Clavier (Orgue)

Clavier (Orgue)

Clavier (orgue)

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L'orgue est le plus vieil instrument à clavier de l'histoire et c'est donc pour l'orgue que le clavier a été inventé. C'est au cours du IIIe siècle avant notre ère, à Alexandrie, que l'ingénieur Ctésibios met au point le premier orgue nommé « hydraule », à la faveur de ses recherches sur l'élasticité de l'air. Chaque tuyau dispose d'une petite tirette rappelée par un ressort qui permet de faire entrer l'air et produire le son. L'ancêtre du clavier est né, en même temps que l'ancêtre de l'orgue !…

Sommaire

Histoire du clavier

L'ancêtre du clavier, d'après les découvertes archéologiques, était d'abord simplement constitué de petites lames de bois coulissantes, des languettes, qui obturaient le trou par lequel arrivait l'air. Il n'y avait qu'un seul tuyau par note, le clavier était diatonique et couvrait deux ou trois octaves. Quand le musicien tirait la languette, le tuyau parlait sans arrêt. Il fallait repousser la languette pour arrêter le son. On pense que l'idée de mettre un ressort de rappel afin que la fermeture se fasse toute seule en lâchant la languette est également due à Ctésibios. Pendant un temps, les deux types de clavier ont coexisté : clavier avec touches à fermeture manuelle et clavier avec touches à fermeture automatique par ressort. Ces ressorts étaient en bois souple (roseau, bambou) ou en métal (bronze, laiton).

Chaque clavier étant le reflet de la musique qui se joue à son époque, les premiers claviers ne comportaient que les notes simples de la gamme diatonique, laquelle n'était constituée que de 6 notes correspondant à l'hexacorde et commençait au fa et non au do comme nous en avons l'habitude aujourd'hui. Il faudra attendre le haut moyen âge pour voir apparaître progressivement les touches supplémentaires, à commencer par le si, absent de l'hexacorde. On sait que les premières altérations historiques sont le si bémol et le si bécarre rencontrés au IXe et employés couramment au XIIe. Les deux notes portant le même nom de solmisation, on cherche à les différencier sur le clavier pour éviter qu'on les confonde. C'est ainsi que vont apparaître les feintes, touches de couleur, de position et de forme différentes que l'on va progressivement intercaler en retrait au-dessus et entre les touches diatoniques (que l'on appelle marches).

L'invention du si bémol vient de ce que l'intervalle fa-si était jugé dissonant (quarte augmentée, le fameux « triton »). Aussi les chanteurs baissaient-ils naturellement le si en si♭ pour obtenir un intervalle jugé consonnant, fa-si♭ donnant une quarte pure. C'est pourquoi pour accompagner le chanteur on ajouta au clavier de l'orgue primitif une touche supplémentaire, intercalée entre le la et le si. On lui donna le nom latin de « B mollis » (le si adouci), par opposition au « B quadratus » (le si dur), dénominations d'où proviennent les termes musicaux bémol et bécarre.

Le mot « feinte », qui désigne les touches correspondant aux notes altérées, vient de musica ficta (musique feinte ou fausse). En effet, on avait recours aux notes "fausses" (c'est-à-dire situées en dehors de la gamme naturelle) à chaque fois que l'on voulait moduler (au sens premier : changer de mode). C'est ainsi que progressivement on ajouta les feintes correspondant aux notes réellement chantées et qui permettaient de compléter les gammes des autres degrés. Après le si et le si bémol (qui attire le fa majeur et le ré mineur), on ajoutera le fa dièse (pour sol majeur) le mi bémol (pour la tonalité de si bémol majeur), le la bémol et le do dièse. Cette transition s'est faite progressivement et pas toujours dans cet ordre selon les besoins et les constructeurs, mais on sait quelle se situe approximativement entre le XIIe et le XIIIe.

Octave courte italienne

L'aboutissement de cette évolution se situe à la fin du XIIIe où, mis à part les variations dans la largeur des touches, le clavier se présente désormais sous la forme qu'on lui connaît, une octave étant constituée de 7 marches et 5 feintes, ce groupe se répétant à l'identique pour couvrir la tessiture voulue. Cependant, plus de trois siècles après cette tentative de normalisation, Michael Prætorius écrit en 1619 qu'il se trouve encore quelques orgues dont les claviers sont simplement diatoniques et ne présentent qu'une seule feinte, le si bémol. On sait aussi que l'orgue que touchait Jan Pieterszoon Sweelinck n'avait pas de ré dièse. Ainsi, les pièces qu'il écrit pour orgue, sauf quelques exceptions, n'utilisent jamais cette touche.

Il faut également noter que sur certains claviers jusqu'à la fin de la période baroque, le premier do dièse est fréquemment absent car presque jamais utilisé à la basse dans un tempérament inégal.

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Sur des orgues, généralement de taille modeste et principalement en Italie dans la période baroque, on rencontre aussi l'octave courte. Les tuyaux les plus gros étant les plus chers, ce système ingénieux permettait d'économiser le coût de quelques notes graves peu utilisées. L'octave courte ne comportait que 6 ou 7 notes, conservant les notes diatoniques et sacrifiant les notes altérées. C'est probablement l'octave courte qui a favorisé la descente du clavier dans le grave, commençant au fa au Moyen Âge pour descendre au do et parfois au la dans la période baroque.

Exemple iconographique

Témoignages d'un passé dont on ne possède malheureusement aucun exemplaire physique, les tableaux et les gravures sont un bon moyen de voir à quoi ressemblaient les claviers du Moyen Âge. On suppose volontiers que les peintres de l'époque, en particulier ceux exécutant des commandes pour l'église, étaient méticuleux et reproduisaient exactement ce qu'ils voyaient, surtout lorsqu'on est devant un genre de peinture qui privilégie le moindre détail.

C'est le cas du triptyque réalisé par un peintre anonyme du XVe surnommé le Maître de Saint Barthélémy[1]. Le volet latéral gauche représente Saint Jean le Baptiste et Sainte Cécile jouant sur un orgue portatif. Le détail ci-contre montre la main de Sainte Cécile et le petit clavier de l'instrument. On note qu'il manque une feinte et si le schéma du clavier est bien respecté par le peintre, il s'agit probablement du fa dièse. Nous aurions donc dans cette représentation un exemple de clavier intermédiaire n'ayant pas encore reçu toutes les feintes.

Les différents types de claviers

tableau comparatif des claviers

Clavier
de l'Orgue
Clavier
du Clavecin
Clavier
du Piano
Clavier
de l'Harmonium
Clavier
du Synthétiseur
Clavier
du Célesta
Durée de la note à l'enfoncement de la touche La note parle tant que la touche reste enfoncée La note meurt La note meurt La note parle tant que la touche reste enfoncée La note parle tant que la touche reste enfoncée La note meurt
Étendue 5 octaves (11 octaves par les jeux) 5 octaves (6 octaves avec jeu de 4') 7 octave 1/4 5 octaves (7 octaves par les jeux) 5 octaves (11 octaves par transpositeur) 4 à 5 octaves 1/2
Expression Oui (par la boîte d'expression) Non (sauf quelques rares instruments anglais du XVIIIe) Oui (par le toucher) Oui (par la genouillère d'expression) Oui (par pédale ou par toucher) Oui (par le toucher)
Dynamique Non Non Oui Non Oui Oui
Plusieurs claviers ? Oui (jusqu'à 7) Oui (maximum 2, rarissime 3[2]) Non (sauf de rares pianos pédalier pouvant en avoir 2) Rare [3] Non Non
Réactivité Décollement de la soupape Résistance du plectre Échappement Non Non Échappement
Empan d'octave 161 à 164 mm
Normalisé à 164 mm
162 à 170 mm 160 à 166 mm
Normalisé à 165 mm
163 mm 164 mm
Normalisé
164
Normalisé
Clavier muet Oui Oui Non Oui Oui Non
Plusieurs timbres ? Oui Oui (2 ou 3) Non Oui Oui Non
Couleurs traditionnelles Marches noires
feintes blanches
Marches noires
feintes blanches
Marches blanches
feintes noires
Marches blanches
feintes noires
Marches blanches
feintes noires
Marches blanches
feintes noires

Remarques

  • Beaucoup d'orgues de facture récente ou ayant été restaurés présentent des claviers blancs à feintes noires, mais les claviers à l'ancienne étaient réalisés en bois plein, les marches sombres et les feintes claires. L'habitude de recouvrir d'os ou d'ivoire les marches est tardif, venu avec l'évolution du piano. Avant, on faisait plutôt le contraire : marches en ébène et feintes en poirier –noirci ou non– recouvert d'os ou d'ivoire.
  • Bien que le piano moderne ne sonne que comme un piano, au début du XIXe on fabriquait des pianos ayant plusieurs jeux, notamment les pianos allemands qui en comptaient jusqu'à 6 : Fortezug (forte), Pianozug (céleste), Verschiebung (una corda), Lautenzug (luth), Fagottzug (basson), Janitscharenmusik (turquerie). Mais cette pratique disparut rapidement dès 1840.

Caractéristiques des claviers d'orgue

Au cours de son histoire, le clavier d'orgue est progressivement passé de 2 à 5 octaves. On considère aujourd'hui que le clavier de 5 octaves allant de Do1 à Do6 et comprenant donc 61 touches est la norme généralement adoptée. Les facteurs d'orgue américains suivent presque systématiquement cette norme. En Europe et en particulier en France, la plupart des facteurs continuent de construire des orgues avec des claviers de 56 touches (Do1-Sol5) du fait qu'il n'existe pratiquement aucune œuvre écrite pour l'orgue qui monte au-delà du Sol5 (il y a tout de même le prélude et fugue en la bémol majeur de Marcel Dupré). Des copies d'orgues anciennes limitent même la taille du clavier à 54 notes (Do1-Fa5) voire 53 (Mi5) et même 51 notes (Ré5), ce que de nombreux organistes n'hésitent pas à critiquer : ces instruments ont beau être des copies d'anciens, ce sont des instruments neufs et les doter d'un clavier normalisé n'enlèverait rien à leur qualité sonore ou esthétique.

La norme du clavier de 5 octaves à 61 touches a été adoptée d'emblée pour tous les instruments à clavier modernes (harmonium, orgue électronique, orgue numérique, synthétiseur).

A la différence du piano où le pianiste concertiste est à peu près sûr de trouver le même clavier partout où il va se produire[4], l'organiste va plutôt de surprise en surprise : il n'y a pas deux orgues identiques et par conséquent il n'y a pas deux claviers identiques. Cette différence est particulièrement sensible lorsqu'on joue sur des orgues entièrement mécaniques. Selon l'ampleur et l'ancienneté de l'instrument on peut rencontrer des claviers très légers ou au contraire très durs. Il est admis que la dureté idéale d'un clavier d'orgue sans accouplement devrait nécessiter une force d'enfoncement d'environ 100 grammes par touche. En pratique, et sur des instruments normalement jouables, cette force varie de 80 à 200 grammes. En deçà et au-delà de ces limites, on considère que l'instrument est difficile à jouer, voire injouable. Il existe en effet des instruments où il faut exercer une force de plus de 500 grammes par touche ce qui rend impossible toute tentative de virtuosité.

Sur un orgue à traction mécanique, les accouplements additionnent le poids de chaque clavier et l'organiste doit en tenir compte. Si chaque clavier est jouable individuellement, avec une force de 150 gramme par exemple, trois claviers accouplés demanderont une force d'appui de 450 grammes par doigt…

Ce sont ces considérations qui ont amené les facteurs d'orgue à soulager les doigts de l'organiste en introduisant des mécanismes d'assistance, d'abord pneumatique avec les machines Barker et ensuite électromagnétique. Cependant, pour des instruments de taille moyenne, facteurs et organistes continuent de préférer l'orgue entièrement mécanique pour plusieurs raisons évidentes :

  • pour le facteur, les pannes sont rares et l'entretien est aisé ;
  • pour l'organiste, le toucher est naturel et le doigt est en contact direct avec la soupape ce qui permet un contrôle total de l'articulation, sensitivité absente sur un clavier pneumatique ou électrique.

Noms des claviers

Une des particularités des claviers de l'orgue est que, lorsqu'ils sont plusieurs (2 à 7), ils portent des noms différents. Selon les époques, les écoles, les pays et les styles, ces noms varient. On peut néanmoins dégager trois invariants, ce sont les noms généralement attribués aux trois premiers claviers de la plupart des orgues : Positif, Grand Orgue et Récit. On observe parfois des consoles où les claviers ne portent aucun nom et sont simplement identifiés par un chiffre romain, I pour le Grand Orgue, II pour le Positif et III pour le Récit. En voici les équivalents dans les autres langues :

Français Allemand Néerlandais Anglais Italien Espagnol Japonais
Grand Orgue Hauptwerk Hoofdwerk Great Grand’Organo Órgano mayor 主鍵盤
Positif (de dos) Rückpositiv Rugwerk Choir Positivo tergale Cadereta de espalda ポジティフ鍵盤
Positif (de poitrine) Brustwerk Borstwerk Positive Positivo Cadereta interior
Positif (de couronne) Oberwerk/Kronwerk Bovenwerk Corona
Récit Schwellwerk Zwelwerk Swell Recitativo (espressivo) Recitativo expresivo スウェル鍵盤

Autres noms de claviers

  • Bombarde : Clavier que l'on rencontre principalement dans les grand instruments de la période baroque et auquel correpond de grands jeux d'anche (Bombarde, Trompette, Cromorne). Il sert de complément au Grand Orgue.
  • Solo : Comme son nom l'indique, ce clavier correspond essentiellement à des jeux solistes (Hautbois, Saxophone) ; Il se rencontre sur de grands instruments comme 4e ou 5e clavier. En revanche, dans l'orgue de théâtre, le solo est toujours le 2e ou 3e clavier et ses jeux sont enfermés dans une boîte expressive dite "solo chamber".
  • Écho : À l'origine le clavier d'écho n'avait qu'un seul jeu, un cornet, moins présent que celui du Grand Orgue et auquel il pouvait répondre pour créer un effet d'écho. Le clavier d'écho moderne est généralement de composition similaire à celle du positif, avec des jeux plus doux. Il fait généralement office de 4e ou 5e clavier. On l'appelle parfois aussi Écho de récit.
  • Grand Chœur : Sur de très grands instruments les jeux du clavier de Grand Orgue sont répartis sur deux claviers ; le Grand Orgue conserve les fonds et les mixtures et le Grand Chœur reçoit les anches et les mutations. Si le grand Orgue n'est pas allégé, alors les anches du Grand Chœur sont généralement plus puissantes que celles du Grand Orgue (Orgues de St-Eustache, St-Sulpice, N-D de Paris).
  • Accomp (Accompagnement, Accompaniment) : Clavier réservé aux jeux d'accompagnement (généralement dédié à la main gauche) dans l'orgue de théâtre.
  • Llamarada : Nom donné par le facteur Manuel Rosales au quatrième clavier de l'orgue monumental du Walt Disney Concert Hall construit en 2004. Ce nom espagnol signifie « flamboiement » et regroupe des jeux très puissants (fonds, anches et chamades) à caractère orchestral.
  • Sur les orgues surdimensionnées d'Amérique, on trouve également des claviers baptisés Fanfare, Trompeteria, Orchestral (ou Orchestra), caractéristiques surtout de l'orgue de théâtre.
  • Choeur ou choral : Nom donné au quatrième ou cinquième clavier sur certains orgues Casavant, contenant très peu de jeux d'anches.

Claviers divisés

La division est une autre particularité des claviers d'orgue. Peu usités en France, Allemagne ou Grande Bretagne, les claviers divisés se recontrent principalement en Italie et en Espagne. Le principe en est très simple : au lieu de parler sur toute l'étendue du clavier, les jeux ne parlent que sur une moitié du clavier, soit la moitié inférieure correspondant à la main gauche et que l'on appelle Basse, soit le moitié supérieure correspondant à la main droite que l'on appelle Dessus. Cette technique du demi-jeu apparaît vers la fin du XVIe et se perfectionne au début du XVIIe. Grâce à cette particularité, un même clavier peut faire entendre le soprano et l'alto d'un jeu, le ténor et la basse d'un autre jeu, alors que, sur un orgue moderne, pour réaliser la même chose, il faudrait utiliser deux claviers et même s'aider du pédalier à cause de l'écartement des parties. L'un des promoteurs de ce genre si particulier est Francisco de Arauxo. C'est de cette époque que nous viennent les tientos de demi-registre supérieur et de demi-registre grave. Peu de sources historiques l'attestent, mais il semble que ce soit bien l'Espagne qui a influencé l'Italie où l'on trouve également en grand nombre des orgues de taille modeste à claviers divisés. La seule différence est le point de division : En Espagne la coupure se fait généralement sur do-do# 3e alors qu'en Italie la coupure se fait soit sur si2-do3 soit sur mi3-fa3 et parfois sur d'autres positions (ce qui complique un peu la vie des organistes). En France les Dessus commencent toujours à Do3 et en Allemagne ils peuvent commencer au La2 et parfois au Fa2 mais cela ne concerne que les Cornets.

Comme pour l'octave courte que nous avons vue plus haut, la division du clavier ne provient pas d'un choix esthétique mais de contraintes économiques. Un demi jeu coûte moitié moins cher qu'un jeu entier et cette astuce permettait d'offrir à l'organiste et à l'assistance une grande variété de timbres pour un coût raisonnable.

Il convient aussi de souligner que ce moyen astucieux d'avoir un timbre différent à la main gauche et à la main droite sur un même clavier a été repris sur les harmoniums (division au Do3) et sur les synthétiseurs (division paramétrable).

Correspondance des noms des divisions :

Français Italien Espagnol Portugais
Basse Bassi Mano izquierda Mão esquerda
Dessus Soprani Mano derecha Mão direita

Nombre de claviers

  • L'orgue classique français possède de 1 à 5 claviers. Les claviers de la période baroque sont généralement et dans l'ordre : Positif, Grand Orgue, Bombarde, Récit, Écho. Les claviers de Récit et d'Écho sont généralement des dessus, c'est-à-dire qu'ils ne couvrent que les 3 octaves les plus hautes et ne comprennent que peu de jeux, tels que cornet, flûte et trompette.
  • L'orgue symphonique français possède de 2 à 5 claviers. Les claviers sont tous complets et sont généralement dans cet ordre : Grand Chœur, Grand Orgue, Positif, Récit, Solo. La place du Grand Chœur est variable et le Positif peut se trouver avant le Grand Orgue. La plupart des œuvres écrites pour l'orgue symphonique requièrent un instrument à 3 claviers (G.O., Positif, Récit).
  • Les plus grands instruments du monde sont l'orgue Wanamaker avec 6 claviers et l'orgue du Convention Hall d'Atlantic City avec 7 claviers, tous deux aux États-Unis.

Notes

  1. Il a été impossible jusqu’à aujourd’hui, de retrouver l’identité exacte du Maître de Saint Barthélemy, un des plus grands artistes européens de la fin du XVe siècle. Originaire sans doute de la partie septentrionale des Pays-Bas et actif entre 1475 et 1510, il appartient à l’école de Cologne où il semble s’être fixé vers 1480.
  2. Il n'existe que trois exemplaires connus dans le monde de clavecins anciens à 3 claviers, dont le Hieronymus Albrecht Hass (1760).
  3. Précision : les harmonium à 2 et 3 claviers (maximum) sont extrêmement rares. Il faut considérér a priori que l'harmonium est d'abord un instrument conçu pour n'avoir qu'un seul clavier.
  4. Ce qui n'est pas un hasard, la marque Steinway & Sons ayant un quasi-monopole sur les pianos de concert, c'est ceux que l'on trouve le plus et leur production est très homogène.

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