Ramuz

Ramuz

Charles Ferdinand Ramuz

Charles Ferdinand Ramuz
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Activité(s) écrivain, poète
Naissance 24 septembre 1878
Lausanne, Suisse Suisse
Décès 23 mai 1947
Lausanne, Suisse Suisse
Langue d'écriture française
Genre(s) roman, poésie

Charles Ferdinand Ramuz (24 septembre 1878 - 23 mai 1947), écrivain et poète suisse né et mort à Lausanne, dans le canton de Vaud, en Suisse.

Sommaire

Biographie

Les années de jeunesse

Né le 24 septembre 1878, Ramuz effectue toutes ses études dans le Canton de Vaud. Il obtient son baccalauréat en 1895 et entreprend une licence en lettres classiques, qu'il obtient en 1901. Immédiatement après, il enseigne au collège d'Aubonne, localité située dans une région viticole de son canton. En 1902, il se rend à Paris afin de préparer, à la Sorbonne, une thèse de doctorat (sur Maurice de Guérin) qu'il abandonne bien vite pour se consacrer à l'écriture.

Les années parisiennes

Durant plus de dix ans, Ramuz partage alors son temps entre la Suisse romande et Paris où il est introduit dans le salon d'Edouard Rod. C'est du reste par l'intermédiaire de ce dernier que l'écrivain parvient à publier son premier roman, Aline (1905), à Paris, aux éditions Perrin. Il avait précédemment publié chez Eggimann, à Genève, un recueil de poésie à compte d'auteur intitulé Le Petit Village (1903). Durant ses années « parisiennes », Ramuz a publié cinq romans, chez différents éditeurs de la capitale (Perrin, Fayard, Ollendorff). Peu après la naissance de sa fille, et quelques semaines à peine avant le début de la Première Guerre mondiale, il décide de rentrer en Suisse, où il reste jusqu'à sa mort.

Paris offre l'occasion à Ramuz de fréquenter de nombreux écrivains et artistes, suisses ou français : il partage un temps un logement avec Charles-Albert Cingria, rencontre le peintre René Auberjonois avec qui il se lie d'amitié ; il y retrouve Henry Spiess et Adrien Bovy, et il y fait également la connaissance des frères Tharaud et d'André Gide.

Le temps des Cahiers vaudois

À son retour en Suisse, il devient le fer de lance des Cahiers vaudois que viennent de fonder à Lausanne ses amis Edmond Gilliard et Paul Budry sur le modèle des Cahiers de la quinzaine de Charles Péguy. Ramuz en signe la manifeste, Raison d'être (1914), et y publie de nombreux volumes, dont Adieu à beaucoup de personnages et autres morceaux (1914), Les Signes parmi nous (1919) et le texte de l'Histoire du soldat dont Igor Stravinski a composé la musique et qui n'a connu jusqu'alors qu'une seule représentation, à Lausanne, en 1918. Le contexte de l'immédiat après-guerre, le renchérissement, auront raison des Cahiers vaudois, et Ramuz, qui y publie alors tous ses livres, se retrouve sans structure éditoriale.

Grasset

Après une période difficile, aussi bien sur le plan financier que sur le plan artistique, qui voit notamment Ramuz « fabriquer » ses livres lui-même, comme il le dit, il signe en 1924 un contrat aux éditions Grasset, où il est en contact avec l'écrivain Henry Poulaille. Il publie alors la plupart de ses livres en deux temps, à Lausanne d'abord, chez Mermod, éditeur et mécène, puis à Paris, chez Grasset. C'est alors le temps de la consécration. Si ses livres ne sont pas à proprement parler des succès de librairie, il obtient la reconnaissance de ses pairs, mais son style fait polémique. En effet, il n'hésite pas à malmener la syntaxe pour trouver une langue expressive, qu'il oppose à la langue morte des grammairiens. On lui reproche de « mal écrire », et de mal écrire « exprès ». La polémique est engagée. Partisans et détracteurs de l'écrivain s'expriment notamment dans un ouvrage collectif dirigé par Henry Poulaille et portant le titre explicite de : Pour ou contre C. F. Ramuz (1926). L'écrivain réagit à son tour en publiant en 1929 son fameux plaidoyer intitulé Lettre à Bernard Grasset. Courtisé par Jean Paulhan qui souhaite le voir intégrer la maison Gallimard, Ramuz reste fidèle à Grasset, mais donne toutefois quelques textes à la Nouvelle Revue française. La Deuxième Guerre mondiale coupe un peu plus Ramuz de Paris, et à la fin de la guerre, l'écrivain, souffrant, ne parvient pas à revenir sur le devant de la scène, notamment occupé par une nouvelle génération d'écrivains issus de la Résistance.

Repères chronologiques

  • 1878 Naissance à Lausanne, le 24 septembre
  • 1895 Examen de maturité. Séjour de six mois à Karlsruhe
  • 1901 Obtient sa licence ès lettres à l'Université de Lausanne
  • 1903 Publication de son premier recueil de poèmes : Le Petit Village
  • 1903-1904 Précepteur à Weimar, chez le comte russe Maurice Prozor
  • 1904-1914 Partage son temps entre la Suisse romande et Paris
  • 1905 Publication de son premier roman : Aline
  • 1913 Mariage avec Cécile Cellier, peintre
  • 1913 Naissance de sa fille unique, Marianne
  • 1914 Retour définitif en Suisse
  • 1914 Publication de Raison d'être, numéro inaugural des Cahiers Vaudois
  • 1915 Se lie d'amitié avec Igor Stravinski par l'entremise d'Ernest Ansermet.
  • 1918 Première représentation de l'Histoire du soldat, dont la musique est composée par Igor Stravinski
  • 1924 Entrée aux éditions Grasset, avec la réédition du roman La Guérison des maladies
  • 1925/1926 Publication du roman La grande peur dans la montagne
  • 1929 Pour répondre aux critiques puristes que soulève sa manière d'écrire, il rédige un important plaidoyer pro domo qui, sous le titre de "Lettre à Bernard Grasset", paraît dans la réédition du recueil Salutation paysanne et autres morceaux (1re éd. 1921)
  • 1929 Fonde à Lausanne, avec l'aide de Gustave Roud et d' Henry-Louis Mermod l'hebdomadaire Aujourd'hui
  • 1934 Publication du roman Derborence
  • 1937 En Suisse, vaste polémique autour de la "Lettre" à la revue Esprit dans laquelle l'écrivain nie l'existence d'une "entité spirituelle suisse"
  • 1940-1941 A l'initiative d'Henry-Louis Mermod, son éditeur lausannois, Ramuz reprend une à une toutes ses œuvres, les relit, les modifie, en vue de la publication de ses Œuvres complètes en 20 volumes. 3 volumes s'y ajouteront après sa mort.
  • 1947 Mort de C. F. Ramuz, le 23 mai, à Pully

Œuvres

Flirtant au début de sa carrière avec le mouvement régionaliste, qui fleurit alors aussi bien en France qu'en Suisse romande, Ramuz prend ses distance en 1914, avec la publication de Raison d'être. S'il continue à prendre ses sujets dans un monde paysan à bien des égards archaïque, et fidèle à son principe selon lequel on peut atteindre à l'universel par le biais de l'extrêmement particulier, il développe alors une langue expressive et novatrice, saluée notamment par Paul Claudel et Louis-Ferdinand Céline. Par ailleurs, 1914 marque aussi la fin des romans organisés autour d'un personnage, Ramuz leur préférant dorénavant des communautés. Son œuvre, travaillée par le souci constant d'atteindre au général par la description du particulier, essentiellement tragique, questionne les genres. Ramuz remet notamment en question le cadre traditionnel du roman en le rapprochant de la poésie, participe à la réémergence de l'essai dans l'entre-deux-guerres, et écrit aussi bien des nouvelles que des "morceaux" lyriques ou métapoétiques.

Son œuvre comprend vingt-deux romans, parmi lesquels La Grande Peur dans la montagne (1925/1926), La Beauté sur la terre (1927) et Derborence (1934), plusieurs recueils de proses brèves (notamment Adieu à beaucoup de personnages et autres morceaux (1914), Salutation paysanne et autres morceaux (1921) et Nouvelles (1946)), des essais (on retiendra notamment, outre les manifestes esthétiques que sont Raison d'être (1914) et la "Lettre à Bernard Grasset" (1929), ses trois essais politiques : Taille de l'homme (1932), Question (1935) et Besoin de grandeur (1937)), de la poésie, des textes autobiographiques (Paris, notes d'un vaudois (1937) et Découverte du monde (1939)), un important journal, ainsi que l'inclassable Histoire du soldat (1920).

En 2005, La Pléiade a publié les romans de Ramuz en deux volumes. Cette même année, les éditions Slatkine, à Genève, entreprennent une publication critique des Oeuvres complètes de l'écrivain. L'ensemble devrait comprendre une trentaine de volumes.

Le rapport à la langue française

Dans sa Lettre à Bernard Grasset de 1929, Ramuz précise son rapport avec la Suisse romande : “ Mon pays a toujours parlé français, et, si on veut, ce n’est que “son” français, mais il le parle de plein droit (...) parce c’est sa langue maternelle, qu’il n’a pas besoin de l’apprendre, qu’il le tire d’une chair vivante dans chacun de ceux qui y naissent à chaque heure, chaque jour.(...) Mais en même temps, étant séparé de la France politique par une frontière, il s’est trouvé demeurer étranger à un certain français commun qui s’y était constitué au cours du temps. Et mon pays a eu deux langues: une qu’il lui fallait apprendre, l’autre dont il se servait par droit de naissance; il a continué à parler sa langue en même temps qu’il s’efforçait d’écrire ce qu’on appelle chez nous, à l’école, le “ bon français ”, et ce qui est en effet le bon français pour elle, comme une marchandise dont elle a le monopole. ”. Ramuz écarte l’idée que son pays soit une province de France et dit le sens de son œuvre en français: “ Je me rappelle l’inquiétude qui s’était emparée de moi en voyant combien ce fameux “ bon français ”, qui était notre langue écrite, était incapable de nous exprimer et de m’exprimer. Je voyais partout autour de moi que, parce qu’il était pour nous une langue apprise (et en définitive une langue morte), il y avait en lui comme un principe d’interruption, qui faisait que l’impression, au lieu de se transmettre telle quelle fidèlement jusqu’à sa forme extérieure, allait se déperdant en route, comme par manque de courant, finissant par se nier elle-même (...) Je me souviens que je m’étais dit timidement: peut-être qu’on pourrait essayer de ne plus traduire. L’homme qui s’exprime vraiment ne traduit pas. Il laisse le mouvement se faire en lui jusqu’à son terme, laissant ce même mouvement grouper les mots à sa façon. L’homme qui parle n’a pas le temps de traduire (...) Nous avions deux langues: une qui passait pour “ la bonne ”, mais dont nous nous servions mal parce qu’elle n’était pas à nous, l’autre qui était soi-disant pleine de fautes, mais dont nous nous servions bien parce qu’elle était à nous. Or, l’émotion que je ressens, je la dois aux choses d’ici... “ Si j’écrivais ce langage parlé, si j’écrivais notre langage...” C’est ce que j’ai essayé de faire...” (Lettre à Bernard Grasset (citée dans sa version préoriginale parue en 1928 sous le titre Lettre à un éditeur ) in Six Cahiers, n°2, Lausanne, novembre 1928).

Bibliographie

  • 1903 Le Petit Village (poèmes), Genève, Ch. Eggimann & Cie.
  • 1904 « Cinq poèmes en prose » et « Le Lac », dans le recueil collectif Les Pénates d'argile, Genève, Ch. Eggimann & Cie.
  • 1905 Aline, Paris : Librairie Académique Didier, Perrin & Cie; Lausanne : Payot & Cie.
  • 1906 La Grande Guerre du Sondrebond, Genève : A. Jullien.
  • 1907 Les Circonstances de la vie, Paris : Librairie Académique Perrin & Cie; Lausanne : Payot & Cie.
  • 1908 Le Village dans la montagne, Lausanne : Payot & Cie.
  • 1908 Jean-Luc persécuté, Paris : Librairie Académique Perrin & Cie; Lausanne : Payot & Cie.
  • 1910 Nouvelles et Morceaux, Lausanne : Payot & Cie.
  • 1911 Aimé Pache, peintre vaudois, Paris : Arthème Fayard; Lausanne : Payot &Cie.
  • 1913 Vie de Samuel Belet, Paris : Librairie Ollendorf; Lausanne : Payot & Cie.
  • 1914 :
    • Raison d’être, Lausanne : C. Tarin (Cahiers vaudois).
    • Adieu à beaucoup de personnages et autres morceaux, Lausanne : Editions des Cahiers vaudois.
    • « L’Exemple de Cézanne », dans le Cahier vaudois intitulé Par le pays
    • Chansons, Lausanne : C. Tarin (Cahiers vaudois).
  • 1915 La Guerre dans le Haut-Pays, Lausanne : C. Tarin (Cahiers vaudois).
  • 1917 :
    • Le Règne de l'esprit malin, Lausanne : Les Cahiers vaudois.
    • Le Grand Printemps, Lausanne : Les Cahiers vaudois.
    • La Guérison des maladies Lausanne : Editions des Cahiers vaudois.
  • 1919 Les Signes parmi nous, Lausanne : Editions des Cahiers vaudois.
  • 1920 :
    • Histoire du soldat, (théâtre musical, musique Igor Stravinski), Lausanne : Editions des Cahiers vaudois.
    • Chant de notre Rhône, Genève : Georg & Cie.
  • 1921 :
    • Salutation paysanne et autres morceaux, Genève : Georg & Cie.
    • Terre du ciel, édité par les soins de l'auteur; Genève : Georg & Cie; Paris : G.Crès & Cie.
  • 1922 :
    • Présence de la mort, Genève : Georg & Cie.
    • La Séparation des races, Paris : Editions du Monde nouveau.
  • 1923 Passage du poète, édité par les soins de l'auteur; Genève : Georg & Cie; Paris : Editions du Siècle. Remanié et renommé en Fête des Vignerons, édité en 1929, Horizons de France.
  • 1925 :
    • L'Amour du monde, Paris : Plon.
    • Le Cirque, Paris : Georg & Cie.
  • 1925/1926
    • La Grande Peur dans la montagne, en revue en 1925, en volume en janvier 1926(Paris, Bernard Grasset)[1]
  • 1927 :
    • La Beauté sur la terre, Lausanne : Mermod.
    • Vendanges, Lausanne : Editions du Verseau.
  • 1928 :
    • Forains, Lausanne : Mermod.
    • Six cahiers (contenant notamment : Remarques, Souvenirs sur Igor Strawinsky, Lettre à un éditeur, Seconde lettre), Lausanne : Mermod, octobre 1928 - mars 1929.
  • 1932 :
    • Farinet ou la fausse monnaie, Lausanne : Mermod (Aujourd'hui).
    • Hommage au Major, dans Thomas de Quincey, Jeanne d'Arc, Lausanne : Mermod (Aujourd'hui)
    • Portes du lac, Genève : Editions du Portique.
    • Adam et Eve, Lausanne : Mermod (Aujourd'hui).
  • 1933 :
    • Une main, Paris : Bernard Grasset.
    • Taille de l’homme, Lausanne : Editions d'Aujourd'hui.
  • 1934 Derborence, Lausanne : Editions d'Aujourd'hui.
  • 1935 Questions, Lausanne : Editions d'Aujourd'hui.
  • 1936 :
    • La Suisse romande, Grenoble : B. Arthaud.
    • Le Garçon savoyard, Lausanne : Mermod.
  • 1937 :
    • Besoin de grandeur, Lausanne : Mermod.
    • Si le soleil ne revenait pas, Lausanne : Mermod.
  • 1938 :
    • Paris, notes d'un Vaudois, Lausanne : Mermod.
    • Une province qui n'en est pas une, Paris : Bernard Grasset.
  • 1939 Découverte du monde, Lausanne : Mermod.
  • 1940 L'Année vigneronne, Genève : H. Sack.
  • 1940-1941 Œuvres complètes en 20 volumes, Lausanne, Mermod.
  • 1942 La Guerre aux papiers, Lausanne : Mermod.
  • 1943 :
    • avec Igor Strawinski : Noces et autres histoires russes, Neuchâtel : Ides et Calendes. rééd. : PUF, coll Sources, 2007, (ISBN 213056478X)[2]
    • Pays de Vaud, Lausanne : Jean Marguerat.
    • Vues sur le Valais (illustré de photographies), Bâle et Olten : Editions Urs Graf.
    • René Auberjonois, Lausanne : Mermod.
  • 1944 Nouvelles, Lausanne : Mermod.
  • 1946 Les Servants et autres Nouvelles, Lausanne : Mermod.

Posthumes

  • 1947 Carnet de C.F. Ramuz. Phrases notées au hasard des lectures, Lausanne: Mermod.
  • 1948 Les grands moments du XXe siècle français, Lausanne: Mermod.
  • 1949 Fin de vie, Lausanne; Paris; Bruxelles; Milan; New York: La Guilde du livre.
  • 1949 Journal. Dernières pages 1942-1947, Lausanne: Mermod.
  • 1951 L'exemple de Cézanne, suivi de Pages sur Cézanne, Lausanne: Mermod.
  • 1951 Chant de Pâques, Lausanne: La Guilde du livre.
  • 1951 Le village brûlé, Lausanne: La Guilde du livre.
  • 1956 Lettres 1900-1918, Lausanne: La Guilde du livre; éditions Clairefontaine.
  • 1959 Lettres 1919-1947, Étoy, Vaud; Paris; Lausanne: Les Chantres; Grasset; La Guilde du livre.
  • 1967 C.F. Ramuz, ses amis et son temps, Lausanne, Paris: Bibliothèque des Arts, 1967-1970.
  • 1975 La vie meilleure / Les âmes dans le glacier, Lausanne: Ed. Couleurs Eugène Cordey.
  • 1982 Nouvelles, croquis, morceaux, Genève: Slatkine, 1982-1983. 3 vol.
  • 1984 Aujourd'hui: revue littéraire dirigée par C.F. Ramuz et Gustave Roud, Genève: Slatkine.
  • 1984 Critiques d'art, Genève: Slatkine.
  • 1986 A propos de tout, Genève: Slatkine.
  • 1987 Critiques littéraires, Genève: Slatkine.
  • 1989 Correspondance Ansermet / Ramuz (1906-1941), Genève: Georg; Paris: Eshel.
  • 1990 Montée au Grand Saint-Bernard, Rezé: Éd. Séquences.
  • 1992 Le gros poisson du lac, (texte de 1914), Rezé: Éd. Séquences.
  • 1999 Notes du Louvres 1902-1903, Cossonay-Ville, Plaisir de Lire.

Films tirés de ses œuvres

Interprétations

Honneurs

  • 1912 Prix Rambert pour Aimé Pache, peintre Vaudois, Paris; Lausanne: Arthème Fayard; Payot &Cie.
  • 1923 Prix Rambert pour Passage du poète, Cour p/Lausanne; Genève: L'Acacia; éditions du Siècle / Georg & Cie.
  • Il est représenté sur le billet de 200 francs de la banque nationale suisse.
  • De nombreux lieux portent son nom, par exemple : une rue à Pully, un collège à Lausanne, la nouvelle médiathèque de la ville d'Évian.

Famille

  • son père (10 février 1847-15 février 1910), marchand de marchandises coloniales puis marchand de vin
  • sa mère (23 mars 1852-21 juin 1925)
  • sa femme Cécile Cellier, artiste peintre, née en 1872, originaire de Neuchâtel, décède en 1956
  • sa fille Marianne (1913-)
  • sa sœur Berthe Buchet, née Ramuz
  • ses deux frères morts en bas âge, de qui vient son double prénom: Charles Isaac Emmanuel (13 juillet 1874-14 mai 1876) et Ferdinand Louis (27 octobre 1875-18 juin 1878)

Notes et références

  1. Le 27 juin 1925, début de la publication, dans La Revue hebdomadaire; elle se poursuivra jusqu’au 1er août. Mi-janvier 1926 : parution en volume chez Grasset. http://www.fondation-ramuz.ch/index.php?page=chronologie_1920_1939
  2. Il s'agit de textes de chansons et de contes traduits antérieurement par Ramuz pour Stravinski, à partir de 1913, et déjà édités à l'époque, en particulier par Henn à Genève et Chester à Londres.

Voir aussi

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Wikisource propose un ou plusieurs textes écrits par Charles Ferdinand Ramuz.

Liens externes

Association

Les Amis de Ramuz, Université François-Rabelais, Secrétariat de littérature comparée, 3, rue des Tanneurs, 37000 Tours, France. Contact: Jean-Louis Pierre (président), 10, mail de la Poterie, 37600 Loches, France (amiramuz@wanadoo.fr). L'association publie chaque année sur papier un bulletin de plusieurs dizaines de pages (ISSN 0293-0773), et d'autre part édite ou réédite des textes de l'auteur ou des études qui lui sont consacrées (en particulier Ramuz chez Rey-Millet, par Stéphane Rochette, ISBN 2-9511682-5-X).

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