- Résistances dans l'Empire français (1940-45)
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Résistance dans l'Empire colonial français
Selon l'armistice de juin 1940, les divers territoires de l'ancien Empire colonial français restait sous la souveraineté du nouveau gouvernement de Vichy. À de rares exceptions près, comme la Tunisie, les territoires de l'Empire français n'ont pas été occupés par la Wehrmacht. Néanmoins, il a existé certaines formes de Résistance, notamment en Indochine, contre les Japonais.
Sommaire
Le ralliement des premières colonies françaises libres
À la suite de l'Appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, plusieurs colonies françaises et un territoire sous-mandat se placèrent rapidement sous son autorité : les cinq comptoirs de l’Inde française furent le premier territoire à rallier la France libre sous l'influence du gouverneur Bonvin, puis les Nouvelles-Hébrides, les archipels des Établissements français de l'Océanie, Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna, dans le Pacifique, Tchad, Congo, Cameroun français, Oubangui-Chari en Afrique suivirent.
La libération ultérieure d'autres colonies et territoires sous mandat par les Forces françaises libres (FFL)
Après l'échec devant Dakar d'une tentative de ralliement de l'Afrique occidentale en octobre 1940, les Forces françaises libres placée sous le commandement de Leclerc prennent par la force le contrôle du Gabon, en octobre et novembre 1940. Ils parachèvent ainsi le ralliement de l'Afrique Equatoriale Française
Par la suite, les Forces navales françaises libres de l'amiral Muselier s'imposent à Saint-Pierre-et-Miquelon, contre l'avis du gouvernement américain.
Par ailleurs, lorsque le général Dentz commandant l'armée française au Levant eût accordé une base à l'aviation allemande pour bombarder les forces britanniques en Irak et livré ses réserves d'armes aux troupes irakiennes combattant les mêmes Britanniques, ces derniers et les Français libres s'emparèrent de la Syrie et du Liban qui passèrent ensuite, non sans peine, sous le contrôle de la France libre.
Peu après le débarquement allié en Afrique du Nord, Churchill, qui avait auparavant fait débarquer ses forces à Madagascar, sans leur associer les Forces françaises libres, se ravisa et remit la grande île à la France libre. Les Forces françaises libres rallièrent par la même occasion l'île de La Réunion et la côte française des Somalis.
La résistance française en Afrique du Nord
L'une des actions les plus significatives de la Résistance française extérieure, par ses circonstances et par ses effets, a eu lieu le 8 novembre 1942 à Alger, permettant le succès de l'opération Torch, le débarquement allié en Afrique du Nord :
Selon les accords passés secrètement à Cherchell, le 23 octobre 1942, entre la Résistance algéroise et le commandement allié, 400 résistants mal armés, dont les deux tiers était juifs, neutralisent à eux seuls, le 8 novembre 1942, les batteries côtières de Cherchell, ainsi que le XIXe corps d'armée d'Alger pendant une quinzaine d'heures. Ils occupèrent pour cela, pendant la nuit du 7 au 8 novembre, presque tous les points stratégiques, et réussirent à arrêter le général Juin, commandant en chef, ainsi que l’amiral Darlan, inopinément présent à Alger cette nuit-là, garantissant la réussite du débarquement allié.
En revanche, à Oran et au Maroc, où d'autres résistants avaient échoué, les forces de Vichy livrèrent un combat sanglant aux Américano-britanniques, et les tinrent en échec pendant trois jours. Elles ne cessèrent le feu que le 10 novembre, sur l'ordre de leurs supérieurs Darlan et Juin, prisonniers des alliés : Ces derniers, après avoir d'abord refusé d'ordonner le cessez-le-feu à Oran et au Maroc, finirent par obtempérer aux injonctions et aux menaces du général américain Clark.
Voir aussi
Catégorie : Résistance française
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