- Pieux Établissements de la France à Rome et Lorette
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Les Pieux Établissements de la France à Rome et à Lorette sont une fondation administrée par la France depuis son ambassade près le Saint-Siège.
Certains biens font l'objet de conventions entre la France et le Saint-Siège. C'est le cas des bâtiments conventuels accordés à certaines congrégations.
Sommaire
Dotation
La fondation comprend en 2010 cinq églises romaines :
- La Trinité-des-Monts (dominant la place d'Espagne) ;
- Saint-Louis-des-Français (entre le Panthéon et la place Navone) ;
- Saint-Yves-des-Bretons (près de la place Navone et de Saint-Louis-des-Français) ;
- Saint-Claude-des Francs-Comtois de Bourgogne (entre la Chambre des Députés et la place d'Espagne) ;
- Saint-Nicolas-des-Lorrains (juste à côté de la place Navone).
ainsi qu'une douzaine d'immeubles de rapport dans Rome. En outre, ils comprennent l'immeuble abritant la Chapellenie nationale de France à Lorette.
Démarche d'annexion par le gouvernement mussolinien en 1943
Le gouvernement fasciste de Benito Mussolini désirant, pour des questions de propagande, humilier la France, demandera aux représentants de l'ambassade de France au Vatican de leur remettre les biens des « pieux établissements » ainsi que la villa Médicis.
L'ambassadeur de France Léon Bérard et son conseiller Georges de Blesson ne sont pas autorisés à quitter le Vatican où ils ont dû se réfugier depuis l'armistice de 1940, évitant ainsi l'expulsion du corps diplomatique devenu effectif pour les diplomates de l'autre ambassade française, près le Quirinal.
François de Vial, attaché de l'ambassade de France près le Saint-Siège, sera autorisé à habiter le palais Taverna-Orsini, siège de l'ambassade, et deviendra le seul Français ayant une habilitation permanente permettant de circuler dans Rome.
En charge effective de la fondation des Pieux Établissements de la France à Rome et Lorette initiés par le legs du cardinal de Joyeuse, ambassadeur du roi Henri IV près le Saint-Siège, et d'Anne d'Autriche, en 1635, il sera conduit à devoir négocier avec le gouvernement fasciste pour en éviter l'annexion, ceci avant la chute du grand conseil fasciste et du gouvernement de Mussolini le 24 juillet 1943[1]. Il sera aidé dans cette circonstance par l'évêque Montini, futur Paul VI.
Notes et références
- F. Clarks, The freedom of Rome, 1973
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Relations entre la France et le Saint-Siège
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- Patrimoine
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