- Armstrong Whitworth
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Affiche promotionnelle (1923)Création 1897 Disparition 1961 Fondateurs William George Armstrong Personnages clés Joseph Whitworth, Andrew Noble, Frederick Koolhoven Forme juridique SARL Siège social Newcastle-upon-Tyne, Manchester (Royaume-Uni) Activité Mécanique industrielle et armement Société mère Sir W.G. Armstrong & Co. modifier Armstrong Whitworth Co. était une entreprise anglaise d'hydraulique industrielle. Elle se diversifia en investissant au fil des décennies dans les principales spécialités de la construction mécanique et de l'industrie de l'armement.
Sommaire
Histoire de la compagnie
Le groupe industriel Sir W. G. Armstrong Whitworth & Co Ltd avait été créée en 1897 par fusion suite au rachat de la compagnie Whitworth de Manchester par la Sir W.G. Armstrong & Company, une entreprise britannique de construction mécanique basée à Elswick près de Newcastle upon Tyne. En 1913 un Département aéronautique fut constitué, sous la direction de Frederick Koolhoven, néerlandais de 27 ans que la fermeture de British Deperdussin rendait disponible. En mai 1919 l’atelier de Newcastle ferma après rachat par Armstrong Whitworth de Siddeley Deasy, un fabricant de moteurs d’avions de Coventry. En avril 1920 fut donc créé la Sir W G Armstrong Whitworth Aircraft Company Ltd pour la production d'avions et Armstrong Siddeley Motors Ltd pour la partie moteurs.
L’entreprise fit de nombreux progrès dans le domaine de la construction métallique et en 1925 Armstrong Whitworth Development Company était une entreprise prospère, avec des usines à Gosforth, Parkside, Whitley Abbey, Baginton et Bitteswell. Mais John Siddeley se plaignait que les profits réalisés dans le secteur aéronautique soient utilisés pour financer d’autres filiales du groupe Armstrong Whitworth et en décembre 1926 il racheta Armstrong Whitworth Development Company à Sir W. G. Armstrong Whitworth & Co Ltd, la transformant au passage en Armstrong Siddeley Development Company. En 1935 Armstrong Siddeley Motors Ltd prit le contrôle d'Armstrong Siddeley Development Company pour former Hawker Siddeley Aircraft Company Ltd, consortium financier se partageant avec A.V.Roe and Co Ltd et Air Service Training le contrôle de Hawker Aircraft Ltd et Gloster Aircraft Company.
En octobre 1961 la fusion de Sir W G Armstrong Whitworth Aircraft Company Ltd et Gloster Aircraft Company devait conduire à la création d’une nouvelle entité au sein de Hawker Siddeley Aviation, Whitworth Gloster Aircraft Ltd, qui fut absorbée deux ans plus tard par la division Avro Whitworth Division de Hawker Siddeley Aviation.
Armement
En 1854, pendant la guerre de Crimée, W. G. Armstrong apprit par les journaux quelles difficultés le corps expéditionnaire britannique éprouvait en manœuvrant son artillerie de campagne. Il conçut un canon de campagne allégé, donc plus mobile, mais aussi d'une portée et d'une précision supérieure, en choisissant le chargement par la culasse et en dotant l'arme d'un canon rayé de fer forgé avec chemisage intérieur en acier. Ce canon tirait, non plus des boulets, mais des obus. En 1855 son canon pour obus de 5 livres était mûr pour une présentation aux autorités militaires.
Mais au moment même où l'arme allait s'imposer, une campagne d'opposition se déchaîna, aussi bien à l'initiative de certains officiers que des producteurs concurrents, particulièrement l'armurier Joseph Whitworth de Manchester. En 1862, Armstrong interrompit la production du nouveau canon pour le gouvernement et vendit ses canons aux Nordistes comme au Sudistes jusqu'à la fin de la Guerre de Sécession[1].
En 1870, les autorités britanniques, impressionnées par les performances du canon Gatling américain, demandent à W.G. Armstrong and Co. d'en obtenir la licence de production locale. L'arme est déclinée en deux versions, l'une de calibre .45 (45 centièmes de pouce, donc 11,43 millimètres) pour l'armée de terre, l'autre en .65 pour la Royal Navy (marine). Lors de l'une de ses premières utilisations, lors de la bataille d'Ulundi, la Navy l'opposa avec succès aux Zoulous. La cartouche cède ensuite la place à une version plus moderne entièrement métallique, supprimant ainsi bon nombre d'enrayages et autres incidents de tir. La cadence de tir atteint alors environ trois cent coups par minute.
Locomotives
À la fin de la Première guerre mondiale, la compagnie reconvertit ses ateliers de Scotswood à la construction de locomotives. Pourvue de machines dernier cri, elle se fit rapidement une place sur le marché[2] : d'abord 200 locomotives type « Consolidation » pour les Chemins de fer de Belgique (en 1920) et 327 locomotives « Ten wheel » pour la London, Midland and Scottish Railway en 1935. Armstrong Whitworth possédait son propre bureau d'étude, ce qui lui permettait de produire des locomotives d’une puissance exceptionnelle, comme les 30 tractrices de trois types différents commandées par les South Australian Railways en 1926 pour la modernisation de leurs lignes. En particulier, les dix locomotives « 500 » de type « Mountain » construites pour l'occasion furent les plus grosses locomotives non-articulées jamais fabriquées en Grande-Bretagne. Leur conception reprenait les idées des ingénieurs de l'ALCO ; elles firent sensation en Australie[3]. Armstrong Whitworth poursuivit en 1930 par la construction de 20 grandes locomotives tri-moteur de type Pacific pour la Ferrocarril Central Argentino (F.C.C.A), avec une distribution par soupapes de type « Caprotti » et des chaudières dernier cri : elles restèrent longtemps les plus puissantes locomotives de la compagnie argentine[4]. Armstrong Whitworth s'assura enfin dès 1919 l'exclusivité pour la production de diesels Sulzer pour le Royaume-Uni ce qui lui permit dans les Années 1930, de construire des locomotives et des tramways diesel[5]. Les ateliers de Scotswood Works fabriquèrent au total 1 464 locomotives jusqu'à sa reconversion en manufacture d’armements en 1937[2].
Cette société a construit les canons de 406 mm des cuirassés de la classe Nelson.
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Lancement du RMS Aquitania
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Le cuirassé HMS Nelson (1937)
Aviation
Frederick Koolhoven, responsable du Département aéronautique de 1913 jusqu’à son départ pour la British Aerial Transport Company Ltd (BAT) en 1917, conçut une quinzaine de modèles d’appareils, dont 10 donnèrent lieu à réalisation. Le plus réussi fut le F.K.8 construit à 1 700 exemplaires. Le dernier appareil signé Koolhoven chez Armstrong Whitworth étant le F.K.13, le suivant conserva la série numérique, devenant A.W. XIV.
Notes et références
- David Dougan, The Great Gun-Maker, Sandhill Press Ltd, 1970 (ISBN 0946098239)
- Steam index web site
- David Burke, Kings of the Iron Horse, Methuen, 1985, p. 108-127 D'après
- Asociasión Rosarina Amigos del Riel D'après le site web de l’
- Site web de la Sté Sulzer Cf. le
Voir aussi
Catégories :- Constructeur aéronautique disparu
- Entreprise britannique de l'armement
- Constructeur mécanique britannique
- Entreprise britannique disparue
- Entreprise fondée en 1897
- Entreprise disparue en 1961
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