- René Imbot
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René Imbot Naissance 17 mars 1925
RoussillonDécès 19 février 2007 (à 81 ans) Origine France Arme Infanterie
Légion étrangèreGrade général d'armée Années de service 1946 - 1988 Commandement 35e Régiment d'infanterie mécanisée
1re Brigade mécanisée
3e corps d'armée
Armée de Terre
DGSEDistinctions Légion d'honneur
Croix de guerre des T.O.E.Autres fonctions Directeur du personnel militaire de l'armée de Terre
(1980-1983)modifier René Imbot, né le 17 mars 1925 à Roussillon (Vaucluse) et mort le 19 février 2007 à Apt (Vaucluse), était un officier et haut fonctionnaire français.
Il fut notamment chef d'état-major de l'armée de terre, puis directeur général de la sécurité extérieure.
Sommaire
Seconde Guerre mondiale
Il fait sa scolarité à l'École militaire préparatoire d'Épinal puis à celle d'Autun et au Prytanée de La Flèche qu'il quitte en 1941.
Il entre alors en résistance dans le maquis de l'Allier.
En septembre 1944, il s'engage comme soldat au Régiment de marche de la Corrèze, avec lequel il participe aux combats dans la région de Belfort.
À la fin des combats, il réussit le concours d'entrée à l'École spéciale militaire ; il suit sa scolarité à l'école militaire de Cherchell, en Algérie.
Indochine et Afrique du Nord
Sa première affectation comme officier le conduit avec la 13e Demi-brigade de Légion étrangère en Indochine, où il fait deux séjours.
Promu capitaine en janvier 1952, il est affecté au 4e Régiment étranger d'infanterie au Maroc jusqu'en 1954.
Il effectue sa scolarité à l'École d'état-major puis sert de nouveau au Maroc, à l'état-major divisionnaire de Meknès, puis au commandement de la 26e division de Fès.
États-majors et commandements
En 1958, il part suivre la scolarité du United States Army Command and General Staff College([1])(cours d'état-major), l’école d’état-major de l’armée de terre américaine à Fort-Leavenworth.
À son retour en 1959, il est affecté à la "section des plans atomiques" de l’état-major du groupe d’armées du centre à Heidelberg en Allemagne.
Il y est promu chef de bataillon.
En 1964, il sort major de l'École de guerre et prend le commandement du groupe de compagnies du 51e Régiment d'Infanterie Motorisée à Beauvais.
En avril 1966, promu lieutenant-colonel, il est affecté à la direction du personnel militaire de l'Armée de Terre (DPMAT).
Colonel en 1969, il prend le commandement du 35e Régiment d'Infanterie Mécanisée de Belfort. À l'issue de son commandement, il rejoint de nouveau la DPMAT, comme chef du bureau infanterie.
En 1974, il prend le commandement de la 1re Brigade mécanisée à Saarburg, en Allemagne. Nommé général en 1975, il prend, l'année suivante, le commandement de l'École d'application de l'infanterie à Montpellier.
Général de division en 1978, il est nommé, le 15 septembre 1979, adjoint du gouverneur militaire de Paris, commandant du 3e Corps d'Armée et de la 1re Région militaire.
En octobre 1980, il prend la tête de la Direction des personnels militaires de l'armée de Terre.
Général de corps d'armée en 1981, il est promu général d'armée en mars 1983.
Il est nommé Chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT) la même année par décision du ministre de la défense Charles Hernu. Il crée alors la FAR, Force d'action rapide, qui a pour mission d'intervenir dans des délais très courts en Europe et en Outre-mer.
En 1985, il est nommé directeur général de la sécurité extérieure par François Mitterrand, à la suite de l'affaire du Rainbow Warrior, succédant à l'amiral Lacoste. Il réorganise ce service, le modernisant et recréant le 11e régiment parachutiste de choc qui avait été dissout en 1963.
Il est connu notamment pour son allocution télévisée du 27 septembre 1985 où, martial, il affirme vouloir « verrouiller » le service et « couper les branches mortes » après avoir découvert « une véritable opération maligne de déstabilisation de nos services ».
Il est admis en 2esection des officiers généraux en 1988.
Thierry Imbot
Son fils aîné, Thierry Imbot, lui-même membre des services secrets, meurt d’une chute du quatrième étage de son appartement parisien le 10 octobre 2000. Il suivait à Taïwan les dossiers économiques français. Il aurait pris rendez-vous avec un journaliste pour faire des révélations dans l'Affaire des frégates de Taïwan. Les investigations ont conclu à une mort accidentelle alors que Thierry Imbot fermait ses volets un soir de grand vent[1],[2].
Distinctions
Intitulés
- Grand-croix dans l'Ordre de la Légion d'honneur
- Croix de guerre des T.O.E. avec huit citations.
- Grand croix du Mérite espagnol
- Titulaire de la croix du Mérite de la sécurité nationale de Corée du Sud
- Titulaire de la croix du Ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne
- Commandeur de la Legion of Merit américaine
- Officier du Ouissam alaouite
- Officier du "Mono" du Togo
Source
Notes et références
- Ne jamais fermer ses volets un soir de grand vent » sur www.monde-diplomatique.fr, novembre 2008 Roland-Pierre Paringaux, «
- Frégates de Taiwan: mort soudaine de Thierry Imbot » sur www.liberation.fr, 12 octobre 2000 Karl Laske, Patricia Tourancheau, «
Précédé par René Imbot Suivi par Général d'armée Jean Delaunay
CEMAT - Chef d'état-major de l'armée de terre25 septembre 1985 au 15 novembre 1987 Général d'armée Maurice Schmitt Catégories :- Naissance en 1925
- Naissance à Roussillon
- Décès en 2007
- Général français du XXe siècle
- Directeur de la DGSE
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Élève du Prytanée national militaire
- Résistant français
- Officier de Légion étrangère
- Militaire français du XXe siècle
- Titulaire de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures
- Chef d'état-major de l'armée de terre française
- Récipiendaire de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
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