- Poly(styrène sulfonate) de sodium
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Poly(styrène sulfonate)
de sodium
Unité de poly(styrène sulfonate)
(l'ion sodium Na+ n'est pas représenté)Général No CAS PubChem Apparence poudre blanche Propriétés chimiques Formule brute unité C8H7SO3Na Masse molaire[1] 206,194 ± 0,013 g·mol-1
C 46,6 %, H 3,42 %, Na 11,15 %, O 23,28 %, S 15,55 %,Propriétés physiques Solubilité très soluble dans l'eau Précautions Directive 67/548/EEC[2] En solution 18 % pondéral dans l'eau :
CPhrases R : 34, Phrases S : 23, 26, 36/37/39, 45, Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. On appelle poly(styrène sulfonate) de sodium ou polystyrène sulfonate de sodium, abrégé en PSS, un polymère substitué du polystyrène dans lequel un groupe sulfonate –SO3– est fixé sur chaque atome de carbone n° 4 du groupe phényle des unités styrène, une fraction desquels porte un ion sodium Na+. Il se présente sous l'aspect d'un solide ou d'une poudre blanche, très soluble dans l'eau.
On l'obtient par polymérisation ou copolymérisation de styrène sulfonate, ou par sulfonation de polystyrène déjà polymérisé. Dans ce dernier cas, les conditions particulières sous lesquelles se déroule la sulfonation du polystyrène (par substitution électrophile aromatique en milieu acide chauffé) conduisent à la concurrence de multiples réactions parallèles, aboutissant à des substitutions doubles sur les noyaux phényles, même à des taux de sulfonation très inférieurs à 100 %, ainsi qu'à des réticulations entre groupes sulfonyle –SO2– condensés.
Le PSS est utilisé comme superplastifiant pour ciments et bétons, comme fixateur de teinture sur le coton, et comme membrane d'échange de protons dans les piles à combustibles.
Il peut également être utilisé pour accroître la solubilité de macromolécules apolaires dans certains procédés industriels requérant d'opérer en phase liquide, par exemple pour teindre une surface ou déposer une couche de polymère sur un matériau : on l'utilise ainsi avec le PEDOT pour former du PEDOT:PSS et réaliser certaines cellules photovoltaïques en polymères.
Notes et références
- Atomic weights of the elements 2007 sur www.chem.qmul.ac.uk. Masse molaire calculée d’après
- SIGMA-ALDRICH
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