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Saint-Léons
Pour les articles homonymes, voir Saint-Léon.Saint-Léons Administration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Aveyron Arrondissement Millau Canton Vézins-de-Lévézou Code Insee abr. 12238 Code postal 12780 Maire
Mandat en coursOlivier Monteillet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Lévézou Pareloup Démographie Population 301 hab. (1999) Densité 9 hab./km² Gentilé Saint-Léonsais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 506 m — maxi. 981 m Superficie 32,89 km² Saint-Léons est une commune française située dans le département de l'Aveyron et la région Midi-Pyrénées.
Sommaire
Géographie
Histoire
L'histoire de Saint-Léons a été étudiée principalement par Albert Carrière, dans sa Monographie de Saint-Léons, publiée par la Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron en 1940. Des renseignements complémentaires ont été apportés, entre autres, par le numéro de Sauvegarde du Rouergue consacré au village. Le village de Saint-Léons est attesté depuis le IXe siècle. Il portait alors le nom de Noviliacum. Au Xe siècle le lieu est donné au monastère de Vabres, puis au XIe siècle il passe dans la dépendance de l'abbaye bénédictine Saint-Victor-de-Marseille. Le prieur du monastère bénédictin "Saint-Pierre-et-Saint-Léonce" est à la tête d'un territoire qui couvre les actuelles communes de Saint-Léons et Saint-Laurent-du-Levezou. Jusqu'à la Révolution Française, le seigneur féodal est donc le prieur du monastère. Douze moines composaient la communauté bénédictine. Parmi eux, le camérier, le sacristain et le pitancier avaient des tâches particulières et jouissaient de revenus supplémentaires. Au cours du Moyen Age, le nom de "Saint-Pierre-de-Noviliacum" disparaît au profit de celui de Saint-Léonce / Saint-Léons. La période de prospérité du Rouergue (mi XVe siècle - mi XVIe siècle) est attestée par la présence de beaux bâtiments tels que le château des prieurs, dit "de Saint-Martin" (mi XVe siècle), et les maisons à tourelle d'escalier hors d'oeuvre et fenêtres à meneaux. A cette époque, le prieur devient commendataire : il ne réside plus à Saint-Léons, et les moines choisissent l'un d'entre eux comme prieur claustral. Les guerres de religion touchent particulièrement Saint-Léons, où le prieur laïque passe au protestantisme et transforme le monastère en place forte. En 1580, les catholiques assiègent Saint-Léons, canonnent et incendient le village, son château et son monastère. Les vestiges actuels du monastère correspondent à peu près à l'état d'après 1580. En 1739, le conseil du Roi décide de séculariser Saint-Victor-de-Marseille et ses prieurés. La communauté religieuse de Saint-Léons devient un chapitre de chanoines, et le prieur est dorénavant nommé directement par le roi. Les chanoines vont peu à peu déserter le village. En 1789, un seul d'entre eux réside à Saint-Léons, et la vente des biens eccésiastiques comme biens nationaux ne semble pas avoir soulevé de contestations majeures ; d'autant que les notables locaux en sont les principaux bénéficiaires. L'ancienne seigneurie devient chef-lieu de mairie et commune. C'est en 1869 que les habitants de Saint-Laurent obtiennent la création d'une commune propre. Saint-Léons a connu son apogée démographique au XIXe siècle et a ensuite été touché par l'exode rural. Les grandes foires au bétail ont décliné et disparu, les commerces ont fermé et les résidences secondaires se sont multipliées Un nouvel élan pour le village est lié à la construction et l'ouverture de Micropolis, et à la proximité de la sortie de l'A 75.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2008 Olivier Monteillet mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Rodier Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 284 291 306 308 288 301 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Vestiges du monastère, attesté depuis le Xe siècle, réaménagé au cours des siècles, partiellement détruit pendant les guerres de religion (siège de 1580) ; il reste une aile du bâtiment des moines, la maison du moine sacristain, des vestiges du cloître avec un enfeu dit "tombeau de Saint Léonce", bâtiment appelé "le Fort Bas"
- Château du XV e siècle (daté de 1445 - 1455, édifié pour les seigneurs-prieurs de Saint-Léons
- Église remaniée et partiellement reconstruite à la fin du XIXe siècle, sur les bases d'une église médiévale
- Nombreuses croix
- Dolmens
- Cadran Solaire
- Halle aux grains et mesures à grains (sestayral en occitan, ou pierre foirale autrefois)
- Maison natale et Musée Jean-Henri Fabre
- Sarcophages
- Sentier Botanique
- Micropolis, la cité des insectes
Personnalités liées à la commune
- Jean-Henri Fabre, né le 21 décembre 1823 à Saint-Léons, mort le 11 octobre 1915 à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse). Homme de sciences, humaniste, naturaliste, entomologiste, écrivain et poète français, lauréat de l'Académie française et d'un important nombre de prix.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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