Paul Guldin

Paul Guldin
Naissance	12 juin 1577 Mels (Suisse)
Décès	3 novembre 1643 Graz (Autriche)
Champs	Astronomie, mathématiques
Institution	Université grégorienne
Renommé pour	Théorème de Guldin
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Paul Guldin, né Habakuk Guldin le 12 juin 1577 à Mels, près de Saint-Gall (Suisse) et décédé le 3 novembre 1643 à Graz, est un prêtre jésuite suisse, astronome et mathématicien de renom.

Biographie

Formation et carrière

De famille protestante (peut-être d'origine juive), il fut placé jeune en apprentissage chez un orfèvre. Guldin exerça ensuite ce métier dans différentes villes d’Allemagne. Durant son séjour à Freising, des doutes nés à la suite de la lecture de quelques ouvrages de controverse lui font consulter le prieur des bénédictins de cette ville. Conseillé par ce religieux il renonce au protestantisme en 1597 et change son prénom d’Habacuc en celui de Paul, l’apôtre des Gentils,

Le 21 août 1597 Guldin entre chez les Jésuites comme coadjuteur temporel. Le hasard développa dans la retraite les dons de Guldin pour les mathématiques. Douze ans plus tard ses supérieurs religieux, voyant ses progrès et la rare aptitude de ce jeune homme sans éducation première pour la géométrie, l’obligent, malgré ses instances, à commencer ses études, à trente-deux ans, à l’université grégorienne de Rome. Il enseigne ensuite les mathématiques à la même université, avant d’occuper les chaires de mathématiques à l’université de Graz, en 1617, mais une maladie grave l’ayant obligé de suspendre ses leçons, on l’envoya à Vienne en 1622, qu’il ne devait quitter qu’en 1657.

Génie mathématique

le Père Guldin put résoudre les plus difficiles problèmes de Kepler et faire l’application du centre de gravité à la mesure des figures produites par circonvolution. L’essentiel de ses travaux mathématiques se trouvent dans son ouvrage Centrobaryca au sujet des barycentres, qui paraît en 3 volumes (1635, 1640, 1641) dans lequel on trouve les deux règles, destinées à ramener aux quadratures les cubatures de révolution, qui portent son nom. Il fut un des adversaires de la méthode des indivisibles, inventée par Bonaventura Cavalieri, qui le réfuta vivement dans ses Exercitationes geometricæ.

Paul Guldin est un savant reconnu à son époque. Dans son ouvrage Terra machinis mota, de 1658, Paolo Casati imagine un dialogue entre Guldin, Galilée et Marin Mersenne sur des problèmes touchant la cosmologie, la géographie, l’astronomie et la géodésie. Il correspondait également avec le P. Scheiner.

Publications

• Refutatio eleuchi calendarii Gregoriani a Setho Caltisio conscripti, Mayence, 1616, in-4°
• Paralipomena ad Refutationem ; in iisque producuntur viginti et novem exempla paschatum ex Sancto Cyrillo Alexandrino nunquam antea edita ;
• Problema arithmeticum de rerum combinationibus, quo numerus dictionum seu conjunctionum diversarum quæ ex XXII alphabeti litteris fieri passant indagatur, Vienne, 1622 ;
• Problema geographicum de motu terræ ex mutatione centri gravitatis ipsius provenienti, Vienne, 1622 ;
• Problema geographicum de discrepantia in numero ac denominatione dierum, quam qui orbem terrarum contrariis viis circumnavigant, et inter se et cum iis qui in eodem loco consistunt, experiuntur, Vienne, 1633 ;
• Centrobaryca, seu de centro gravitatis trium specierum quantitatis continuæ libr. IV^[1], Vienne, 1633-1042, 2 vol. in-fol.

Guldin a encore laissé quelques ouvrages en manuscrit.

Notes

Source partielle

• Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Paul Guldin » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878  (Wikisource)

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