- Pont J.C. Van Horne
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Le pont J. C. Van Horne enjambe la rivière Ristigouche entre Campbellton au Nouveau-Brunswick et Pointe-à-la-Croix au Québec.
Il porte le nom du politicien néo-brunswickois qui est à l'origine de ce rêve. Le pont se situe à l'endroit même où la rivière Restigouche rejoint la Baie des Chaleurs.
La construction du pont a débuté en 1958 et le pont, d'environ un kilomètre de longueur, fut inauguré en 1961.
Histoire
Au millieu de XIXe siècle, les gens qui voulaient voyager de Pointe-à-la-Croix à Campbellton ou vice-versa devaient utiliser une grosse chaloupe à rames. Par la suite, cette chaloupe fut remplacée par des chalands, puis par un traversier à vapeur. Au milieu de XXe siècle, les habitants des environs étaient de plus en plus nombreux à posséder des automobiles et les files d’attente pour traverser la rivière Ristigouche étaient très longues. Une nouvelle solution s'imposait.
Vers la fin des années 1950, un député de l'assemblée législative du Nouveau-Brunswick, Joseph Van Horne imagina une façon de promouvoir la construction d'un pont. Il fit venir certains membres des parlements fédéral et provincial pour assister à une journée typique d'attente pour le traversier. Par ruse, il avait choisi la journée de la fête de la Saint-Jean, une journée où il y a plus de gens attendant pour le traversier. Ainsi, les parlementaires jugèrent qu’un pont était nécessaire à cause de l’attente incroyablement longue.
La construction du pont fut le résultat d'une entente entre trois gouvernements : fédéral, québécois et néo-brunswikois.
La construction débuta en juin 1958 et se termina trois ans après, en octobre 1961. Le pont fut inauguré le 15 octobre 1961. Les matériaux utilisés pour le pont furent le béton pour les piliers et l’acier pour le treillis. Le pont se compose de deux voies pour la circulation et deux trottoirs pour les piétons. Il fut dédié à Joseph Charles Van Horne, l'instigateur du projet.
Le pont nécessita plusieurs réparations dans les dernières années. Diamond-Alta de Saint-Laurent (Québec) en collaboration avec le Programme des marchés réservés aux entreprises autochtones dans la région de l'Atlantique reçut un contrat de 7,9 millions de dollars pour refaire le tablier et les trottoirs du pont en plus des deux bretelles d’accès au pont. Le pont fut aussi illuminé : l’illumination de la partie supérieure au coût de 395 000$ fut payée par le Ministère des Travaux publics du Canada, l’illumination de l’intérieur au coût de 316 000 $ fut divisée également entre le Québec et le Nouveau-Brunswick. La partie supérieure du pont est allumée lors des fêtes régionales alors que l’intérieur est allumé chaque soir. De plus, il a aussi fallu construire un feu de circulation routière à la sortie du pont à Pointe-à-la-Croix au coût d’un demi-million de dollars.
Grâce à ce pont, le Nouveau-Brunswick et le Québec sont enfin reliés. Ce pont permet aussi aux habitants des provinces maritimes de voyager vers les quatre coins du pays. Le Nouveau-Brunswick et le Québec, plus particulièrement Campbellton et Pointe-à-la-Croix, jouissent maintenant d'une plus grande activité touristique. Le pont facilite certainement le commerce et permet aux gens de diverses régions de se rencontrer et de se connaître. Ce pont a aidé au Nouveau-Brunswick et aux provinces maritimes de sentir qu'ils font parti du Canada.
Voir aussi
Bibliographie
- Pont J.C Van Horne sur Structurae. Consulté le 4 décembre 2008
- L'Avirom, « Pont J.C.Van Horne - Trois communautés illuminent le pont qui les unis », dans L'Aviron, 12 avril 2004 [texte intégral]
- L'entrée du pont J.C. Van Horne réaménagée sur Radio-Canada, 24 septembre 2001. Consulté le 9 juillet 2011
- Ville de Point-à-la-Croix – Terre d’accueil sur Ville de Point-à-la-Croix. Consulté le 9 juillet 2011
Catégories :- Pont du Nouveau-Brunswick
- Pont au Québec
- Pont franchissant un cours d'eau
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