- Saint-Léger (Haute-Loire)
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Sembadel
Sembadel Administration Pays France Région Auvergne Département Haute-Loire Arrondissement Brioude Canton Chaise-Dieu Code Insee abr. 43237 Code postal 43160 Maire
Mandat en coursMichel Bérodot
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Plateau de La Chaise-Dieu Démographie Population 250 hab. (2006) Densité 13 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 849 m — maxi. 1 128 m Superficie 18,59 km² Sembadel est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire et la région Auvergne. Elle fait partie du Parc naturel régional Livradois-Forez.
Ses habitants sont appelés les Sembadelois(es).
Sommaire
Géographie
La commune de Sembadel s'organise autour de deux pôles principaux :
- Sembadel-Bourg
- Sembadel-Gare (une partie des maisons de Sembadel-Gare se trouvent sur la commune de Félines (Haute-Loire))
entourés de hameaux :
- Dignac
- Hierbes
- Bonnefond
- La Roche
- Le Fournet
- Le Mazel
- La Vernède
- Chelles
- Saint-Léger
La Senouire, affluent de l'Allier y prend sa source.
Histoire
- Mentionné au 13ème,
- Ancien péage des seigneurs d'Allègre supprimé au 18ème,
- Compris dans la province d'Auvergne en 1789,
- La commune de Saint-Léger lui a été rattaché en 1843.
En 1790, Sembadel (43160) s'appelait Saint-Badel si l’on se réfère au "DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DU DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-LOIRE comprenant LES NOMS DE LIEU ANCIENS ET MODERNES, rédigé par M. Augustin CHASSAING, archiviste paléographe, juge au Tribunal civil du Puy, complété et publié par M. Antoine JACOTIN, archiviste du département de la Haute-Loire, correspondant du Ministère de l’Instruction publique pour les travaux historiques, lauréat de l’Institut. PARIS. Imprimerie Nationale. MDCCCCVII.", ouvrage consultable sur le site de la Bibliothèque Nationale de France http://gallica.bnf.fr/ :
« Avant même de connaître l'issue des débats parlementaires, une commission de seize membres, composée des députés de la province et de délégués de la ville du Puy, de Montfaucon, d'Yssingeaux, de Saint-Didier-la-Séauve et de Brioude, se réunit au Puy le 27 janvier 1790, « pour convenir des limites des districts du département du Velai ». Les débats furent certainement orageux, puisque deux commissaires se refusèrent d'assister jusqu'à la fin de la séance. Après avoir rejeté les demandes des villes de Craponne, Saint-Didier, Tence et Pradelles tendant à obtenir d'être chefs-lieux de district, la commission décida que ces chefs-lieux seraient établis au Puy et à Brioude et que, pour la partie méridionale du département, les villes de Monistrol-sur-Loire, de Montfaucon et d'Yssingeaux alterneraient entre elles pour l'administration civile, mais que le siège du tribunal serait définitivement attribué à l'une d'elles. On procéda ensuite à la division du département en trois districts et trente-deux cantons et à la répartition des 252 communes, dont 129 avaient appartenu à la province d'Auvergne, 90 à celle du Velay, 15 à celle du Gévaudan, 10 à celle du Vivarais et 8 à celle du Forez. Voici comment fut faite cette répartition (…) II. DISTRICT DE BRIOUDE. (9 cantons.) (…) XX. Canton de la Chaise-Dieu (17 municipalités) : Berbezit, Bonneval, la Chaise-Dieu, la Chapelle, la Chapelle-Bertin, Cistrières, Connangles, Félines, Jullianges, Laval, Malvières, Murs, Saint-Badel, Saint-Léger, Saint-Pal, Saint-Vert, Saint-Victor. » (Introduction page XXXII)
« § 5. Noms D'ORIGINE ROMANE. (Ordre ecclésiastique). L'onomastique communale a emprunté à la religion chrétienne un grand nombre de vocables, dont les uns appartiennent à des noms communs et les autres à des noms de saints (…) Les noms de saints entrent dans la composition de soixante-huit vocables communaux : Saint-André, Sanctus Andreas ; Saint-Arcons (2), Sanctus Arconcius (...) Il faut naturellement comprendre dans cette catégorie les communes de Blesle, Blesilla, dont l'adjectif Sancta a disparu, et Sambadel, forme altérée de l'ancienne dénomination Sanctus Baudelius. » (Introduction, page VII)
§ II. CIRCONSCRIPTIONS JUDICIAIRES. 1. Velay. (…) en 1321, la baronnie d'Allègre, comprenant les villages d'Allègre, de Céaux, de la Chapelle-Bertin, de Félines, de Monlet, de Saint-Badel, de Saint-Just-près-Chomelix, de Saint-Léger, de Saint-Pal-de-Murs et de Varenne-Saint-Honorat, ainsi que les mandements de Cereix, de Saint-Paulien et de Saint-Privat-d'Allier furent incorporés au bailliage d'Auvergne. (Introduction, pages XIX et XX) « SEMBADEL, canton de la Chaise-Dieu. — Ecclesia de Saint-Badel, 1252 (Saint-Agrève). -- Parochia de Sambadel, 1275 (la Chaise-Dieu, Saint-Allyre). — Parochia Sancti Badelli, 1331 (J. de Peyre, notaire). — Parochia de Sambadello, 1459 (idem, Vazeilhes). — Sambadal, 1548 (Rhône, Saint-Antoine-de-Viennois, Saint-Victor). — Sembadel-Saint-Léger, XIXe s. (nomencl. des postes). Ancien péage des seigneurs d'Allègre supprimé par arrêt du Conseil du 26 octobre 1744. En 1789, Sembadel faisait partie de la province d'Auvergne, de l'élection de Brioude, de la subdélégation de la Chaise-Dieu et du ressort de Riom. Son église paroissiale, diocèse du Puy et archiprêtré de Saint-Paulien, était dédiée à saint Roch ; l'abbé de la Chaise-Dieu en était collateur. » (Page 267)
Badel (comme Baudel, Baudelle, Bauzille, Bauzély, etc.) pourrait être une variante de Baudile ou Baudille. Originaire d'Orléans, saint Baudille [en latin Baudilius, du germanique « bald » (audacieux) et « hild » (combat)], fêté le 20 mai, alla évangéliser la région de Nîmes où il fut décapité, en 295, pour avoir interrompu un sacrifice païen, et enseveli sur le lieu même de son exécution. Un monastère, construit autour de son tombeau, fut détruit en 1563, au début de la réforme protestante, et ses reliques furent dispersées. Un petit oratoire souterrain fut aménagé aux Trois Fontaines (selon la légende, la tête du saint, en rebondissant, aurait fait jaillir trois sources). Le culte de Baudilius se répandit loin de Nîmes comme en témoignent les noms des communes suivantes : Saint-Baudille (38), Saint-Bauzeil (09), Saint-Beauzeil (82), Saint-Bauzély (30), Saint-Beauzély (12), Saint-Bauzile (07 et 48), Saint-Bauzille (34), Saint-Beauzille (81), Saint-Beauzire (43100 et 63), Saint-Baudelle (53), Saint-Baudel (18)...
Il peut aussi s'agir d'un saint fictif du à une fantaisie de copiste. Le cas est fréquent en toponymie. Ce serait un dérivé du mot de bas latin samba (= citerne) ou à une racine hydronymique sab-/sav- qu'on dans des noms de rivières comme la Save (Gers) ou Sabis, ancien nom de la Selle. Cette thèse d'un pseudo-saint semble confirmée par le fait qu'à partir du XVème siècle la majorité des textes ne parlent plus que de Sambadello ou Sambadal.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2008 2014 Michel Bérodot 2001 2008 Gérard Pascal Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 320 422 328 263 238 250 250 sansdoublescomptes= 1962 Lieux et monuments
- La chapelle Notre-Dame de la Forêt à Sembadel-Gare,
- La rotonde de la gare (gare la plus élevée du réseau PLM) à Sembadel-Gare,
- Une tour météo faisant partie du réseau ARAMIS à proximité de la Vernède.
- Gare, halte de la ligne touristique du Livradois-Forez, exploitée par AGRIVAP Les trains de la découverte, en saison.
Personnalités liées à la commune
- Dans le film de Jacques Rouffio, Mon beau-frère a tué ma sœur, le personnage joué par Michel Piccoli se nomme Etienne Sembadel.
Communes limitrophes
- La Chaise-Dieu, chef de lieu de canton.
- Bonneval (Haute-Loire)
- Connangles
- Félines (Haute-Loire)
- Monlet
- Saint-Pal-de-Senouire
Bibliographie
Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Les noms de lieux de la Haute-Loire, D'où vient le nom de mon village ?, Éditions Sud Ouest, 2006, (ISBN 2.87901.695.9)
Voir aussi
Liens externes
- Sembadel sur le site de l'Institut géographique national
- Sembadel sur le site de l'Insee
- Sembadel sur le site du Quid
- Localisation de Sembadel sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Sembadel sur Mapquest
- Portail de l’Auvergne
Catégorie : Commune de la Haute-Loire
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