu. A l’époque, il y avait 45 familles, maintenant il y a vingt familles dont beaucoup de retraités[2] [3]
Lieux et monuments
- Lavogne gallo romaine.
- Moulin de Corps sur la Dourbie
- Eglise au toit de lauze
- Croix en fer forgée de 1786
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- Saint-André-de-Vézines sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-André-de-Vézines sur le site de l'Insee
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Catégorie : Commune de l'Aveyron
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