Rue de La Barre

Rue de La Barre

Rue du Chevalier-de-La-Barre

18e arrt.
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rue du Chevalier-de-La-Barre
Arrondissement(s) 18e arrondissement
Quartier(s) Clignancourt
Début 9, rue Ramay
Fin 8, rue du Mont-Cenis
Longueur 413 mètres
Largeur 8 mètres (moindre largeur) entre la rue Ramey et la rue Lamarck ; 12 mètres entre la rue Lamarck et la rue du Mont-Cenis
Ancien(s) nom(s) rue de La Barre, rue de la Fontenelle, rue des Rosiers
Géocodification Ville de Paris : 1985

DGI :

Nomenclature officielle
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La rue du Chevalier-de-La-Barre est une rue de la butte Montmartre à Paris, dans le 18e arrondissement. Elle s'appelait auparavant rue de la Fontenelle. De nombreux artistes y habitèrent, comme le peintre catalan Pedro Creixams, l'écrivain Georges Courteline.

Elle commence 9, rue Ramey et finit 8, rue du Mont-Cenis. Dans sa première partie elle est en pente jusqu'à la rue Lamarck et interdite aux véhicules. De la rue Lamarck au croisement avec la rue de la Bonne des escaliers permettent l'accès à son point haut. Elle redevient une rue autorisée aux véhicules jusqu'à la rue du Mont-Cenis.

Elle a été formée par la réunion de deux voies, la rue de la Fontenelle qui allait de la rue Ramey à la rue de la Bonne et la rue des Rosiers qui se terminait rue du Mont-Cenis. Le rue des Rosiers a été réunie à la rue de la Fontenelle par l’arrêté préfectoral du 2 avril 1868 : on a mis ainsi fin à une homonymie fâcheuse (due à l’annexion de la commune de Montmartre à Paris en 1860) entre cette rue des Rosiers de Montmartre et la rue des Rosiers du 4e arrondissement de Paris. Cette rue de la Fontenelle fut renommée rue de La Barre par l’arrêté du 10 novembre 1885, appellation rectifiée en rue du Chevalier-de-La-Barre par l’arrêté du 24 juin 1907[1].

Histoire

La rue de la Fontenelle devait son nom à une source naturelle appelée la Fontenelle, tarie vers le milieu du XVIIIe siècle[2].

La rue du Chevalier-de-La-Barre porte le nom de Jean-François Lefèvre, chevalier de La Barre (1746-1766), jeune homme condamné à la torture et à la mort par décapitation en 1766 pour n'avoir pas retiré son chapeau au passage d'une procession religieuse[3].

Durant la Commune de Paris des exécutions ont eu lieu dans la portion de la voie que l’on devait encore appeler à l’époque rue des Rosiers. À la hauteur du no 36 les généraux Claude Lecomte et Clément Thomas, qui étaient du côté des « Versaillais », sont fusillés le 18 mars 1871. Peu après, le 28 mai 1871, c’est le « Communard » Eugène Varlin qui est fusillé au même endroit.[4]

Dans la nuit du 21 au 22 avril 1944 les Alliés bombardent la gare de la Chapelle. Des bombes tombent aux alentours du Sacré-Cœur (basilique du Sacré-Cœur de Montmartre) et l’une d’elles occasionne des dégâts dans la rue à hauteur de la rue Lamarck et de la rue Paul-Albert[5]

Dans le film Combien tu m'aimes ? de Bertrand Blier (2005), le protagoniste François habiterais au 15 rue du Chevalier-de-la-Barre.

Notes et références

  1. Pour dates des différents arrêtés modifiant les appellations de ces voies, voir : Nomenclature des voies publiques et privées de Paris, Mairie de Paris, 9e édition, mars 1997, 670 pages, (ISBN 2-9511599-0-0).
  2. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, 1964.
  3. Guide de Paris mystérieux, Éditions Tchou Princesse, novembre 1979.
  4. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, 1964.
  5. Gilles Perrault, Paris sous l’Occupation, Éditions Belfond, 1987.
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