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Popolari-UDEUR
{{{nom}}} {{{logo}}} {{{dénomination_chef}}} {{{chef}}} Fondation {{{fondation}}} Siège {{{siège}}} {{{option-1}}} {{{valeur-1}}} {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Coalition {{{Coalition}}} Présidents du groupe au Sénat {{{Sénat}}} à la Chambre des députés {{{ChambredesDéputés}}} au Parlement européen {{{ParlementEuropéen}}} Idéologie {{{idéologie}}} Affiliation européenne {{{européenne}}} Affiliation internationale {{{internationale}}} Couleurs* {{{couleurs}}} Site Web {{{site_web}}} voir aussi Constitution italienne
Politique de l'Italie
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Président italienLes Popolari-UDEUR ou Union des démocrates pour l’Europe est un parti politique italien, membre du Parti populaire européen, fondé en 1999. Ne s'étant pas présenté aux élections législatives de 2008, il n'a plus aucune représentation parlementaire et de nombreux élus l'ont quitté pour d'autres partis du centre. Il est considéré comme responsable de la chute du gouvernement de centre-gauche de Romano Prodi.
Son nom en italien complet est l’association dénommée « Unione Democratici per l'Europa (d'où l'acronyme UDEUR, écrit Udeur selon les règles typographiques italiennes) ». Le parti a inseré la dénomination Popolari pour reprendre le nom de l’ancienne Démocratie chrétienne italienne. Son groupe parlementaire a pris le nom de Popolari-UDEUR le 9 septembre 2004 à la Camera dei deputati, nom qui semble être devenu celui du parti (Popolari-UDEUR). Il a pour symbole un campanile.
Il se définit comme un parti de catholiques démocrates et de laïques réformistes. Il a été fondé après la chute du premier gouvernement Romano Prodi, avec le soutien de Francesco Cossiga afin de remplacer Refondation communiste dans le nouveau gouvernement de centre-gauche dirigé par Massimo D'Alema.
Son dirigeant principal est l'ex-sénateur, élu en 2006 (auparavant député), Clemente Mastella.
Il obtient ses meilleurs résultats dans le Mezzogiorno et notamment en Campanie où il a remporté la province de Caserte (le 4 avril 2005).
Il faisait partie de l’alliance électorale de l'Olivier, baptisée l'Unione depuis février 2005, mais pas de la fédération correspondante.
Il disposait en 2005 de 11 députés (Camera dei deputati) et de 5 sénateurs (Senato della Repubblica) au sein du Parlement italien. Il a obtenu les résultats suivants les 9 et 10 avril 2006 :
- —Camera : 534 553 voix (1,4 %), 10 députés ;
- —Senato : 476 938 voix (1,4 %), 3 sénateurs (le parti devait dépasser 3 % pour accéder à la répartition des sièges ce qu'il n'a obtenu qu'en Campanie et en Calabre)
Son seul député européen, élu en juin 2004 (pour AP-UDEUR, 420 089 voix et 1,3 %), inscrit au groupe du Parti populaire européen, l’ancien ministre Paolo Cirino Pomicino, a été exclu du parti le 14 avril 2005, pour ne pas avoir soutenu les candidats de l’UDEUR au sein de l'Olivier aux élections régionales en Campanie remportées par le centre-gauche, mais nonobstant les consignes, un candidat de la nouvelle Démocratie chrétienne (alliée au centre-droit), le député non-inscrit Gianfranco Rotondi. Il a démissionné en 2006, étant élu député pour la DC pour les autonomies, ce qui a permis aux Popolari-UDEUR de le remplacer par un nouveau député européen en mai 2006.
Il est très hostile aux pacs et a refusé, par l'absence de Clemente Mastella au conseil des ministres, de signer le projet de loi sur l'équivalent italien, baptisé dico.
En février 2009, Clemente Mastella annonce qu'il sera candidat comme député européen pour Le Peuple de la liberté aux élections européennes du 7 juin 2009, entraînant les Popolari-UDEUR dans la majorité gouvernementale et au centre-droit. Romano Prodi considère immédiatement qu'il s'agit d'une manœuvre électoraliste. Le 7 juin, Clemente Mastella est élu député européen grâce au Peuple de la liberté.
Sommaire
Élections législatives de 2006
Aux élections législatives d'avril 2006, l'UDEUR obtient 1,4 % des voix à la Chambre et 10 députés. Aux élections sénatoriales, elle obtient 1,4 % des voix et 3 sénateurs.
La chute de Romano Prodi
La défection de l'Udeur, au mois de janvier 2008, entraîne la chute de Romano Prodi, ainsi que de vives tensions au sein du parti. L'un de ses députés, Stefano Cusumano, ayant annoncé qu'il maintenait sa confiance au chef de gouvernement, se vit traiter, en pleine séance, de pédé, cocu et de grosse merde par le chef des parlementaires Udeur. Celui-ci fut physiquement interrompu par ses collègues, tandis que Stefano Cusumano, victime d'un malaise, était évacué sur une civière. Ce dernier était ensuite exclu du parti pour « comportement indigne ».
Bibliographie
- (it) Giulio Andreotti, De Gasperi e il suo tempo, Milano, Mondadori, 1956.
- (it) Pietro Scoppola, La proposta politica di De Gasperi, Bologna, Il Mulino, 1977.
- (it) Nico Perrone, Il segno della DC, Bari, Dedalo, 2002.
Voir aussi
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