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Salaire minimum interprofessionnel garanti
Sommaire
En France
Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est en France le premier salaire minimum. Paul Bacon est considéré comme étant le père du SMIG qui fut créé par la loi du 11 février 1950 sous le gouvernement Georges Bidault (3). Le SMIG a été remplacé en 1970 par le SMIC et par le Minimum garanti qui sert de base de calcul pour l'allocation de certaines prestations sociales. La raison de cette modification était la suivante : le SMIG, indexé simplement sur les prix, progressait moins vite que la moyenne des salaires du fait de l'augmentation de la productivité (qui fait que de moins en moins d'heures de travail sont requises pour produire des biens), ce que Georges Pompidou considérait anormal.
La valeur du SMIG était fixée par la Commission supérieure des conventions collectives, créée par un décret du 3 mars 1950, qui avait la charge d'évaluer la composition du budget moyen des ménages pour servir à la détermination de la valeur du SMIG.
En août 1950, le premier rapport de la commission est présenté en Conseil des ministres, celui-ci prend alors un décret établissant le 1er SMIG à 64 francs (78 francs en Île-de-France). Ce décret ne s'appliquait pas dans un certain nombre de départements français (Les départements d'Algérie, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de la Réunion dont le SMIG sera défini par la suite, en fonction des conditions locales), ainsi qu'aux professions agricoles pour lesquelles un SMAG sera mis en place.
De nos jours, il arrive qu'on utilise à tort le terme SMIG pour désigner le SMIC. Cela arriva à François Mitterrand lui-même lors de son face à face de 1974 avec le candidat Giscard d'Estaing, qui ironisa sur cette erreur et qualifia son interlocuteur d'homme du passé.
SMAG, cousin du SMIG
Il exista également un SMAG - salaire minimum agricole garanti - inférieur au SMIG et tenant compte des facteurs d'existence propres à la vie rurale de l'époque (coût inférieur du logement, accès direct aux denrées alimentaires....). Ce SMAG, créé le 9 octobre 1950, fut aligné sur le SMIG en juin 1968, les conditions de vie rurales s'étant rapprochées des urbaines.
Rapporteurs du projet de loi
- Mme Marcelle Devaud, rapporteur pour avis de la commission de la justice.
- M. Abel Burand, rapporteur pour avis de la commission de la marine et des pêches.
- M. Pierre de Villoutreys, rapporteur pour avis de la commission de la production industrielle.
- M. Pierre de Félice, rapporteur pour avis de la commission de l’agriculture.
- M. Georges Laffargue, président et rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques.
- M. Marc Bardon-Damarzid, rapporteur pour avis de la commission de la justice.
Au Maroc
Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) désigne à l'heure actuelle le salaire horaire minimum en vigueur au Maroc. Comme l'indique son nom, le SMIG s'applique à tous les corps professionnels à l'exception notable des, soumis à un régime spécifique, le SMAG pour salaire minimum agricole garanti.
Le SMIG est fixé par décret par le gouvernement. Une telle opération s'effectue généralement suite à d'intenses tractations tripartites entre l'Etat, les organisations syndicales et le patronat.
Le SMIG était en 2008 fixé à 9,66 dhs/h, soit environ 1800 dhs/mois (brut). En 2009 après de nombreuses négociations entre le gouvernement marocain et differents syncats le SMIG s'est élevé à 10.14 dhs/h , soit 2110 dhs/mois
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