- Associations des Alcooliques Anonymes
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Alcooliques anonymes
Les Alcooliques anonymes (anglais : Alcoholics Anonymous, AA) sont des groupes d'entraide destinés à accompagner des personnes souhaitant mettre fin à leur dépendance vis-à-vis l'alcool, peu importe qu'elle soit chronique ou épisodique.
Voici comment ils se définissent couramment en introduction lors des assemblées, appelées aussi meetings : « Les Alcooliques anonymes sont une association d’hommes et de femmes qui partagent entre eux leur expérience, leur force et leur espoir dans le but de résoudre leur problème commun et d’aider d’autres alcooliques à se rétablir. Le désir d’arrêter de boire est la seule condition pour devenir membre des AA. Les AA ne demandent ni cotisation ni droit d’entrée ; ils ne se financent que par des contributions volontaires. Les AA ne sont associés à aucune secte, confession religieuse ou politique, à aucun organisme ou établissement ; ils ne désirent s’engager dans aucune controverse ; ils n’endossent et ne contestent aucune cause. Leur but premier est de demeurer abstinents et d’aider d’autres alcooliques à le devenir. »[1]
Sommaire
Histoire
La création des AA a été précédée d'une tentative de prise en charge psychothérapeutique d'un patient alcoolique américain Rowland Hazard qui s'était rendu chez Carl Gustav Jung qui l'avait traité pendant un an. Une rechute s'ensuivit et Jung refusa de reprendre le traitement mais conseilla à son malade de « vivre une expérience spirituelle ou religieuse seule capable de renouveler ses motivations ». Robert H. adhéra alors au Groupe d'Oxford et fut réhabilité. Il consacra sa vie à aider d'autres alcooliques dont un certain Ebby qui vécut la même expérience et avec un autre ami, lui aussi réhabilité, Bill. Ensemble, ils créérent les AA [2]. En mai 1935, Bill W. (William Griffith Wilson), principal fondateur du mouvement, rencontre le Bob (Robert Holbrook Smith). Le 10 juin 1935, le Dr Bob prit son dernier verre d'alcool. C'est la date qui a été retenue officiellement pour marquer le début du mouvement Alcooliques anonymes. Le nom du groupe provient du Gros Livre (titre original : Alcoholics Anonymous, surnommé Big Book).
Joseph Kessel, par son ouvrage Avec les alcooliques anonymes[3], un reportage sur les AA aux États-Unis, a contribué à les faire connaître en France et en Europe. Ce livre rapporte un voyage parmi des hommes en perdition qui s'emploient à aider leurs anciens compagnons d'infortune.
En Belgique le premier groupe se réunit en 1953.
L'écrivain Lawrence Block a créé le personnage de « Matt Scudder », essayant d'arrêter l'alcool avec les AA. On y trouve une bonne description de la méthode utilisée par les AA.
Fonctionnement
Un principe de base des AA est l'anonymat : tous les participants sont ainsi égaux, aucun ne peut être médiatisé ou stigmatisé plus qu'un autre. Il n'y a ni thérapeute ni encadrement d'aucune sorte. La méthode repose sur un programme de rétablissement en 12 étapes, l'échange d'expériences forces et espoirs et le partage d'émotions : « Un alcoolique qui parle à d'autres alcooliques ».
Dans la plupart des pays (ou parties de pays), il existe un conseil d'administration, avec renouvellement des mandats, qui est la partie officielle du mouvement. Ce conseil est chargé du maintien des services aux alcooliques et à leurs groupes. Les Groupes autonomes contrôlent ces conseils d'administration par l'intermédiaire de délégués élus réunis dans des conférences « nationales » périodiques.
Des délégués des divers conseils d'administrations partagent leurs expériences de service dans des réunions mondiales tenues tous les 2 ans.
Les AA n'acceptent ni dons, ni subventions, afin de préserver leur indépendance, et s'auto-financent, pour le café servi au cours des réunions par exemple. Dans les cas où les mairies ou les églises prêtent leurs locaux pour la tenue de réunions, les AA préfèrent s'acquitter d'un loyer, toujours pour garder leur indépendance. De même, les AA refusent d'être reconnus d'utilité publique.
Les AA ne prétendent pas se substituer à la médecine : ils souhaitent apporter un soutien bénéfique aux alcooliques, abstinents ou non.
Tout alcoolique ayant le désir d'arrêter de boire peut assister aux réunions des AA. Dans les villes ou régions où existent de nombreux groupes, on peut ainsi assister à plusieurs réunions par jour. Il n'y a pas de notion d'inscription ou de cotisation : chacun est libre d'assister au nombre de réunions qu'il souhaite, de se présenter ou non, de parler ou non.
« Prière de la sérénité »
Cette maxime, récitée par les participants à la plupart des réunions de groupe AA, était considérée par l'écrivain Kurt Vonnegut comme l'une des plus fortes jamais émises dans l'histoire de l'humanité. Elle a en tout cas un aspect très stoïcien.
Bill W., cofondateur des AA, a dit de la prière de la sérénité : « Nous n’avions jamais vu tant de AA dans si peu de mots ». Dans le livre Le mouvement des AA devient adulte, Bill raconte qu’au début de 1942, la première secrétaire nationale des AA, Ruth Hock, lui a montré, à lui et à d’autres dans leur petit bureau encombré de New York, un avis de décès dans le Herald Tribune de New York qui se terminait ainsi :
« Mon Dieu, donnez moi la sérénité d’accepter
les choses que je ne peux changer,
et la sagesse d’en connaître la différence. »
le courage de changer les choses que je peux,Quelqu’un a suggéré d’imprimer ce quatrain sur des cartes format portefeuilles pour l’inclure dans la correspondance du bureau, et c’est ainsi que la prière de la sérénité a fait son chemin pour devenir partie intégrante de la vie AA.
Depuis, elle a été traduite dans les nombreuses langues parlées par les membres dans le monde entier, dite à haute voix dans les réunions et en silence dans le cœur.
Malgré des années de travail par des chercheurs sérieux, et beaucoup d’hypothèses par des chercheurs amateurs, l’origine exacte de la prière de la sérénité demeure un mystère. Toutefois, une chose semble incontestée : c’est la revendication de paternité du Dr Rheinhold Niebuhr, qui a dit dans une interview qu’il l’avait écrite comme conclusion à un sermon qu’il avait prononcé. Cette phrase étant citée par Marc Aurèle à l'origine sous cette appellation « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé ; et le courage de changer de qui peut l’être ; mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. » Mais même le Dr Niebuhr a ajouté : « Bien sûr, elle peut être apparue sporadiquement au cours des ans, même des siècles, mais je ne le crois pas. Je crois sincèrement que je l’ai écrite moi-même. » Avec sa permission, la prière a été imprimée sur des cartes pendant la Seconde Guerre mondiale et distribuée aux troupes. Elle avait aussi été déjà reprise par le National Council of Churches et par les AA[4].
Les AA, sans être un groupe religieux, font souvent référence à une « puissance supérieure telle que chacun la conçoit », cependant la référence à Dieu est très souvent présente dans leur littérature, à commencer par cette fameuse prière de la sérénité, faisant appel à la notion de spiritualité.
Les réunions
Les réunions AA proposent de suivre un programme de rétablissement en douze étapes, et ce dans le respect des douze traditions de l'association.
Il y a essentiellement deux types de réunions :
- Les réunions ouvertes au cours desquelles les membres racontent comment ils ont bu, comment ils ont connu AA et comment le programme les a aidés. On peut y amener des parents ou des amis. Habituellement, toute personne intéressée par AA est aussi la bienvenue à ces réunions ouvertes.
- Les réunions fermées sont réservées aux membres des AA ou à toute personne qui pourrait avoir un problème d'alcool. Le désir d'arrêter de boire est la seule condition pour être membre des AA.
Les réunions durent en principe cinq quarts d'heure plus un sixième réservé à une discussion libre, appelée aussi « thérapie du café ». Elles donnent aux membres l'occasion de parler entre eux des problèmes liés à leur ancienne habitude de boire et des efforts qu'ils ont faits pour acquérir une abstinence durable. Elles permettent aussi d'explorer en détail les divers éléments du programme de rétablissement. Ce programme comporte douze étapes.
Abstinence
Les AA proposent un programme d'abstinence totale en douze étapes. Les membres s'abstiennent de prendre un verre, le premier, une journée à la fois. On reste abstinent pour 24 heures... et on répète l'opération tous les jours.
Les douze étapes des Alcooliques anonymes
Voici les douze étapes faisant partie du programme de rétablissement suggéré par les AA, chacune pouvant être utilisée de façon personnelle :
- Nous avons admis que nous étions impuissants devant l’alcool - que nous avions perdu la maîtrise de notre vie.
- Nous en sommes venus à croire qu’une Puissance supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la raison.
- Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous Le concevons.
- Nous avons procédé sans crainte à un inventaire moral approfondi de nous-mêmes.
- Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts.
- Nous étions tout à fait prêts à ce que Dieu élimine tous ces défauts.
- Nous Lui avons humblement demandé de faire disparaître nos défauts.
- Nous avons dressé une liste de toutes les personnes que nous avions lésées et nous avons consenti à réparer nos torts envers chacune d’elles.
- Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes dans la mesure du possible, sauf lorsqu’en ce faisant, nous risquions de leur nuire ou de nuire à d’autres.
- Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes aperçus.
- Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu, tel que nous Le concevons, Lui demandant seulement de connaître Sa volonté à notre égard et de nous donner la force de l’exécuter.
- Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces étapes, nous avons alors essayé de transmettre ce message à d’autres alcooliques et de mettre en pratique ces principes dans tous les domaines de notre vie.
Les douze traditions des Alcooliques anonymes
Voici les douze traditions régissant le fonctionnement des différentes structures (et donc des groupes) et activités des « services » AA :
- Notre bien-être commun devrait venir en premier lieu ; le rétablissement personnel dépend de l'unité des AA.
- Dans la poursuite de notre objectif commun, il n'existe qu'une seule autorité ultime : un Dieu d'amour tel qu'il peut se manifester dans notre conscience de groupe.Nos chefs ne sont que des serviteurs de confiance, ils ne gouvernent pas.
- Le désir d'arrêter de boire est la seule condition pour être membre des AA.
- Chaque groupe devrait être autonome sauf sur les points qui touchent d'autres groupes ou l'ensemble du Mouvement.
- Chaque groupe n'a qu'un objectif primordial, transmettre son message à l'alcoolique qui souffre encore.
- Un groupe ne devrait jamais endosser ou financer d'autres organismes, qu'ils soient apparentés ou étrangers aux AA, ni leur prêter le nom des Alcooliques anonymes, de peur que les soucis d'argent, de propriété ou de prestige ne nous distraient de notre objectif premier.
- Tous les groupes devraient subvenir entièrement à leurs besoins et refuser les contributions de l'extérieur.
- Le Mouvement des Alcooliques anonymes devrait toujours demeurer non professionnel, mais nos centres de service peuvent engager des employés qualifiés.
- Comme Mouvement, les Alcooliques anonymes ne devraient jamais avoir de structure formelle, mais nous pouvons constituer des conseils ou des comités de service directement responsables envers ceux qu'ils servent.
- Le Mouvement des Alcooliques anonymes n'exprime aucune opinion sur des sujets étrangers ; le nom des AA ne devrait donc jamais être mêlé à des controverses publiques.
- La politique de nos relations publiques est basée sur l'attrait plutôt que sur la réclame ; nous devons toujours garder l'anonymat personnel dans la presse écrite et parlée de même qu'au cinéma.
- L'anonymat est la base spirituelle de toutes nos traditions et nous rappelle sans cesse de placer les principes au-dessus des personnalités.
Ce que AA ne fait pas
- AA ne mène pas de campagne de recrutement pour convaincre les alcooliques de se joindre à l’association. AA existe pour les alcooliques qui veulent devenir sobres.
- AA ne fait pas de vérifications auprès de ses membres afin de s’assurer qu’ils ne boivent pas. Il incite plutôt les alcooliques à s’aider entre eux.
- AA n’est pas une organisation religieuse. Chaque membre est libre d’avoir des idées personnelles sur le sens de sa vie.
- AA n’est pas une organisation médicale et ne donne pas d’avis médicaux ou psychiatriques.
- AA ne dirige aucun hôpital, clinique ou sanatorium et ne dispense pas de services infirmiers.
- AA n’est lié à aucune autre organisation, mais coopère avec celles qui s’occupent de l’alcoolisme. Certains membres travaillent pour de telles organisations, mais à titre personnel, non comme représentants des AA.
- AA n’offre aucun service social, ne procure pas de gîte, de nourriture, de vêtements, de travail ou d’argent. Il aide l’alcoolique à rester sobre afin qu’il puisse se procurer ces choses lui-même.
- L’existence de AA repose sur le principe de l’anonymat (comme le nom de l’association l’indique). Les AA ne veulent pas que les noms des membres soient cités à la télévision, à la radio ou dans les journaux. Les membres ne dévoilent pas les noms d’autres membres aux gens extérieurs à AA Mais les membres n’ont pas de honte à appartenir aux AA Ils ne veulent qu’encourager plus d’alcooliques à demander l’aide des AA en leur garantissant que leur anonymat sera respecté.
Éléments de compréhension
- Jean-Paul Descombey, psychiatre et alcoologue, s'aidant de la théorie psychanalytique, décèle chez ses patients alcooliques une sorte de manque à être constitutif, un déficit narcissique, amenant le sujet à chercher un objet pulsionnel parfait à travers l'alcool. Il pointe le goût des alcooliques pour le groupe : regroupements au café, autour de la bouteille, à l'hôpital, les alcooliques tendraient à se regrouper ensemble. Il suppose alors que les associations néphalistes telles que les Alcooliques anonymes jouerait un rôle bénéfique de support identificatoire, remplaçant l'objet « bouteille » par l'objet « groupe ».
- G. Vaillant, s'appuyant sur les données recueillies sur deux groupes de jeunes hommes suivis depuis 1940 fait état des résultats suivants : le mécanisme d'action des AA consiste selon lui en quatre facteurs : le support extérieur, la substitution de la dépendance, de nouvelles relations sociales basées sur le soin mutuel et une spiritualité amplifiée. Selon lui, les AA apparaissent égaux ou supérieurs aux traitements conventionnels de l'alcoolisme, sans que l'on puisse repérer d'effet secondaire[5].
- Plusieurs chercheurs confirment l'utilité des AA dans un traitement alcoologique : les groupes participant à la fois au traitement et aux programmes des AA ont un taux de rémission sans rechute plus important[6],[7].
- Une étude de Zemore et Kaskutas (2004) montre que plus la sobriété acquise est de longue durée, plus les sujets passent de temps à servir la communauté et s'impliquent dans la spiritualité des AA (à base de théisme et de transcendance de soi). Ainsi, une fois la convalescence entamée, le groupe offre des activités à la mesure des nouveaux moyens découverts par les alcooliques, qu'ils peuvent investir au sein même des AA[8].
Diffusion
Au XXIe siècle, les AA sont présents dans 162 pays et plus de 100 000 groupes rassemblent environ 2 millions de membres.
Outre le fonctionnement par la tenue de réunions organisées par des groupes (620 en France), eux-mêmes gérés par des comités dont les membres sont élus, des sites ou des forums participent à la solidarité et à la transmission du message des AA. Les groupes en ligne, tels que aa-francophonie ,aa-francité ou Entraide Internet AA, sont pour la plupart membres du OIAA.
Divers
Mike Portnoy (le batteur du groupe de metal progressif Dream Theater et lui-même alcoolo-dépendant), a écrit une série de cinq chansons reprenant les 12 étapes du programme des Alcooliques anonymes. Ces chansons sont réparties sur les différents albums du groupe depuis Six Degrees of Inner Turbulence.
Bibliographie
- J-P. Descombey, Précis d'alcoologie clinique, 1994, Paris, Dunod.
- Joie de vivre - 50 ans Alcooliques Anonymes en Belgique (Bruxelles: AA, 2003).
Références
- ↑ (en) The A.A. Grapevine, Inc.[réf. insuffisante]
- ↑ (en) Bill W., « Carl Jung Letters », dans A.A. Grapevine, vol. 19, no 8, janvier 1963 (ISSN 0362-2584).
- ↑ (fr) Joseph Kessel, Avec les alcooliques anonymes, Gallimard, coll. « L'air du temps », Paris, 1960 ; rééd 1985 (ISBN 2-07-070414-9) et 1996 (ISBN 2-07-074785-9).
- ↑ (fr) « La Prière de la Sérénité : ‘Tant de AA dans si peu de mots’ », dans Box 4-5-9, vol. 49, no 6, 2003, p. 3–4 [texte intégral].
- ↑ (en) George E. Vaillant, « Alcoholics Anonymous : Cult or cure? », dans The Australian and New Zealand Journal of Psychiatry, vol. 39, no 6, juin 2005, p. 431-436 (ISSN 0004-8674 et 1440-1614) [lien PMID].
- ↑ (en) Rudolf H. Moos et Bernice S. Moos, « Paths of entry into alcoholics anonymous : Consequences for participation and remission », dans Alcoholism: Clinical and Experimental Research, vol. 29, no 10, octobre 2005, p. 1858–1868 (ISSN 0145-6008 et 1530-0277) [lien PMID].
- ↑ (de) M. Bottlender et M. Soyka, « Prädiktion des Behandlungserfolges 24 Monate nach ambulanter Alkoholentwöhnungstherapie : Die Bedeutung von Selbsthilfegruppen », dans Fortschritte der Neurologie-Psychiatrie, vol. 73, no 3, mars 2005, p. 150–155 (ISSN 0720-4299 et 1439-3522) [lien PMID].
- ↑ (en) Sarah E. Zemore et Lee Ann Kaskutas, « Helping, spirituality and Alcoholics Anonymous in recovery », dans Journal of Studies on Alcohol, vol. 65, no 3, mai 2004, p. 383–391 (ISSN 0096-882X) [lien PMID].
Liens externes
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