- Relations euro-américaines
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Relations euro-américaines États-Unis| Union européenne Le terme relations euro-américaines (aussi relations américano-européennes) est un terme désignant les relations entre les États-Unis d’Amérique et l’Union européenne. Comme l'Union Européenne n'a pas de politique étrangère unique, les relations peuvent être plus compliquées lorsque l'UE n'a pas de position commune. Les gouvernements des [États-membres] ont notamment eu une position divisée sur la guerre d'Irak. Bien que les États-Unis ont soutenu l'intégration européenne et l'accession de la Turquie à l'Union Européenne, ceci n'est plus pour la diplomatie américaine l'enjeu que cela était durant la Guerre froide.
Sommaire
Commerce
les relations euro-américaines sont centrées sur la politique commerciale. L'Union Européenne est un bloc commercial presque unifié, et cela, ainsi que la politique de la concurrence, sont des sujets cruciaux entre l'UE et les États-Unis. Ces deux blocs représentent 60% du PIB mondial, 33% du commerce mondial des biens et 42% du commerce des services. La croissance du pouvoir économique de l'UE a provoqué un certain nombre de conflits commerciaux entre les deux pouvoirs, même s'ils sont interdépendants et que les disputes ne concernent que 2% du commerce entre eux. Voir ci-dessous pour les détails des flux commerciaux :
Flux Commercial Biens Services Investissement de l'UE aux États-Unis 260 milliards d'Euros 139,0 milliards d'Euros 112,6 milliards d'Euros des États-Unis vers l'UE 127,9 milliards d'Euros 180 milliards d'Euros 144,5 milliards d'Euros Controverses
Subventions de Boeing et d'Airbus
Les deux entreprises sont les principaux producteurs aéronautiques, et l'américain Boeing comme l'européenne Airbus ont été accusés de recevoir des subventions[1]..
Défense
Comme seuls certains pays européens atteignent le budget militaire minimum fixé par l'OTAN (à savoir 2% du PIB), les États-Unis ont reproché à leurs alliés européens de ne pas assumer leur part de l'effort militaire en Afghanistan[2]. La coopération militaire en Europe rencontre souvent l'opposition du Royaume-Uni qui déclare ne pas souhaiter affaiblir l'OTAN ou le rôle militaire américain en Europe, malgré le soutien public des États-unis en faveur d'un renforcement des capacités militaires européennes.
Organismes génétiquement modifiés
Le commerce des organismes génétiquement modifiés sont aussi une zone de contentieux entre l'Union Européenne et les États-Unis. L'Union Européenne a été soumise à une forte pression du Parlement européen et de son opinion publique pour réduire la production et les importation d'aliments génétiquement modifiés, jusqu'à ce que leur sécurité ait été prouvée. Les États-Unis par contre subissent la pression de ses lobbys agricoles pour forcer l'Union Européenne à accepter les importations. Ils considèrent les restrictions européennes alarmistes et protectionnistes.
Torture
Le Washington Post a annoncé le 2 novembre 2005 que la CIA avaient plusieurs prisons secrètes en Europe de l'Est. La Pologne et la Roumanie ont rejeté ces allégations. La CIA auraient aussi transporté des suspects de terrorisme par avion à travers plusieurs États-Membres d'Europe de l'Ouest depuis 2001. La Belgique, l'Islande, l'Espagne et la Suède ont lancé des enquêtes. The Guardian a calculé en le 30 novembre 2005 que des avions de la CIA ont atterri à 300 reprises sur des aéroports européens. La plupart auraient atterri en Allemagne et au Royaume-Uni, escales pour l'Europe de l'Est, l'Afrique du Nord (peut-être le Maroc ou l'Égypte) ou le Moyen-Orient (peut-être la Syrie ou la Jordanie). La Commission européenne, de la part de l'Union européenne, a demandé une explication aux États-Unis, et a refusé de confirmer ou d'infirmer les informations sur les activités de la CIA en Union européenne[3],[4],[5],[6],[7]
Le Parlement Européen a constitué un comité temporaire saisi de cette affaire. L'Union Européenne s'est opposée à l'existence de la prison de Guantanamo et a offert d'accueillir certains des détenus après l'annonce par l'administration Obama de la fermeture de la prison.
Peine de mort
Aux États-Unis, la peine de mort est une encore pratiquée, alors qu'elle a été abolie dans l'ensemble l'Union Européenne (sauf en Lituanie pour les crimes de guerre). Les relations transatlantiques peuvent en être affectées car il peut être illégal pour un État-membre d'extrader un suspect risquant la peine de mort vers les États-Unis.
Cour Pénale Internationale
Les États-unis est fortement opposé à la Cour pénale internationale, et n'a pas signé sa création, contrairement à la plupart des États-membres. Les États-Unis disent craindre que leurs soldats puissent être soumis à des poursuites judiciaires motivées politiquement, et a signé de nombreux accords bilatéraux avec d'autres pays pour l'éviter.
Conflit israélo-palestinien
Dans le conflit israélo-palestinien, les deux côtés de l'Atlantique agissent généralement plus ou moins en partenariat, à la fois vis-à-vis de l'Autorité Palestinienne et du Liban. Pourtant, l'Union européenne est généralement plus critique que les États-Unis vis-à-vis d'Israël, particulièrement au sujet de la barrière de sécurité.
Guerre d'Irak
Malgré une opinion européenne presque unanime dans son opposition à la guerre d'Irak, les gouvernements des États-membres se sont divisés, et l'opposition entre la France et l'Allemagne d'un côté, les États-Unis de l'autre, sont encore un thème politique majeur[8].
Voir aussi
Références
- Industrial Subsidies and the Politics of World Trade: The Case of the Boeing 7e7, Canada-United States Trade Center For specific subsidies, see
- http://blogs.reuters.com/afghanistan/2010/03/01/is-demilitarised-europe-affecting-operations-in-afghanistan/
- BBC NEWS | Europe | EU warned on 'secret CIA jails'
- BBC NEWS | Europe | Nordic states probe 'CIA flights'
- BBC NEWS | Europe | Spain probes 'secret CIA flights'
- http://www.vrtnieuws.net/nieuwsnet_master/versie2/nieuws/details/051201CIA/index.shtml
- De Standaard Online - Regering onderzoekt CIA-transport van gevangenen
- [1]
Wikimedia Foundation. 2010.