- Petites unites etrangeres de l’armee napoleonienne
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Petites unités étrangères de l’armée napoléonienne
Durant les guerres napoléoniennes, l’armée française a formé une foule de petites unités adjointes à la Grande armée, de taille inférieure au régiment (soit moins de 2000 hommes), qui recrutaient des étrangers. Certaines des unités listées ci-dessous n’ont eu qu’une existence théorique (comme les régiments étrangers formés en avril 1815, pendant les Cent-Jours), d’autres existaient déjà lors des guerres de la Révolution, et se sont couvertes de gloire dans toute l’Europe. Certaines sont uniquement des unités d’appoint (comme les Compagnies franches cantabres), d’autres sont des unités d’élite et sont incorporées à la Garde impériale.
Le recrutement est parfois hétéroclite, tout comme les missions assignées.
Sommaire
Fusiliers
- Fusiliers aragonais : Troupe recrutée en Espagne, combattant au sein des Troupes aragonaises de la 4e division de réserve, en Aragon. L’effectif est d’environ 200 hommes.
Gendarmes
- Gendarmes aragonais
- Gendarmes catalans
- Gendarmes de Prusse
- Gendarmes septinsulaires
Guides
- Guides d'Omar
- Guides catalans : formés par le général Decaen en Catalogne, en janvier 1812. Une seule compagnie (effectif : 150 hommes) est recrutée parmi les Catalans ou les Français parlant catalan. Un certain nombre sont d’anciens gendarmes catalans de Suchet, licenciés en décembre 1811. La compagnie est licenciée début 1814.
Janissaires
- Janissaires
- Janissaires de Syrie : corps formé en 1800 avec des Égyptiens ou des Levantins engagés dans l’armée d'Orient et venus en France.
Pandours
Les pandours sont des cavaliers des Balkans.
- Pandours dalmates ou de Raguse
- Pandours albanais (un escadron de 360 hommes)
Serenazers ou serazzaners
Troupe levée en Croatie.
Sapeurs
- Sapeurs ioniens (créés en 1812 à partir des membres du bataillon septinsulaire)
- Sapeurs espagnols
Unités formées pour compléter les effectifs de la Grande Armée, notamment pour la guerre d’Espagne, qui est caractérisée par de nombreux sièges. Les Ioniens ne viennent pas de l’ancienne Ionie (côte occidentale de l’Asie mineure), mais des îles Ioniennes, relevant de l’Empire de 1807 à 1809. D’autres unités ont été formées dans l’archipel (qui comprend l’île natale d’Ulysse, Ithaque), comme l’artillerie septinsulaire, le bataillon septinsulaire (créé le 13 septembre 1807 et dissous en 1812 devant leur peu de combativité face aux Britanniques), les chasseurs à cheval ioniens, les gendarmes septinsulaires et les vétérans ioniens.
Unités de déserteurs
- 1er bataillon des déserteurs étrangers
- 2e bataillon des déserteurs étrangers
- 3e bataillon des déserteurs étrangers
- Bataillons de déserteurs allemands
- Bataillons de déserteurs autrichiens
- Compagnies de déserteurs étrangers
Utiles pour utiliser des combattants ennemis ayant déserté, mais parfois turbulents sur les arrières français (courrier de Napoléon du 9 février 1803). Ils relèvent de l’infanterie auxiliaire, et sont affectés à des garnisons : un bataillon à l’île d'Elbe, un au Fort impérial (il existe aussi un bataillon des déserteurs français rentrés).
Voir aussi
Articles connexes
- Armée napoléonienne
- Unités étrangères de l’armée napoléonienne
- Unités de volontaires étrangers de l’armée napoléonienne
- Grande Armée
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