- Pontpierre (Moselle)
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Pontpierre Administration Pays France Région Lorraine Département Moselle Arrondissement Boulay-Moselle Canton Faulquemont Code commune 57549 Code postal 57380 Maire
Mandat en coursChristian Hauser
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du District de Faulquemont (depuis 1975) Démographie Population 783 hab. (2008) Densité 92 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 243 m — maxi. 345 m Superficie 8,48 km2 Pontpierre est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-est.
Sommaire
Géographie
Pontpierre est traversé au sud par la Nied allemande ainsi que de tout son long, du nord au sud, par un ruisseau qui prend sa source à Tritteling-Redlach, le Hoellegraben.
Au début, Pontpierre était concentré seulement sur le bas de la rue de Téting. Les seuls bâtiments qui s'en éloignaient étaient un des deux moulins du village, à lin, dans la Muehletzel, aujourd'hui en ruines (voir la carte des Naudins)et l'autre l'ancienne église du village et son presbytère, encore débout.
Communes avoisinantes
Les villages les plus proches sont Vahl-lès-Faulquemont à 2,1 km, Guessling-Hémering à 2,2 kmet Téting-sur-Nied à 2,3 km. Les villes les plus proches sont Faulquemont à 3,1 km, Folschviller à 4,4 km et Créhange à 5 km.
Transports
La route départementale 20 est construite au nord du village et évite une forte circulation dans le village.
Toponymie
Le nom du village vient d'un chef germain appelé Buder, et du suffixe « -dorf » (village) avec le distinctif de « Stege » (pont en bois). Évolution du nom du village (date à laquelle le nom apparait) :
- 1026 : Stegenbiedersorf ;
- 1283 : Stegnibuderstorph ;
- 1302 : Stembuderstroff ;
- 1320 : Steguenbudestrof ;
- 1440 : Steigbiderstorf ;
- 1594 : Steinbiedersford, par ordre du dûché de Lorraine ;
- ????[Quand ?] : Steinbiederstroff ;
- 1604 : Pont de Pierre ;
- 1793 : Pontpierre ;
- pendant l'annexion : Steinbiedersdorf.
Histoire
En 1309, l’église de Pontpierre dépend de l’abbaye Saint-Martin-de-Glandières de Longeville-lès-Saint-Avold. Le curé se nomme Théobald. En 1322, l'église dépend Saint-Avold.
En 1588, Pontpierre devient une paroisse placée sous le vocable saint Erasme.
XVIIe siècle
- 1635 : Le village est envahi par les Suédois : il ne reste plus que Jean Mayenne, trois frères: Jean Christophe, Nicolas et Jean Pompernetz
- Avant 1666 : Jean CONTGER-CONDE est curé du village
- 1667 : Sébastien FABRY devient curé du village
- 1676 : Louis BECKER devient curé du village
- 1677 : le curé quitte le village
- 1679 :
- Il ne reste plus que la tour de l'église dans le village
- Mme l'arrière-grand-mère de Jacques METZINGER planta 3 grands marronniers devant l'église
- 1680 :
- Alexandre ADAM devient curé du village. Il commença à inscrire les registres paroissiaux en latin (le village était dit Ponte Lapideus)
- Pontpierre est rattaché au royaume de France par arrêt de la Chambre de réunion
- 1668 : visite épiscopale à l'église, elle est en bon état mais le presbytère est en très mauvais état
- 1694 : le curé décède. Jean RICHARD devient son successeur
- 1697 : le village est rattaché au Saint-Empire Romain Germanique par le traité de Ryswick
- 1699 :
- La confrérie du St Sacrement est donnée à Pontpierre. Les paroissiens viennent ainsi tous les dimanches ou fêtes à l'église. Par la suite:
- Il y a une visite épiscopale à l'église, elle est magnifiquement ornée, et le presbytère est revenu dans un bon état
- St Calixte (Calliste), pape et martyr devient le Saint Patron du village
- Le curé abolit la célébration du 1er dimanche de carême (le Feuscnates) qui consistait à célébrer des faux mariages et à danser sans cesse dans le village
- Des jeunes du village profanent les cloches le jour de la Toussaint et font des insollances devant l'Autel. Le curé instruisit les paroissiens sur les superstitions à croire que les âmes des trépassés sont soulagés en sonnant toute la nuit. Il déclara que ceux et celle qui auront fauté ne pourront être parrains ou marraines.
- La confrérie du St Sacrement est donnée à Pontpierre. Les paroissiens viennent ainsi tous les dimanches ou fêtes à l'église. Par la suite:
XVIIIe siècle
- 1716 : augmentation démographique des juifs dans le village, l'entente avec les chrétiens catholiques est cordiale. Beaucoup de maisons vont se faire louer aux juifs vu l'importance qu'est leur présence. La plupart de ces juifs sont des revendeurs ou des marchands
- 1717 : le comté s'avère être vraiment très pauvre
- 1722 : le vent a endommagé les toits de la nef et de la sacristie, il faut les réparer
- 1724 : les pavés de la nef est à refaire.
- 1732 : le curé déménage et nomme à sa place Jean Baptiste Joseph LAMBERT. C'est lui qui a béni le chapelle St Vincent de Faulquemont
- 1735 : visite épiscopale: la toiture n'est toujours pas refaite (elle était en chaume). L'église peut-être interdite.
- 1739 :
- Il est décidé de restaurer et d'agrandir l'église. Le comte de Créhange devait pourvoir à la construction et à l'entretien de l'église, mais il refusa
- L'église est interdite
- 1741 :
- Le comte prend la résolution d'indemniser les laboureurs pour la réparation de l'église.
- La 1ère pierre de la rénovation est posée par le curé de Pontpierre le sieur LAMBERT
- 1742 :
- Le maire décide que l'on doit conserver la tour, parce qu'il juge qu'elle veut mieux que celle que feraient ouvriers.
- Il y a avait environs 280 places serrées pour 20 vingt bans et 2 deux dans l'église. Elle était de 26x75 pieds
- La sacristie doit être entièrement rénovée, elle a un air de soupirail
- La rénovation permet à l'église d'avoir 506 places à l'aise pour 46 bancs et 2 étages. Elle est de 50x92 pieds
- Plusieurs arbres ont été plantés dans le village, plutôt au centre
- 1745 : une maladie épidémique est déclarée parmi les bêtes à cornes. La communauté a promis de fonder 3 messes hautes qui devront être célébrées chaque année à perpétuité dans l'église de Pontpierre: 1ère à l'honneur de St Erasme, 2ème à l'honneur St Roch et 3ème à l'honneur de St Sébastien
- 1749 :
- Visite épiscopale : M. LANG, curé de Landroff rend visite à l'église de Pont de Pierre. Le curé l'a accueilli avec les maîtres de l'école et des habitants.
- Il y a déjà une synagogue dans le village
- 1758 :
- Le presbytère est rénové lui aussi. Il se situe sur le côté sud de l'église, à la sortie du Cimetière
- Le village se refuse de payer la milice obligatoire du cercle du Haut-Rhin. S'en suivi une dette pesante pour longtemps, mais les villageois ne veulent toujours pas payer cette dette
- 1763:
- Une révolte se met en place dans le village. Ceux qui refusent de payer l'impôt vont s'emparer des biens de ceux qui la payent.
- Le comte fait arrêter 5 villageois. Ils refusent de payer la taxe qui leur a été soumise.
- 1768 :
- La révolte dernière fait réagir les autres villages, maintenant la révolte est intercommunale: ils sont les moitiés des villages du comté (4/8)(avec Pontpierre) à se révolter. Les villages sont condamnés à 4 Marcs d'Or (400 livres)
- Le comté de Créhange comportait 8 villages : Pontpierre, Courcelles Chaussy, Rémilly, Raville, Lélling, Laning et probablement,Téting/Nied
- La révolte dernière fait réagir les autres villages, maintenant la révolte est intercommunale: ils sont les moitiés des villages du comté (4/8)(avec Pontpierre) à se révolter. Les villages sont condamnés à 4 Marcs d'Or (400 livres)
- 1769 : Troisième révolte des villageois
- 1770 : Quatrième révolte des villageois
- 1774 : Le curé LAMBERT décède et est enterré dans le chœur de l'église. Mr Jean Baptiste BOURSIER DE MONDEVILLE le remplace
- 1776 : Abraham Jacob, juif, est élu Parnas de la communauté
- 1778 : Un jugement condamna des révoltés à restriction
- 1785 :
- Pont de Pierre compte 747 habitants, 612 Catholiques, 134 Juifs (18 % des habitants) et 1 Protestant
- Ce Protestant fit écartelé et plongé dans un puits
- Pont de Pierre compte 747 habitants, 612 Catholiques, 134 Juifs (18 % des habitants) et 1 Protestant
- 1793:
- L'église est pillée
- Le curé DE MONDEVILLE est interdit de célébrer à la messe
- Des habitants du village se réunissaient la nuit dans une grange pour faire des messes basses. Plusieurs habitants sont surveillés et même emprisonnés pour leur foi dans le presbytère
- Dans la maison This un curé était caché. Il y célébrait la messe. Il fait aussi la messe à Lelling. Ce devrait probablement être l'abbée KREMER de Lelling
- Un prêtre juré est nommé au village, le prêtre Nicolas HIPPERT de Téting. Il a prêché qu'il n'y avait pas de Dieu et qu'avant la révolution, il a donné 9 enfants à sa servante
- Le prêtre ENGLANDER prend sa place
- Le prêtre CHARLSHERZ prend sa place
- 1799 : M. Jean SCHMITT prend la place du prêtre CHARLSHERZ
XIXe siècle
- 1802 :
- M. BELLER remplaça le curé qui s'en est allé à Modèle:Erstroff
- M. Joseph CHAVANT prend sa place. Il n'a jamais prêter serment
- 1803 :
- Le curé est amnistié par la préfecture pour son "non-jurisme"
- Le curé est transféré a Boucheporn où il mourra en 1824. Mr Jean Georges LANG devient le nouveau curé du village
- Règne Napoléonien: Napoléon Ier passa plusieurs jours sur le SEELZEBACH, il avait prévu une bataille sur cette colline mais au dernier moment il décide d'aller se replier au Nord-Est.
- 1810 : le curé doit payer une contravention pour avoir fait un trafic de tabac
- 1814 : le curé continue de planter du tabac contre les lois relatives relatives aux plantations de tabac. Les paroissiens livraient au dépôt de Faulquemont 300 quintaux de tabac
- 1815 : le Maire et le conseil municipal font une lettre à l'évêché pour que Mr LANG quitte le village.
- 1816 :
- Le curé quitte le village à cause des multiples pétitions des villageois contre lui
- M. DUNDLIGER prend sa place
- 1831 : l'église est restaurée et agrandie
- 1832 :
- Le village a enfin fini de payer la dette envers la milice du cercle du Haut-Rhin
- Le choléra et le morbus manque de près le village. Un calvaire sous le chêne au croisement des rues principales a été édifié, et un autre aussi aux champs qui sera plus la rue du Chemin de Fer
- La chapelle est bénie
- 1842 : Le Chemin de Fer borde le village au nord des habitations, des lotissements vont s'y construire petit à petit vers la ligne.
- 1844 : L'école élémentaire n'est pas mixte, elle compte 82 garçons et 75 filles
- 1879 : Une nouvelle église, beaucoup plus grande que l'ancienne est construite Rue Principale, avec un presbytère à sa gauche. Elle se nomme, comme le patron du village, St-Calixte. Elle a été construite parce que l'ancienne église était dans un état lamentable
- 1889 : L'orgue fabriqué par le facteur d'orgues Dalstein-Haerpfer est mis en place dans l'église
- 1895 : La grotte côtés femmes de l'église est finie. La plupart de l'argent nécessaire pour sa fabrication vient d'une paroisse anonyme qui venait de Nancy. Elle demanda qu'au dessus de la grotte, la basilique d'où elle a vécu soit peinte sur le mur. Il s'agit de la Basilique Saint-Epvre de Nancy
XXe siècle
Démographie
Évolution démographique 1635 1700 1720 1740 1760 1780 1785 1800 1817 1830 1841 1846 1851 1856 1861 1880 1912 1940 1962 1968 1975 1982 1984 1990 1999 2006 2009 000 env.0350 env.0375 env.0700 env.0675 env.0790 0747 env.0815 env.0925 env.0850 env.0815 env.0850 env.1000 env.0820 env.0775 env.0800 env.0720 env.0600 0552 0590 0569 0579 env.0600 0661 0725 0795 0808 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 17?? 174? Louis PIERRA 18?? 1816 Henri HAUSER 1816 1833 Jacques KLEIN 1822 1833 Edme GAMICHON 1833 184? Antoine TORLOTTING 186? 1870 Jean LANG 1870 1871 Jean LANG 1871 188? Christian ALBERT 194? 1947 Raymond DECKER 1947 1953 Isidore BOUTON 1953 1958 ISMERT 1958 1965 ISMERT 1965 1971 Paul ALBERT 1971 1977 Paul ALBERT 1977 1983 Paul ALBERT 1983 1989 Paul ALBERT 1989 1991 Paul ALBERT 1992 1995 Marc FILSER 1995 1999 Marc FILSER 1999 2001 Christian HAUSER 2001 2008 Chris tian HAUSER 2008 Christian HAUSER Lieux et monuments
- Vestiges gallo-romains.
- Orgue DALSTEIN - HAERPFER (opus 79) de 1889. Désigné comme un des plus beaux orgues de la Moselle
Édifices religieux
- Église néo-gothique, 1879.
Chapelle de Pontpierre
Ce bien est intégré aux patrimoines de la paroisse et de la municipalité. Tout comme l’église de Pontpierre, la chapelle est assurée par la commune et les messes sont à l’initiative de la paroisse. Il n’est pas surprenant d'y croiser des promeneurs, des marcheurs, des VTTistes, des chasseurs, des bucherons ou des personnes venant s’y recueillir. Plus de quarante personnes sont en possession d’une clé et Philippe Albert, président de l’association « les Amis de la Chapelle », met à disposition des clés pour ceux souhaitant profiter de ce lieu de recueillement. L’association poursuit son travail d’entretien. Des dons sont collectés par le trésorier, Antoine Becker.
Une chapelle légendaire
Le choix de son emplacement dans la forêt communale, aux limites des bans de Pontpierre, de Téting-sur-Nied, de Laudrefang et de Tritteling, est dû à une étrange circonstance ayant bouleversé la vie de la paroisse de Pontpierre en 1733. Cette année-là des bûcherons se rendant à leur travail à l'aube, y découvrirent un jour, dans une clairière, des plaquettes de couleur blanche qu'ils reconnurent être des hosties. Alors que leur plus jeune compagnon arrivait au village où il fut dépêché en vue de prévenir le curé, le sonneur sortait hébété de l'église qu'il avait trouvée ouverte et dans laquelle le tabernacle avait été fracturé et vidé. Une procession expiatoire immédiatement mise sur pied se rendit alors sur les lieux, curé en tête, en vue de récupérer les hosties et peu de jours plus tard on y érigea une croix en bois, Remplacée en 1803 par une croix de pierre, Qu'on abrita en 1830 dans une chapelle en l'honneur du dieu des Saints Sacrements que le peuple dédia au « Bon Dieu abandonné », connue aussi, sous le nom de « La croix perdue ». Cette chapelle fut solennellement bénie en 1835 avec l'accord de l'évêque de Metz, par l'intermédiaire de Monsieur le curé Jacquemin de la paroisse de Bambiderstroff.
Le calvaire des officiers prussiens
Le site inspire le maréchal prussien Von Haeseler, commandant le XVIe Corps d'armée à Metz. Il impose des perverses missions à de jeunes officiers qui lui paraissent désœuvrés. Il se complait à leur ordonner de se rendre à cheval, de préférence au cours d'une tempête de neige, au calvaire de la chapelle de Pontpierre et d'y déposer à un endroit précis le pli qu'il leur a confié. Aussi les habitants du village ne sont pas démesurément surpris lorsqu'un cavalier prussien frappe à leurs volets au milieu de la nuit pour s'enquérir de son chemin vers la chapelle. Et généralement, il arrive que deux heures plus tard, un autre cavalier soit à la recherche de la chapelle afin de prendre en charge un pli important qui s'y trouve déposé.
1908
La messe y est célébrée à la fête de saint Marc, un des trois jours des rogations et une fois par mois, lorsque le curé en décide l’instant et que le chemin cahoteux est praticable. Les croyants de Pontpierre ont une grande dévotion à ce « Bon Dieu abandonné », comme ils le nomment, et y vont souvent au printemps et en été prier pour la guérison de leurs malades, et pour la bénédiction de leurs champs. L’état intérieur et extérieur de la chapelle est convenable, mais sans luxe, car, durant l’hiver, ce sanctuaire n’est presque pas visité. Un simple autel en bois décoré de laiton et d’or, une croix entourée de quatre grands chandeliers, de part et d’autre de l’autel des portraits de saint Rock et de saint Sébastien, une statue de Marie en plaqué or, quelques bancs et des gravures en font son aménagement. Aucun objet de valeur n’est laissé dans la chapelle. Chaque fois que la sainte messe y est célébrée, le calice et la chasuble de l’église paroissiale y sont apportés. Trois à quatre fois par année, elle est nettoyée, époussetée et aérée. La chapelle n’a aucun revenu hormis les dons des croyants.
Réquisitionnée et transformée en une infirmerie militaire de campagne
Au terme de la première guerre mondiale, des villageois sont mobilisés pour ériger la ligne Maginot. Cette ligne de fortifications et de défense passe par la chapelle. De ce fait, elle est réquisitionnée, fortifiée par un talus de terre pour être transformée en une infirmerie militaire. Cette époque de l’histoire lui sera fatale. La toiture, les boiseries, les parois … tout est détruit. Seuls un petit muret d’une hauteur moyenne de 50 cm, un dallage posé sur du sable et un pas de porte recouvert par des gravats permettent de marquer son emplacement. Son histoire et sa place dans la vie du village ont marqué les esprits. Plus tard, pendant des décennies les habitants aiment en parler avec nostalgie.
La renaissance =
En mars 1993, un jeune villageois, soutenu par un groupe d'anciens, décida de créer une association pour la reconstruire. Avant d’obtenir le permis de construire, durant 3 années l’association devra démontrer sa réelle motivation à diverses instances et administrations :
- demande d’autorisation de fouille au service régional de l’archéologie ;
- avis de l’architecte des bâtiments de France ;
- avis de la commission épiscopale de l’art sacré ;
- avis de l’Office national des forêts ;
- avis de la Direction départementale de l'Équipement ;
- avis de la mairie.
1996, pose de la première pierre par le député André Berthol, le conseiller général François Lavergne, le maire Marc Filser, le curé René Schneider et le président de l’association Philippe Albert. « Année de la renaissance pour la chapelle, en effet, celle-ci renaît de ses cendres » (extrait du bulletin communal de Pontpierre).
La mobilisation de la population pour participer à cette reconstruction fut telle, qu’aucune demande de subvention ne fut nécessaire. Un grand nombre de personnes extérieures au village a apporté sa contribution. Les motifs étaient multiples : religieux, réhabilitation du patrimoine, actes de bénévolat, etc. Plus de 400 membres composaient l’association, dont des donateurs très généreux.
Juin 1998, au terme de deux années de travail, Monseigneur Pierre Raffin, évêque de Metz, bénit l’édifice.
Quelques points remarquables
- La marche dans le cœur symbolise l’état d’origine avant la reconstruction (muret et dallage d’époque) ;
- Initialement, l’auvent était un simple pan et le plafond était plat.
Personnalités liées à la commune
- Marcel Pierre Thisse, né le 15 février 1909 à Pontpierre (Moselle), déporté le 22 janvier 1944 de Compiègne, mort en déportation à Buchenwald le 24 mars 1944.
Bibliographie
- Mr Jean Marie PIRA de Pontpierre a déjà écris:
- Reconstitution des famille de Pontpierre (1680-1902)
- Avant 1870, l'Ancienne Eglise de Pontpierre
- Dans le livre de Mr Jean-Michel BENOIT "Moulins et Meuniers des Pays de la Nied", les moulins du village sont plusieurs fois cités
- Le livre du 146ème régiment de Faulquemont, mentionne plusieurs fois Pontpierre et son bois
Notes et références
Catégorie :- Commune de la Moselle
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