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Pont de Caronte
Pont de Caronte Pays France Ville Martigues Coordonnées Franchit Canal de Caronte Fonction Viaduc ferroviaire Type Pont-treillis Longueur 942 m Construit en Original :1908-1915
Reconstruction :1952-1954:Listes Ponts remarquables • les plus longs • suspendus • à haubans • en arc • romains • cantilever
modifier Le pont de Caronte est un viaduc ferroviaire situé sur la commune de Martigues, dans le département des Bouches-du-Rhône.
Il est situé sur la ligne Miramas - L'Estaque et franchit le Canal de Caronte qui relie l'étang de Berre à la mer Méditerranée.Sommaire
Caractéristiques
Il s'agit d'un pont-treillis en acier monté sur piles en maçonnerie. Sa longueur est de 942 mètres. Il comporte 12 travées se décomposant comme suit : huit travées de 82,50 m, deux travées centrales de 57,20 m et deux travées de 51,2 m.
Les deux travées centrales sont constituées d'un bloc-treillis de 114 mètres de long capable de pivoter sur la pile médiane, de manière à libérer le passage pour des navires dont le tirant d'air dépasse 20 m. La hauteur libre sous poutre est en fait de 23 mètres.
Les huit travées de 82,50 m, solidaires deux par deux, sont constituées par quatre poutres, une sous chaque file de rails. Elles pèsent 10,67 t par m. L’ossature des travées de 51,20 m est identique, mais son poids n'est que de 6,892 t par m. Les poutres trapézoïdales de la partie tournante sont hautes de 13,40 m au droit de la pile et de 7,60 m à leurs extrémités. Le poids de cette travée était à l'origine de 1 513 t, dont 400 pour les mécanismes.[1].
L'ouverture demandait 5 mn 7 s. Elle était obtenue par l'action de quatre pignons dentés, engrenant une crémaillère circulaire, mus par le même arbre et reliés entre eux par des différentiels. Des dispositifs spéciaux assuraient le calage et le verrouillage. Deux moteurs à essence de 100 cv - un seul était utilisé en marche normale – commandaient les mécanismes de rotation et de calage. Celui-ci fait, un moteur à air comprimé effectuait l'éclissage des rails. La commande des manœuvres, à partir d'un poste installé dans le tablier, au-dessus de la pile, était « enclenchée » avec celle des signaux couvrant le pont.[1]
Histoire
Construit en 1914, il fut dynamité en septembre 1944 par l'armée allemande. Il fut rendu à la circulation fin 1946, avec une travée levante provisoire, puis reconstruit en 1954 par la même entreprise qui l'avait originellement construit, la société Schneider, avec pose d'une travée tournante, comme avant la destruction.
Un film suivant pas à pas cette reconstruction a été tourné par André Périé pour la Section centrale cinématographique de la SNCF.
Sources
Bibliographie
- Marcel Prade, Ponts et viaducs au XIXe siècle : techniques nouvelles et grandes réalisations françaises, Poitiers, Brissaud, 1988.
Liens extérieurs
Liens externes
Notes
- ↑ a et b [*Ponts et Viaducs au XIXe siècle - Techniques nouvelles et grandes réalisations. Marcel Prade (1988)]
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