- Rocade peripherique de Marseille
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Rocade périphérique de Marseille
Pour les articles homonymes, voir L2.La rocade périphérique de Marseille ou rocade de Marseille, aujourd'hui L2 (officiellement autoroute numérotée A507) est un projet d'autoroute ou de voie à gabarit autoroutier permettant le contournement de la ville de Marseille à environ 5 km du centre de la ville entre la zone urbaine et les premier massifs enserrant la ville. Il constitue de fait une demi ceinture périphérique, la ville se situant en bord de mer.
Sommaire
Historique
Les premiers projets de boulevards périphériques à Marseille remontent aux années 30. Ce ne sont que des projets de rocades, la ville se situant en bord de mer. Cependant, aujourd'hui une série de boulevards urbains permet effectivement de faire le tour du centre ville : Bd de Plombière au nord, Jarret à l'est, Av Rabatau et Av du Prado au sud, La Corniche le long de la mer au sud-ouest, les tunnels du vieux port et de la Major en ville. Ces boulevards en pleine ville, qui ne sont nullement de types autoroutier ou voie rapide, furent longtemps les seules voies de contournement de la ville, le Jarret et Bd de Plombière reliant les autoroutes radiales Est A50 et Nord A7 et A55. Un autre projet à caractéristique autoroutier devait entourer la ville à environ 5 km du Vieux-port, partant du port de commerce au nord et aboutissant sur le littoral sud de la ville traversant ainsi les quartiers nord, est et sud (la mer étant à l'ouest). Sans parler du projet (sans aucune actualité cependant) de grand contournement de l'agglomération marseillaise, au delà de Chateau-Gombert, et dont le nom est L4.
Ce projet adopté dès les années 30 est encore en cours de réalisation aujourd'hui sous le nom de L2. Différentes raisons ralentirent le projet dont certains tronçons sont abandonnés aujourd'hui :
- les problèmes financiers chroniques de l'Etat (c'est un itinéraire du réseau routier national (RRN) résiduel confirmé par la loi de décentralisation de 2004).
- la priorité donnée alors au logement, certains terrains acquis ayant été utilisés pour la constructions de HLM. Alors que le tracé était connu et arrêté depuis les années 1930, et que certains maires d'arrondissement avait conservé des réserves foncières en ce sens, certains autres ont cependant laissé construire des biens immobiliers divers, souvent sans permis de construire. Les permis de construire cependant octroyés faisaient figurer l'occurrence d'expropriation sans dédommagement. L'Etat compensa cependant ces expropriations.
- la situation de la ville à l'écart des grands flux routiers traversant l'agglomération et la réalisation d'une autre voie autoroutière de contournement à l'échelle de celle-ci (l'autoroute A54, le début de l'A8 et l'A52).
- la volonté "négociée" de ne pas contrarier les recettes d'exploitation de la Sté Marseillaise du tunnel du Prado-Carénage. En effet, le risque financier de report de la presque totalité du trafic routier de transit depuis et vers l'A55 et l'A7, était insupportable pour la société concessionnaire dont le contrat de 25 ans arrive à échéance en 2025. Une ouverture programmé en 2011/2012 permet de reculer ce risque.
La section Nord ou L2-Nord (entre le Merlan et la Rose) a été partiellement réalisée mais celle-ci n'est pas de type autoroutier, le projet ayant été détourné au profit d'un axe urbain desservant les quartier nord-est plutôt qu'une rocade de contournement. Un nouveau projet prévoit la reconstruction de celle-ci en partie le même tracé.
La section Est ou L2-Est est en cours de réalisation, la décision d'enterrer une très grande partie du projet retarde sa réalisation dont le coût s'est considérablement augmenté.
Ces deux tronçons sont des projets autoroutiers dont le numéro est A507.
Le Boulevard Urbain Sud
La section Sud a été récemment définitivement abandonnée au profit d'une voie urbaine de type non autoroutier, désigné sous le nom de B.U.S. pour Boulevard Urbain Sud, intégrant des modes de déplacement doux (vélo et transport en commun), l'ultime projet ayant pour but d'assurer une desserte des quartiers sud relativement enclavés.
Le projet de rocade marseillaise et son évolution est exemplaire quant aux changements de la place de la voiture aujourd'hui dans la ville. Les premiers projets correspondant à une politique du « tout voiture » qui sévissait alors, l'ultime projet fortement réduit depuis son origine continue d'être soutenu mais va de pair avec le déclassement de certains tronçons autoroutiers, les grandes pénétrantes construites dans les années 50 et 60.
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
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