- Programme spatial de la russie
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Programme spatial de la Russie
Le programme spatial de la Russie a été durant de nombreuses années principalement axé sur les stations spatiales en orbite terrestre.
Sommaire
Préambule
L'une des principales caractéristiques du programme spatial de la Russie durant la période soviétique a été la propagande et la désinformation autour des diverses missions. Les échecs n'étaient jamais dévoilés, voire maquillés en succès. Grâce à l'ouverture des archives de l'URSS, il est apparu l'étendue des mensonges des dirigeants soviétique visant à démontrer l'avance de leur pays dans la conquête spatiale, avance finalement toute relative (si leur maîtrise des moteurs est indéniable, dans tous les autres domaines, les États-Unis possédaient des technologies équivalentes, voire supérieures). Mais la propagande fut si efficace que le monde entier, et même les ingénieurs américains, croyaient que les soviétiques étaient, au début de la course à l'espace, loin devant...
Cela dit, les exploits de l'URSS en matière spatiale sont pour la plupart réels et démontrent l'efficacité des ingénieurs soviétiques qui, avec des technologies plus rudimentaires, ont pu réaliser de grandes premières de l'histoire de la conquête de l'espace. De même, le vaisseau et le lanceur Soyouz restent parmi les plus sûrs et les plus pratiques jamais conçus.[1]
Histoire
C'est à la fin de la Seconde Guerre mondiale et la récupération du programme de missiles allemands V2 que l'Union soviétique s'intéresse à l'espace.
Durant plusieurs années, l'Union soviétique sera le pays le plus avant-gardiste de la conquête spatiale, avec l'envoi dans l'espace :
- du premier objet artificiel : Spoutnik 1, lancé le 4 octobre 1957)
- du premier être vivant : la chienne Laïka, le 3 novembre 1957
- de la première sonde lunaire : Luna 1, le 4 janvier 1959
- du premier Homme : Youri Gagarine, à bord du Vostok 1 le 12 avril 1961
- de la première femme : Valentina Terechkova, le 16 juin 1963
- du premier équipage de trois membres : Voskhod 1, le 12 octobre 1964
Ils établissent également le record du temps passé en orbite (qu'ils détiennent toujours), effectuent la première sortie extravéhiculaire, le premier amarrage de deux vaisseaux.
Durant quelques années, les États-Unis et l'Union soviétique vont mener une course à l'espace, qui va se terminer avec la réussite du Programme Apollo en 1969 qui voit l'Homme marcher sur la Lune tandis que le programme lunaire habité soviétique est un échec qui restera caché.
À partir de cette date, la Russie et les États-Unis vont se contenter d'envoyer des hommes en orbite terrestre, pour des problèmes de coûts et poursuivre l'exploration spatiale à travers l'envoi de sondes spatiales automatisées.
Dans les années 1970, les soviétiques vont travailler sur un programme de navette spatiale, Bourane, que certains considèrent comme la copie conforme de la version américaine. Pourtant il n'en est rien, Bourane est plus évolué que sa sœur, mais suite à des problèmes de financement, le programme est arrêté vers la fin des années 1980. Ils mettent également en orbite la station spatiale Mir qui accumulera les expériences et dont les leçons sont reprises sur la station spatiale internationale.
Depuis quelques années, la Russie développe un véhicule qui doit remplacer Soyouz, Kliper. Ce dernier est en cours de développement en coopération avec notamment l'Union européenne.
Les programmes
- GIRD
- Intercosmos
- Station spatiale internationale (ISS)
- Mir
- Saliout, les vaisseaux Soyouz, et le cargo Progress
- Spoutnik
- Programme Luna
- Programme Lunokhod
- Programme Venera
- Programme Mars
- Programme Voskhod
- Programme Vostok
- Programme Zond
Notes et références
- ↑ De Spoutnik à la Lune : L'histoire secrète du programme spatial soviétique, de Pierre Baland, Actes Sud, 2007
Voir aussi
- Portail de la Russie
- Portail de l’astronautique
Catégorie : Programme spatial russe et soviétique
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