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Politique de Nauru
La politique de Nauru en tant qu'État indépendant est récente car elle débute le 31 janvier 1968 sous la forme d'une République parlementaire démocratique. La constitution écrite pour l'indépendance est toujours en vigueur et toutes les instances du pouvoir siègent dans le district de Yaren.Nauru est membre du Commonwealth depuis 1968[1] et des Nations unies depuis le 14 septembre 1999[2],[3].
Sommaire
Politique intérieure
Pouvoir exécutif
Le pouvoir exécutif de Nauru est formé par le gouvernement composé de ministres nommés par le président[3]. Le président de Nauru cumule les postes de Chef d'État et Chef de gouvernement[2]. Il est élu au suffrage indirect ; par un vote parmi les parlementaires, qui désigne l'un d'eux à cette position.
Le président actuel est Marcus Stephen, depuis décembre 2007.
Pouvoir législatif
Le pouvoir législatif de Nauru est formé par le Parlement composé de 18 parlementaires. Ceux-ci sont élus tous les trois ans au suffrage universel direct durant les élections législatives et ce pour un mandat de trois ans maximum[3]. Le Parlement doit être formé d'une coalition d'au moins dix parlementaires[2]. En élisant le président, le parlement a le rôle d'un collège électoral.
La législation est basée sur le Droit anglais, enrichie des actes du Parlement[4].
Pouvoir judiciaire
Le pouvoir judiciaire de Nauru est complexe et formé de différentes cours. Il est formé par la Cour suprême et la Cour d'appel.
Élections
Article détaillé : Circonscription électorale (Nauru).Le découpage administratif de Nauru forme quatorze districts eux-mêmes réunis en huit circonscriptions électorales. Chaque circonscription fourni deux parlementaires au Parlement sauf la circonscription d'Ubenide qui en fourni quatre[2]. Le suffrage est universel et obligatoire, pour tout citoyen de 20 ans et plus[4].
À sa première séance, le Parlement nomme deux porte-paroles ainsi qu'un président parmi les membres restants. Celui-ci compose ensuite son gouvernement en nommant quatre ou cinq autres députés[2]. Les remaniements ministériels entre deux élections par la formation de nouvelles coalitions sont fréquents[2].
Partis politiques
Le multipartisme est accepté par la constitution mais ceux-ci sont souvent informels.
Il n'existe actuellement que deux partis politique à Nauru : Nauru First et le Parti centriste (informel).
La politique à Nauru est plus influencée par des alliances familiales que par les partis politiques[2].
Constitution
La constitution actuelle de Nauru a été adoptée le 28 janvier 1968 et mise en application le 31 janvier à l'occasion de l'indépendance du pays[3].
Elle détermine les droits fondamentaux ainsi que les modalités électorales[3].
Elle se compose d'un préambule et de cent articles répartis en onze titres[3] :
- Préambule.
- Titre I. La République de Nauru et la loi suprême de Nauru (articles I et 2).
- Titre II. Protection des droits et libertés fondamentales (articles 3 à 15).
- Titre II. Président et pouvoir exécutif (articles 16 à 25).
- Titre IV. Pouvoir législatif (articles 26 à 47).
- Titre V. Pouvoir judiciaire (articles 48 à 57).
- Titre VI. Finance (articles 58 à 67).
- Titre VII. Services publics (articles 68 à 70).
- Titre VIII. Citoyenneté (articles 71 à 76).
- Titre IX. Pouvoirs d'urgence (articles 77 à 79).
- Titre X. Général (articles 80 à 84).
- Titre XI. Mesures de transition (articles 85 à 100).
Politique extérieure
Article détaillé : Politique étrangère de Nauru.Ambassades
Nauru possède des représentations officielles en Australie (Melbourne), aux Fidji, à Taiwan, en Thaïlande (Bangkok) et aux États-Unis (New York)[2].
Dans le cadre de la politique d'une seule Chine, Nauru a reconnu la République de Chine (Taiwan) au détriment de la République populaire de Chine le 14 mai 2005[2].
Nauru entretient des relations diplomatiques amicales avec l'Australie qui est son premier partenaire commercial[2]. L'Australie est représentée à Nauru par un Consul général, un Vice-Consul, un représentant du Programme d'aide de l'outre-mer du gouvernement australien et deux représentants du Département de l'Immigration[2]. Le Haut Commissionnaire australien de Suva (Fidji) est accrédité par l'Australie comme Haut-Commissionnaire non résident de Nauru[2].
Sièges aux instances internationales
Nauru est membre des institutions suivantes : Pays ACP, Banque asiatique de développement, Commonwealth, CESAP, Organisation de l'aviation civile internationale, INTELSAT, Interpol, CIO, UIT, Commission baleinière internationale, Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, Forum des îles du Pacifique, Communauté du Pacifique Sud, Sparteca, ONU, UNESCO, UPU, OMS et ICC.
Nauru est membre du Commonwealth depuis 1968[1] et des Nations Unies depuis le 14 septembre 1999 en tant que 187e membre[2]. Le pays, bien qu'il soit devenu membre à part entière du Commonwealth en mai 1999, est passé au statut de membre spécial au sein de cette organisation depuis quelques années[2].
Forces armées
Nauru ne possède pas d'armée. La seule force de maintient de l'ordre est formée par la police locale. Nauru délègue sa politique de défense à l'Australie.
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
Source
Références
- ↑ a et b (en) Site officiel du Commonwealth - Nauru
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m et n (en) Ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce - Informations générales sur Nauru
- ↑ a , b , c , d , e et f (de) Deutsch-Nauruische-Gesellschaft - Système politique de Nauru
- ↑ a et b CIA, « (en) Nauru on the CIA world factbook », 2008, CIA. Consulté le 4 octobre 2008
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