- Phare de l'Anse-a-la-Cabane
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Phare de l'Anse-à-la-Cabane
Phare de l'Anse-à-la-Cabane Position Localisation Bassin, côte sud de l'île du Havre Aubert, Îles-de-la-Madeleine, Québec, Canada Construction Station établie en 1870-1871[1]
(la tour actuelle daterait des années 1960)[2]Hauteur 17,1 m (hauteur de la tour au-dessus du sol)[3] Élévation 31,1 m (hauteur focale au-dessus de l'eau)[3] Portée 22 milles nautiques (visible de 262° à 100° par l'ouest, le nord et l'est)[3] Feux Feu rythmé à 3 éclats groupés, blanc, 20 s. (lum 2 s., obs. 2 s., lum. 2 s., obs. 2 s., lum. 2 s., obs. 10 s.)[3] Automatisation 1970 Gardienné non Visiteurs non modifier Le phare de l'Anse-à-la-Cabane, parfois aussi appelé phare de l'île du Havre Aubert ou phare de Millerand, est un phare du Québec (Canada) situé sur le territoire du village de Bassin, sur la côte sud de l'île du Havre Aubert, une composante de l'archipel des Îles de la Madeleine, dans le golfe du Saint-Laurent.
Il s'agit du plus haut phare des Îles de la Madeleine[4], mais également le plus ancien de l'archipel qui demeure toujours en activité[1].
Sommaire
Historique
Depuis les débuts de la navigation entre l’Europe et les Amériques, les Îles de la Madeleine se sont avérées un endroit dangereux pour les marins. Des dizaines de bateaux de pêche, de vaisseaux marchands et de navires chargés d’immigrants se sont brisés sur les hauts-fonds entourant l'archipel. Entre 1855 et 1880 seulement, plus de 200 naufrages ont ainsi été répertoriés[5].
Après la Confédération, le nouveau gouvernement du Dominion entreprend des travaux de balisage afin de rendre la navigation dans les eaux canadiennes plus sécuritaire. Plus de 100 nouveaux phares sont ainsi mis en service au cours de la seule décennie 1870[6].
C’est dans ce contexte que le ministère de la Marine et des Pêches du Canada fait baliser, entre 1870 et 1874, le corridor maritime du golfe du Saint-Laurent. Quatre phares sont notamment construits sur les côtes des îles de la Madeleine. Le premier, érigé sur le Rocher aux Oiseaux (1870), est suivi par celui de l'Anse-à-la-Cabane (1870-1871), sur la côte sud de l'île du Havre Aubert, puis par ceux de l'Île d'Entrée (1874) et du Borgot (1874) à L'Étang-du-Nord, sur l'Île du Cap aux Meules[1].
Architecture
Le phare est composé d'une tour blanche octogonale en bois de 17,1 m de haut, surmontée d'une lanterne rouge en fonte au toit arrondi.
Préservation et mise en valeur
Le phare de l'Anse-à-la-Cabane a ouvert ses portes pour la première fois au public de façon temporaire les 26, 27 et 28 septembre 2003 grâce à l'action de la Corporation pour la sauvegarde du patrimoine bâti de l’Île-du-Havre-Aubert et du Centre nautique de l'Istorlet[4], l'objectif étant de favoriser l'acquisition du phare par la municipalité des Îles-de-la-Madeleine et de permettre à terme le développement et le maintien d'une exposition permanente consacrée à l'histoire des phares des Îles-de-la-Madeleine[7].
Le phare, la maison du gardien et ses dépendances ont été désignés à titre de monuments historiques par la municipalité des Îles-de-la-Madeleine le 17 janvier 2006[1],[8].
Liens externes
- (fr)« Phare de l'Anse-à-la-Cabane », dans Répertoire du patrimoine culturel du Québec
- (fr)« Phare de l'Anse-à-la-Cabane », dans Lieux patrimoniaux du Canada
- (en) Lighthouse Depot Online, Ile du Havre Aubert Light
- (en) The Lighthouse Directory, Lighthouses of Eastern Québec
- WikiMapia, Vue satellite du Phare de l'Anse-à-la-Cabane
Notes
- ↑ a , b , c et d « Phare de l'Anse-à-la-Cabane », dans Répertoire du patrimoine culturel du Québec [en ligne], page consultée le 13 septembre 2007 et le 7 septembre 2008.
- ↑ Lighthouse Depot Online, Ile du Havre Aubert Light, page consultée le 17 septembre 2007.
- ↑ a , b , c et d Pêches et Océans Canada - Garde côtière canadienne. Livres des feux, des bouées et des signaux de brume - Côte de l'Atlantique, 2007. Ottawa : Ministre des Pêches et Océans Canada, 2007, p. 170 (no 1500).
- ↑ a et b « Le plus haut phare des Îles de la Madeleine ouvre ses portes au public pour la première fois en 132 ans ! », dans La Route des phares, rubrique « Nouvelles de phares », 24 octobre 2003, page consultée le 13 septembre 2007.
- ↑ Chris Mill, « Lights of Les Iles de la Madeleine (Magdalen Islands), Quebec, Canada », Lighthouse Digest, janvier 2001 (page consultée le 7 septembre 2008)
- ↑ StiffCrust, A Brief History of Canadian Lighthouses (page consultée le 7 septembre 2008).
- ↑ Jeremy D’Entremont, « The Cursed Lightstation of Rocher aux Oiseaux : A Malicious Prank of Nature », Lighthouse Digest, mai 2004.
- ↑ « Pour protéger notre héritage collectif » [[pdf]], Info-municipale - Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, vol. 5, no 1 (mai 2006), p. 13.
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