- Registration (orgue)
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Définitions
À l'orgue, la registration répond à deux définitions complémentaires.
D'une manière générale, la registration est l’ensemble des jeux que choisit l'organiste en fonction du morceau qu'il veut interpréter. Il actionne pour cela les tirants de registre, qui se présentent généralement sous la forme de manettes coulissantes placées de part et d'autre des claviers. Traditionnellement, dans les pièces d'orgue écrites par les compositeurs français de la période baroque, la registration est précisée pour chaque pièce.
On appelle également registration l'art de choisir et de mêler les jeux (ou registres). En effet, la particularité de l'orgue étant d'offrir une grande variété de timbres différents (les jeux) et un nombre considérable de combinaisons[1], en l'absence d'indications de registration sur la partition, ou dans le cas d'une improvisation, l'organiste choisit sa registration selon plusieurs critères qui relèvent de son art : la tradition, les possibilités de l'orgue, le caractère, le style et l'époque de l'œuvre, et surtout le bon goût. Certains mélanges sont heureux et naturels, d'autres le sont moins et sont désagréables à l'oreille. Il faut donc les connaître tous et les maîtriser, ce qui justifie que la registration soit considérée comme un art.
La registration dans l'orgue classique français
Les compositeurs du grand siècle de l'orgue français[2] avaient peu à peu défini, par convention, une codification de la registration de la plupart de leurs pièces écrites directement condensée dans leurs titres. Si bien que la registration et même la manière de placer les mains sur les claviers se déduisait simplement à la lecture du titre de la pièce. Voici l'ensemble de ce code :
- Subdivision du clavier : pour coïncider avec les tessitures des voix, le clavier était subdivisé en zones correspondantes. La première octave correspondait à la basse, la deuxième octave à la taille (ce que nous appelons aujourd'hui baryton ou ténor-basse), le reste du clavier appelé dessus se subdivise en premier dessus (correspondant à l'alto) et deuxième dessus (correspondant au soprano). Ces subdivisions sont évidemment élastiques et débordent les unes sur les autres selon les besoins. Néanmoins, dans l'orgue français, la division entre basse et dessus est fixée au troisième ut, car c'est la note à partir de laquelle débute le Cornet.
- Basse : désigne une pièce qui utilise un jeu de solo joué à la main gauche et à la basse, accompagné à la main droite par des fonds. Se présente sous la forme « Basse de… » (exemples : Basse de Trompette, Basse de Cromorne). Parmi les registres de l'orgue, il arrive que certains jeux portent un nom semblable ; il s'agit généralement de demi registres qui ne parlent que sur la moitié inférieure du clavier (jusqu'au si2) et l'on trouve ainsi des Basse de Viole, Basse de Flûte, Basse de Bombarde, etc. Voir Demi registre…
- Taille : désigne une pièce qui utilise un jeu de solo joué à la main gauche et à la taille (ténor, baryton), accompagné à la main droite par des fonds. Se présente sous la forme « …en Taille » (exemples : Cromorne en Taille, Tierce en Taille, Trompette en Taille).
- Dessus : désigne une pièce qui utilise un jeu de solo joué à la main droite et sur le dessus (indifféremment alto ou soprano), accompagné à la main gauche par des fonds. Se présente sous la forme « Dessus de… » (exemples : Dessus de Cornet, Dessus de Trompette, Dessus de Cromorne). Parmi les registres de l'orgue, il arrive que certains jeux portent un nom semblable ; il s'agit généralement de demi registres qui ne parlent que sur la moitié supérieure du clavier (à partir de l'ut3) et l'on trouve ainsi des Dessus de Bombarde, Dessus de Flûte, Dessus de Tierce, etc. Voir Demi registre…
- Tierce : désigne généralement le petit jeu de tierce complet, à savoir Bourdon, Prestant, Doublette, Nasard et Tierce.
- Deux Dessus : désigne une registration nécessitant, en principe, un orgue à trois claviers. L'accompagnement se fait soit à la main gauche, soit à la pédale, sur les fonds, et les soli sont exécutés alternativement (main droite seule) ou simultanément (les deux mains) sur deux dessus de claviers séparés, chacun ayant une registration différente, de préférence contrastée pour bien faire entendre les différentes voix. Dans la musique française les deux dessus ne se font généralement entendre que dans le trio. Dans la musique d'orgue espagnole, ils peuvent être traités en quatuor.
- Grands Jeux : se dit aussi au singulier, le Grand Jeu, et désigne le mélange le plus puissant de l'orgue classique traditionnellement constitué de la batterie d'anches (Bombarde, Trompette, Clairon), prestant, doublette, jeu de tierce ou cornet (ou les deux). Il se joue toujours au clavier de Grand Orgue.
- Petit Jeu : désigne la version réduite du Grand Jeu, constitué au Positif par le Cromorne, un prestant et le cas échéant un petit jeu de tierce. Il peut aussi se jouer au Grand Orgue, la trompette remplaçant le Cromorne. Ces combinaisons dépendent aussi de la puissance de l'orgue. En principe, si le Grand Jeu parle en 16+8+4, il est implicite d'avoir un Petit Jeu en 8+4, mais si le Grand Jeu est un 8+4, le Petit se fondera sur une anche de 8.
- Dialogue : pièce faisant alterner le petit jeu et le grand jeu.
- Récit : Pièce faisant chanter une mélodie sur un jeu soliste, généralement en s'appuyant sur un thème de choral, orné et varié.
- Fugue : Canon à la quinte et à l'octave pouvant aller jusqu'à cinq voix. Se joue généralement sur les tierces (grand jeu et petit jeu de tierces) avec pédale de flûtes (16+8) et parfois sur les anches.
- Plein Jeu : Seul cas, dans la musique classique française, où l'on voit se développer un véritable traitement de l'harmonie sans contrepoint et parfois même sans mélodie. Les pleins jeux sont généralement des modulations constituées de quatre à huit parties, soutenues quelques fois par un cantus firmus exposé à la pédale sur la trompette. Le petit Plein Jeu se joue sur le Positif et le Grand Plein Jeu sur le Grand Orgue. Dans les deux cas, il est toujours constitué par l'ensemble des principaux et des mixtures.
- cantus firmus : récitatif d'un thème ou d'une mélodie en valeurs longues Jean Titelouze en donne la définition suivante : « Le Cantus firmus, religieux ou profane, vocal ou instrumental, peut être littéral, interrompu, dissimulé, migrant, orné, modulant, déformé, abrégé, associé au procédé de la parodie ; il peut engendrer des imitations et des variations, être traité en canon. » En pratique il s'agit du thème exposé le plus souvent en valeur longues et à la basse. Bien qu'il en existe d'autres variantes, c'est celle-là qu'on rencontre le plus.
Le mélange des jeux selon Jacques Boyvin
Publié en 2007
Registration du Plein Jeu
Fichier audio D'Andrieu : Plein Jeu du Magnificat (info)
Des problèmes pour écouter le fichier ?Pour le Plein Jeu, dans les orgues amples où il y a un Positif, on tire les claviers ensemble[3], et on met au Positif la Montre qui est ou huit pieds, ou quatre pieds. Si elle est de quatre pieds, elle sert de Prestant ; si elle est de huit pieds, il faut qu’il y ait un Prestant séparé, on y met avec le Bourdon, la Doublette, la Fourniture et la Cymbale. Au Grand Corps[4] on y met les mêmes jeux et l'on y ajoute le huit pieds ouvert, le Bourdon de seize pieds et la Montre de seize pieds s'il y en a.
Registration des Fugues
Les Fugues graves se touchent sur la Trompette accompagnée de son fond qui est le Bourdon et le Prestant, avec le Cromorne seul au Positif on tire les claviers[3]. Ou bien on les peut toucher sur le Positif seulement y mettant le Cromorne avec son fond qui est le Bourdon et le quatre pieds.
Registration du Quatuor
Le Quatuor qui est une fugue de mouvement dont les parties sont plus agissantes et plus chantantes que la fugue, on met la main gauche sur le Grand Orgue auquel on met le jeu de Tierce qui se compose ainsi Bourdon, Prestant, Nasard, Quarte, et Tierce, la main droite sur le Positif, où l'on met le Cromorne avec son fond, comme ci-dessus et le tremblant doux. Ou bien on peut encore toucher le Quatuor ainsi : la basse et le dessus sur la Tierce du Grand Orgue avec son mélange ordinaire, et les parties médiantes qui sont la taille et la haute-contre, sur le Cromorne du Positif avec son fond. Cette manière est plus belle et plus difficile à moins qu'on ne soit aidé d'une tirasse ou marchepied.
On peut encore toucher le Quatuor ainsi : ayant une tirasse vous mettrez au Grand Corps[4], Bourdon de huit pieds, Prestant et Nasard ; au Positif la Tierce en taille, savoir, Bourdon, Prestant Nasard, Doublette, Tierce et Larigot, et les deux autres parties de la main droite sur la Trompette de récit, mais il faut pour cela un orgue a quatre claviers. Cette manière est fort belle, mais il faut que les quatre parties chantent également bien, particulièrement la taille qui est la Tierce du Positif, ce qui pince mieux, et approche le plus de l'oreille. Mais il n'y a presque que ceux qui sont capables de composer ces sortes de pièces qui puissent les exécuter. C’est pourquoi j'en ai fort peu mises dans mon livre, aussi bien que des Dialogues de récit dont nous parlerons ci-après.
Registration du Duo
Le Duo se touche sur les deux Tierces, à la Petite Tierce, on y met Bourdon, Prestant, Nasard, et Tierce. Au Grand Corps[4], on y met la même chose et on y ajoute le Bourdon de seize pieds et la Quarte de Nasard ou bien, faute de Quarte, on y met la Doublette.
Registration des Récits
Fichier audio D'Andrieu : Récit de Tierce en taille (info)
Des problèmes pour écouter le fichier ?Les récits se touchent diversement, leur accompagnement au Grand Corps est toujours le Bourdon et le Prestant ; pour le Cromorne, son accompagnement au Grand Corps est le huit pieds ouvert seul[5]. On touche des récits sur la petite Tierce comme au Duo, ou bien sur le Nasard sans Tierce, avec le fond. Ou bien sur la Trompette de récit, ou bien sur le Cromorne seul ou bien sur le Cornet séparé. Pour le Concert de Flûte on tire les claviers[3], et l’on met au Grand Corps huit pieds[6], Bourdon, et Flûte, au Positif Bourdon et Flûte et le tremblant doux.
Registration des Trios
Pour les trios à deux dessus, on met en haut la grosse Tierce comme au Duo hormis qu'il ne faut point de seize pieds, au Positif le Cromorne seul, on y met le tremblant doux. Les autres trios se touchent sur le Cromorne avec son fond, le Cornet séparé et la pédale de Flûtes, ou bien avec le marchepied, ou tirasse, mettant sur le Grand Corps, Bourdon, Prestant et Nasard.
Registration des jeux d'anche
Avec la Voix humaine ou le Régale, il ne faut que le Bourdon et la Flûte tant en haut qu'en bas ; et le tremblant doux.
Registration des Basses
Fichier audio D'Andrieu : Basse de Cromorne (info)
Des problèmes pour écouter le fichier ?Pour les Basses, on les touche plus communément sur le Cromorne du Positif, que sur la Trompette, avec laquelle on met Prestant ou Montre, Nasard, Doublette, Tierce et Larigot, comme à la Tierce en taille, hormis le Bourdon parce que le Bourdon étant à l'union du Cromorne l'alentit[7], et les vitesses ne paraissent pas tant.
Si on veut toucher les Basses sur la Trompette, il faut y mettre avec le Prestant et le Nasard. Quelques-uns au lieu du Nasard y mettent le Bourdon, mais le Bourdon alentit[7]. On touche aussi les basses de Trompette avec le tremblant à vent perdu. Pour lors elles s'accompagnent comme au Dialogue dont je vais traiter ci-après, hormis qu'on ne tire point les claviers[8] et au Positif, on y met pour accompagnement le Bourdon et le Larigot.
Registration des Dialogues
Pour les petits Dialogues, au Positif, le Cromorne avec le fond comme ci-dessus, au Grand Corps la Trompette, le Clairon et le Cornet avec le fond ; On tire les claviers[3], on n’y met point de tremblant.
Au Grand Dialogue la même chose comme dessus, mais on ajoute au Grand Corps, Nasard, Quarte et Tierce, Cromorne même s'il y en a. Au Positif on y adjoint le Nasard. Quelques-uns y mettent la Tierce. Il y faut le tremblant à vent perdu. On les touche à quatre Chœurs, le troisième Chœur est le Cornet séparé et le quatrième est le Cornet d'Écho.
Registration sur un orgue de deux claviers
Ceux qui n'ont que deux claviers ne laisseront pas que de se servir fort bien des Dialogues de récits. Quoi qu'ils se touchent ordinairement sur trois claviers, ils prendront au Grand Corps l'accompagnement sur le fond ordinaire et toucheront tout de suite sans changer de clavier sur le Cromorne ou sur la petite Tierce, et quand au trio ou les deux parties se joignent, cela se touche sur le même jeu et la basse avec la tirasse ou la pédale de Flûte.
Registration sur un orgue d'un seul clavier
Ceux qui n'ont qu'un orgue a un clavier feront de même parce que les jeux de mutations, comme la Tierce, le Nasard, les jeux d'anches comme la Trompette la voix humaine, et autres y sont coupés. Ils se serviront aussi sur un seul clavier de toutes sortes de Dialogues parce que le chant y est bien suivi, et se soutient assez par lui-même.
Demi registre
Dans l'orgue espagnol comme dans l'orgue italien de la période baroque, et de cause commune, la facture avait institué la division du clavier et les demi registres ou demi jeux. La plupart des instruments de cette époque n'ont qu'un seul clavier divisé entre basse et dessus. Ces deux demi claviers correspondent dans l'instrument à deux sommiers indépendants, un peu comme si l'orgue possédait en fait deux claviers (courts et juxtapposés). L'origine de cette pratique était simplement financière : elle permettait avec une économie de moyens d'avoir un instrument capable d'offrir une grande variété de timbres à un coût supportable pour les petites paroisses. Au lieu d'avoir une dizaine de jeux sur toute l'étendue d'un clavier, on dispose d'une vingtaine de demi jeux repartis sur chaque moitié du clavier, décuplant ainsi les possibilités de combinaisons.
Cette manière de construire les orgues a entraîné une manière de composer et de jouer qui a finalement abouti à une tradition.
Dans la littérature organistique espagnole, les pièces portent des noms explicites qui, comme dans l'orgue français, indiquent la manière de les jouer :
- « Obra de mano derecha de medio registro » : pièce à jouer à la main droite sur un demi jeu.
- « Medio registro Alto de primo tono » : pièce du premier ton à jouer sur le demi registre de dessus.
- « Tiento partido de mano derecha de batalla de octavo tono » : fantaisie sur le huitième ton, avec la trompette de bataille à la main droite.
La registration dans l'orgue classique allemand
- Blockwerk : Ensemble des Principaux, Mutations et Mixtures utilisés en polyphonie soit pour accompagner les chants liturgiques, soit pour leur répondre. Ce mélange remonte aux origines de l'orgue baroque allemand.
- Plenum : Ensemble des fonds et des mixtures, utilisé pour le contrepoint et la polyphonie. Les mixtures allemandes étant plus aiguës que les mixtures françaises, elles offrent plus de souplesse pour le compositeur en favorisant la virtuosité et la clarté de chaque voix d'un contrepoint. Il existe traditionnellement deux types de plenum :
- Le Plenum de 8 : aux manuels accouplés ou non, on met les fonds 8, 4, 2 (et les jeux de 1 pied s'ils existent) ainsi que les mixtures. Les fonds concernés sont les Principaux, les Bourdons et les Flûtes. On ne met pas les gambes ni les salicionals. On peut aussi limiter le plenum aux seuls principaux et mixtures (on rejoint alors le principe du blockwerk). À la pédale on met les fonds de 16 et les tirasses. Dans une fugue on met traditionnellement une anche douce de 16 pour donner plus d'appui aux basses ; on choisit généralement un Sordun, une Ranquette ou une Dulciane. Sauf si le plenum des manuels est puissant, on évite le basson ou la bombarde.
- Le Plenum de 16 : aux manuels accouplés ou non, on met les fonds (sauf les gambes) 16, 8, 4, 2, 1 ainsi que les mixtures et la sesquialtera. A la pédale on met les fonds 32 et 16 et les tirasses, ainsi qu'une anche douce de 16. Le plenum de 16 est déconseillé si l'on n'a pas un jeu de fond de 32 à la basse. Le cas échéant, on peut aussi mettre une anche douce de 32 (Sordun ou Ranquette).
- Plenum par les anches : Il s'agit d'un mélange puissant, destiné à des pièces de grande tenue comme les toccatas. Il consiste à tirer les fonds, les anches et les mixtures, les accouplements et les tirasses. La pédale doit toujours sonner une octave en dessous des manuels : 8 pieds aux manuels implique 16 pieds à la pédale, et 16 pieds aux manuels implique 32 pieds à la pédale.
Ces formules classiques sont idéales pour jouer les grandes pièces d'un Buxtehude ou d'un Bach. L'organiste les adaptera en fonction de l'instrument et de la complexité (nombre de voix simultanées) de l'œuvre à interpréter.
Utilisation du plenum
Dans la Messe Luthérienne, sur la base de la registration du Plenum, Bach porte trois types d'indication. L'indication pro organo pleno (Prélude et Fugue de la Trinité) suppose le pédalier avec tirasse ainsi que les claviers accouplés joués en alternance, c'est-à-dire avec changement de clavier ; l'indication con organo pleno (Kyrie, Gott heiliger Geist) suppose les accouplements, mais sans aucun changement de clavier ; l'indication in organo pleno (Wir glauben all... et Aus tiefer Not...) suppose l'utilisation du seul clavier principal sans accouplement et du pédalier sans tirasse.
La registration dans l'orgue romantique et symphonique
Notes
- Théoriquement, le nombre possible de combinaisons est donné par la formule 2ⁿ– 1 où n est le nombre de jeux. Par exemple, pour un orgue de 10 jeux, il y a 1023 combinaisons.
- situé approximativement entre 1650 et 1760
- = on accouple les claviers…
- Grand Orgue. Synonyme de
- Montre ou Flûte
- Montre la
- = ralentit.
- = on n'accouple pas les claviers…
Voir aussi
Liens vers Wikisource
Dom Bedos : Les principaux mêlanges ordinaires des Jeux de l'Orgue
- Subdivision du clavier : pour coïncider avec les tessitures des voix, le clavier était subdivisé en zones correspondantes. La première octave correspondait à la basse, la deuxième octave à la taille (ce que nous appelons aujourd'hui baryton ou ténor-basse), le reste du clavier appelé dessus se subdivise en premier dessus (correspondant à l'alto) et deuxième dessus (correspondant au soprano). Ces subdivisions sont évidemment élastiques et débordent les unes sur les autres selon les besoins. Néanmoins, dans l'orgue français, la division entre basse et dessus est fixée au troisième ut, car c'est la note à partir de laquelle débute le Cornet.
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