- Phtanite
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Jaspe
Le jaspe est une roche sédimentaire contenant de 90 à 95 % de silice, souvent classée avec les quartz microcristallins. Elle est constituée de radiolaires calcédonieux pris dans un ciment de calcédoine. Sa cassure est écailleuse parfois conchoïdale. Le jaspe peut avoir plusieurs aspects : tacheté, rubané, rouge (ou oriental), à taches rouges sur fond vert, noir (de Sicile), etc.
Sommaire
Variétés
- La radiolarite[1]
De couleur rouge violacée liée à la présence d'oxydes de fer, la radiolarite se présente en bancs réguliers à interlits argileux, le tout pouvant être très épais. Les fossiles sont parfois invisibles dans cette pâte, peut-être du fait de la diagenèse. Ces roches constituent souvent la couverture sédimentaire des ophiolites, puisque ce sont des dépôts de grande profondeur, les coquilles de radiolaires ne persistant dans la sédimentation que si on se trouve en dessous du niveau de redissolution du calcaire. Le terme de radiolarite ne s'applique en aucun cas aux roches dont les radiolaires ont été calcitisés.
Article détaillé : radiolarite.- La lydienne[1]
Il s'agit d'une roche proche de la radiolarite mais de couleur gris ou noir du fait de la présence de matières charbonneuses ; un peu de pyrite et quelques grains phosphatés y sont aussi présents. Elles alternent souvent avec des calcaires et des schistes, en bancs réguliers, dans les séries du Carbonifère.
- La phtanite [1]
Plus argileuse et de couleur grise ou noire, son nom vient du grec et signifie "je devance". En effet, les phtanites annoncent souvent le passage à des schistes. Formées de quartz en très petits cristaux, de quelques radiolaires encore visibles, de matière charbonneuse ou graphiteuse (d'où leur couleur), elles se trouvent dans les séries anciennes (Précambrien et Paléozoïque). Elles sont généralement considérées comme issues de dépôts marins.
Utilisations
La phtanite a été utilisée pour façonner des outils préhistoriques en Bretagne [2].
Les Chrétiens du Moyen Âge, se servirent du jaspe sanguin pour graver des scènes de la crucifixion, ce qui amena l’appellation de « pierre des martyrs ».
Un superbe spécimen de jaspe sanguin portant le sceau de l’empereur germanique Rodolphe II est exposé au Musée du Louvre, à Paris.
On utilise souvent le jaspe pour en faire des coupes et aussi des articles, destinés à l'ornementation des façades. La chapelle Saint Wenceslas, à Prague, en est un exemple remarquable.
Notes et références
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- Jaspe dans Google Images
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Catégorie : Roche sédimentaire - La radiolarite[1]
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