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RC Ancenis
RC Ancenis Club fondé en 1910 Couleurs orange et noir Stade La Davrays
(4 000 places)Siège Stade Municipal de la Davrays
BP 247
44158 Ancenis CedexLe Racing Club d'Ancenis est un club de football français fondé en 1910 et basé à Ancenis, en Loire-Atlantique. Le club a évolué en 2e division nationale de 1991 à 1993.
Le RC Ancenis évolue pour la saison 2007-2008 en DHR (Groupe A) de la Ligue Atlantique.
Sommaire
Historique
Les débuts difficiles
Il se distingue en rapportant la deuxième édition de la coupe de la Loire-Atlantique en 1968 sous la houlette de son entraîneur historique Miklos Bérès, ancien joueur du Mans, de Monaco et de Sète. Il signe pour le club de la Loire-Atlantique en 1965 « pour seulement 3 mois » mais la douceur de la région et la tranquillité du club vont prolonger son mandat jusqu'en 1994. Ancenis gravit les échelons et devient un animateur du championnat de division d'honneur dont il ne parvient à s'extraire qu'en 1974 pour rapidement y retourner. En 1982 le club est à nouveau champion de DH et renoue avec le niveau national, via la division 4. Le club de la Bretagne ligérienne se stabilise enfin à ce niveau et connait même son moment de gloire avec un 32e de finale de la Coupe de France en 1988 ou il ne s'incline qu'un 1 à 0 devant le Matra Racing et sa pléiade de stars (Enzo Francescoli, Luis Fernandez ou encore David Ginola).
En 1986 un second personnage qui va compter dans l'histoire du club arrive à la présidence : Michel Jestin. Ce dirigeant d'une entreprise d'import-export agro-alimentaire va, avec autorité et efficacité, donner un nouveau relief au second club du département 44. En 1988 Ancenis débarque dans le groupe Ouest de D3 et Jestin prend conseil auprès de Noël Le Graët, pas encore président de la Ligue de Football mais depuis longtemps émérite gestionnaire et président des destinées de Guingamp. Après un maintien au forceps, le Racing connaît la consécration en finissant à la première place de son groupe de D3, accédant par la même occasion en deuxième division.
Cet exploit est le fruit d'une politique de recrutement judicieuse qui voit le club s'enrichir de joueurs solides à l'image de P Robert, M Eschbach ou encore P Burgio venus renforcer une défense de fer (seulement 15 buts encaissés). Ancenis n'est parvenue à cette accession qu'après une âpre lutte avec les deux grands favoris (Lorient et Quimper) et avec la réserve nantaise privée du titre de champion de France de D3 alors qu'elle compte dans ses rangs bon nombre des titulaires futurs champions de France en 1995.
L'adversité le club ne l'a rencontre pas seulement sur la pelouse mais également dans les coulisses. Les rapports avec la mairie sont glaciaux, Landrain appelant même le curé de la paroisse à sonner les cloches et à prier pour ne pas que le club monte.
Le séjour en deuxième division
La saison 1991/92 est celle de tous les exploits et les honneurs pour les tangos. Les clubs de deuxième division vont découvrir que les couleurs tango et noir ne sont plus l'apanage du FC Lorient et du Stade Lavallois. Après un début difficile chez les bressans de Louhans- Cuiseaux, les anceniens dominent le Red Star 93 de Robert Herbin et se décomplexe définitivement. Le « petit poucet » du groupe A enchaîne une série de hautes performances qui le porte jusqu'à la sixième place à la fin septembre après une victoire 2 à 0 chez le leader de l'époque, le stade Brestois.
Dans un championnat tronqué par les abandons, de ces même brestois notamment, Ancenis gère son avance de première moitié de saison et s'adjuge une admirable onzième place ratant de peu la première partie du tableau. Cette place est saluée par le titre honorifique de "club promotionnel de l'année 1991" qui souligne le comportement excellent des hommes de Miklos Bérès au vu de la saison plus délicate de ses 2 prestigieux compagnons de promotions que sont Sedan et Amiens.
L'intersaison va pourtant être tempétueuse. Le maire de l'époque va d'abord faire démonter la tribune de stade de la Davrays, en justifiant la non conformité de l'installation, en égard aux événements qui ont endeuillés le stade de Furiani quelques jours auparavant dans le cadre d'une demi-finale de coupe de France. La capacité du stade est alors réduite de moitié. Ensuite le président Jestin s'insurgeant devant le manque de soutien de la municipalité, annonce son départ. Le maire de l'époque M Landrain voit d'un assez mauvais œil le charisme grandissant de Jestin par l'intermédiaire des succès du club de football local. Le succès d'Ancenis n'est d'ailleurs par seulement sur le terrain il est également dans les bureaux de la DNCG, où il s'avère que le RCA est l'un des six clubs de première et deuxième division à présenter un bilan excédentaire. La Ligue va même lui accorder le statut professionnel, précieux sésame pour un recrutement plus étoffé.
Mais le départ de Jestin sonne comme le début de la fin. Ces successeurs n'ont pas les mêmes qualités de recrutement et de gestion. En outre en cette saison 1992/93 s'ouvre la grande restructuration de la D2, qui s'accompagne d'un rétrécissement de cette division. La D2 ne comporte désormais plus qu'une seule poule unique de 22 équipes. Le manque de moyens et un recrutement peu réussi emmène Ancenis a la dix-septième place, seul Lorient faisant pire.
La descente
L'année suivante s'annonce comme celle du chant du signe et le club voit avec Bérès , son second homme-lige quitter à son tour l'équipe des noirs et orange. Certes le club tente d'imposer des jeunes à l'instar de Stéphane Pédron, de Bertrand Pellegrin, enfin promu dans les buts, ou encore de Bruno Verien et d'Attila Gyimesi. Cependant, le club, dernier à la trêve entrevoit à nouveau les spectres de la relégation, en Nationale 2 cette fois.
Pire, c'est le drame qui s'abat sur cette pauvre équipe déjà accablée par les blessures, frappée par la mort brutale à 20 ans seulement de son gardien Raynal Bertrand-Demanes, le fils de l'ancien professionnel nantais. Crêpés de noirs les joueurs de Philippe Abran écrasent Lorient 4-0, en hommage rendu au disparu.
La dégringolade ancenienne n'en finit plus. Après deux ans à batailler dans le marigot de la Nationale 2, Ancenis descend en Nationale 3 en 1996 où il ne fera que 9 matches avant de déposer le bilan et de repartir en Division Supérieure Régionale, en lieu et place de son équipe réserve. Le club remontera une saison en DH pour ensuite chuter jusqu'en DRH (2003-2004).
La renaissance
Après cinq saisons en DRH, le RC Ancenis 44 va vivre une année 2009 pleine au plan sportif. Les joueurs de Lionel Duarte retrouvent la DRS, après une deuxième place derrière la réserve de Saumur, alors que la B remonte en Promotion d'honneur. Et pour couronner une saison exceptionnelle, les 18 ans du club emportent la Division d'honneur. Mais les dirigeants anceniens refusent la montée en championnat de France U19 pour diverses raisons (financières et sportives).
Voir aussi
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