- Pont des Catalans
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Pont des Catalans Pays France Région Midi-Pyrénées Département Haute-Garonne Localité Toulouse Latitude
LongitudeFranchit Garonne Type Pont en arc Longueur 257 m Largeur 22 m Matériau Béton armé, Pierre Construction 1908 Géolocalisation sur la carte : Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Listes Ponts remarquables • les plus longs • suspendus • à haubans • en arc • romains • cantilever
modifier Le pont des Catalans est un pont toulousain traversant la Garonne. C'est un pont en arc et pierre et béton armé inauguré en 1908. On doit sa construction à l'architecte Paul Séjourné.
Ce pont était initialement appelé le pont des Amidonniers, du nom du quartier qu'il relie.
C'est un pont routier constitué d'une chaussée à deux fois deux voies entourée de part et d'autre d'un trottoir et d'une piste cyclable.
Il mesure 257 m de long pour 22 m de large.
Sommaire
Quelques éléments techniques
Concours
La ville de Toulouse lança le pont au concours en précisant que le tablier devait supporter deux voies de chemin de fer départemental, deux voies routières et des trottoirs.
Le résultat du concours, en 1901, fut que le projet le plus économique était un pont métallique à sept travées de 35 m de portées. Son prix était de 940 000 F.
Le Jury présidé par Jean Résal conseilla de l'écarter car il trouvait son architecture indigente et pensait qu'il s'intègrerait mal dans l'environnement de la ville. Il pensait que si la ville acceptait un surcoût de 200 000 F ce serait "le sacrifice à faire pour obtenir, au pont de vue architectural, le minimum de satisfaction"[1]. Il y avait un projet en béton armé estimé à 1 200 000 F. Le pont en maçonnerie avait été proposé au prix d'environ 1 500 000 F. Ce fut pourtant le projet choisi par le maître d'ouvrage. Finalement, après optimisation, et malgré les aléas de chantier, il revint à 1 146 000 FLe pont
Paul Séjourné avait obtenu la conception du pont Adolphe à Luxembourg. Il va reprendre la conception en deux anneaux : il en diminue la largeur à 3,25 m, les écarte de 10 m entre eux et conçoit le tablier avec un encorbellement de 3 m[2]. Cette solution permettait de faire supporter un tablier de 22 m de largeur, en béton armé, sur deux voûtes en maçonnerie faisant ensemble une largeur de 6,50 m.
Pour permettre une intégration harmonieuse du pont dans la ville, Séjourné prévoit des tympans en briques rouges.
Les deux voûtes ont été construites en simultané, en commençant par la première travée en rive droite réalisée sur cintre, puis la deuxième, la troisième. Après décintrement des deux premières travées, les cintres ont été transférés sur l'autre rive pour réaliser les travées 4 et 5. Après l'exécution de ces travées, les cintres ont été déposés.
La dalle a été réalisée par MM. Considère, Pelnard et Lossier. Pour éviter que les actions thermiques développent des efforts importants dans la dalle, Séjourné avait prévu de la laisser libre de se dilater à partir du centre du pont. L'adjudicataire du tablier a choisi de la faire reposer sur des pendules oscillants.Notes et références
- Paul Séjourné, Grandes voûtes, tome1, Imprimerie Vve Tardy, Bourges, 1913-1916
- ISBN 2-7084-0401-6) Bernard Marrey, Les ponts modernes. 18e-19e siècles, p. 287-288, Picard éditeur, Paris, 1990 (
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