- Rue de l'Estrapade
-
Pour les articles homonymes, voir Rue de l'Estrapade (film).5e arrt
Rue de l’Estrapade
Arrondissements 5e arrondissement Quartiers Val-de-Grâce et Sorbonne Début place de l'Estrapade Fin rue Thouin Géocodification Ville de Paris : 3403
DGI : 3377Nomenclature officielle 
Images et documents sur Wikimedia Commons
La rue de l'Estrapade vers l'ouest
La rue de l’Estrapade est une voie du 5e arrondissement de Paris située à la jonction du quartier du Val-de-Grâce et du quartier de la Sorbonne.
Sommaire
Histoire
Cette rue suit le tracé historique de l'enceinte de Philippe Auguste. Elle doit son nom au supplice de l'estrapade infligé aux voleurs et qui consistait à leur lier les mains dans le dos, les hisser en haut d'un poteau et les lâcher. À Paris, la place de l'Estrapade voisine était le lieu où était appliquée la peine, notamment à de nombreux protestants durant leur persécution[1].
Sites particuliers
- Diderot vécut au no 3 de la rue à l'époque de la rédaction de l'Encyclopédie. C'est là qu'il est arrêté fin juillet 1749.
- L'hôtel particulier situé au no 9 est classé aux Monuments historiques[2].
- Paul-Louis Courier vécut au no 11 de la rue.
- Charles Péguy vécut au no 21 de la rue[3].
- L'arrière du lycée Henri-IV.
- Une des cinq fontaines Wallace du 5e arrondissement se trouve à sa jonction avec la rue Thouin sur la place Emmanuel-Levinas.
-
n°3, maison où vécut Denis Diderot
-
Hôtel du no 9 classé aux Monuments historiques
-
Maison où vécut Charles Péguy.
Anecdotes
La rue de l'Estrapade est décrite par Honoré de Balzac dans La Peau de chagrin[4]. Cette rue a également donné son nom au film de Jacques Becker, Rue de l'Estrapade de 1953.
Notes et références
- Entrée Estrapade dans Le Littré.
- Notice no PA00088410, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- D'après le panneau historique de la Ville de Paris
- Bibliothèque de la pléiade, 1981, t.X, p.136
Catégories :- Rue du 5e arrondissement de Paris
- Lieu lié à Denis Diderot
Wikimedia Foundation. 2010.
