Renouveau francais

Le Renouveau français (RF) est un mouvement politique d'extrême droite se définissant comme « nationaliste français et contre-révolutionnaire » et « d'inspiration catholique^[1] ».

Présentation

Créé en novembre 2005 par des dissidents du Front national de la jeunesse, et avec le soutien de l'Œuvre française^[2], il regroupe des militants et des cadres issus de différents mouvements, notamment de la Garde franque^[3]. Son emblème est une fleur de lys stylisée.

Il est composé actuellement d’un Comité directeur composé de quatre membres (Louis Lefranc, Jean-Bastien Loiseau, Thibaut de Chassey et Sylvain Maubranches) et possède des antennes régionales, notamment en Île-de-France, en Bretagne, Anjou, Normandie, Berry, Toulouse et Alsace, ainsi que des militants et sympathisants dans la plupart des grandes villes^[4]. Il revendique actuellement une communauté de plusieurs centaines de militants.

Le Renouveau français a fait un temps partie du Front national européen qui rassemble divers mouvements nationalistes indépendants en Europe^[5].

En 2007, le Renouveau français a invité^[6] ses sympathisants à ne pas voter, lors de l'élection présidentielle, pour « d'autres candidats que Jean-Marie Le Pen », le considérant comme « seul représentant crédible du courant patriote » et le candidat de « l'Union des Patriotes », tout en mettant en garde contre le « système démocratique », électoral et républicain.

Le mouvement collabore avec une revue, L'Héritage^[7], créée à l'automne 2004, et travaille par ailleurs avec le label musical Patriote Productions^[8]. Il est aussi proche de la Fraternité franco-serbe^[9], une association française militant contre l'indépendance du Kosovo et venant en aide aux populations serbes au Kosovo. Il participe régulièrement aux émissions de la web-radio Radio Résistance^[10].

Association connexe du Renouveau français, l'Union des jeunes françaises^[11], regroupe les jeunes filles inspirées par les idées de tradition et de défense de la culture française.

Activités principales

Le mouvement affirme vouloir participer à l'instauration d'un État nationaliste, chrétien et social et axer sa stratégie sur la formation, surtout en direction de la jeunesse. Il souhaite former une nouvelle génération de cadres et militants politiques au moyen de conférences, sessions de formation et université d'été. En juin 2007, pour sa deuxième université d'été, le mouvement a rassemblé notamment 80 personnes du 29 juin au 3 juillet sous le thème de « l'identité nationale » en Anjou^[12].

Le Renouveau français prend part à de nombreuses commémorations, telle que celle du Comité du 9-Mai, en hommage à Sébastien Deyzieu^[13], ou bien encore celle du 6 février 1934^[14].

Le Renouveau français participe depuis 2008 à l'organisation d'un « Congrès nationaliste » se tenant à la fin du mois de mai au domaine de Grand'Maisons, à Villepreux (Yvelines)^[15]. Le premier Congrès était consacré au « retour des nationalistes », le second à l'Europe, à l'approche des élections européennes.

Relations extérieures

Le 24 juin 2007, à l'initiative du Front national européen, le Renouveau français a participé à Bucarest, en Roumanie, aux 80 ans de la fondation de la « Légion de l'Archange St Michel » (infiintarea Miscarii Legionare ; Garde de fer, Garda de Fier) de Corneliu Zelea Codreanu. Bruno Vendière, membre du comité directeur, s'est notamment exprimé en public avec les autres responsables européens^[16].

Le Renouveau français reçoit par ailleurs régulièrement des délégations issues de partis nationalistes européens « amis », tels la Phalange espagnole, le Mouvement contre l'immigration illégale (Движение против нелегальной иммиграции — ДПНИ ; DPNI) russe, le NPD allemand et l'Aube dorée (Χρυσή Αυγή) grec, à l'occasion notamment du Congrès nationaliste de 2009.

Liens externes

• Site du Renouveau français
• Site de la rédaction de L'Héritage
• Site de Patriote Productions
• Association Fraternité franco-serbe
• Radio Résistance

Références

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